Fervent défenseur de la solution à deux États, le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’est éteint ce 10 novembre, victime du Covid-19.
Après les Émirats, d’autres pays arabes sont tentés d’amorcer un rapprochement diplomatique avec Israël. Mais cette évolution encouragée par Washington se heurte au tabou de la question palestinienne.
Ce 1er juillet devait marquer le début du passage sous souveraineté israélienne d’une partie de la Cisjordanie. Mais face à la réprobation générale et aux risques d’embrasement, Benyamin Netanyahou semble contraint de repousser l’échéance.
Encouragé par le plan Trump, Israël se prépare à coloniser 30% de la Cisjordanie, le 1er juillet. Les Palestiniens, furieux, menacent d’une troisième Intifada. La dynamique de l’escalade est enclenchée.
Animé par l’énergie du désespoir et une addiction évidente au pouvoir, Benyamin Netanyahou est sorti, contre toute attente, vainqueur du scrutin du 2 mars. A 70 ans, il prouve ainsi qu’il reste un monstre politique sans adversaire à sa mesure.
Malgré le soutien inconditionnel de Donald Trump à la politique expansionniste de Benyamin Netanyahou, le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne veut continuer de croire au rêve d’une paix durable avec Tel-Aviv.
Malmenés par Netanyahou, les « Palestiniens de l’État hébreu » ont opté avec succès pour l’unité. Et tentent de concilier aspirations identitaires et volonté de participer à la gestion du pays. Analyse.
Alors qu’Israël continue de se « droitiser », les jeunes Palestiniens, en rupture avec l’ancienne génération, estiment que la violence peut leur apporter des gains politiques. Quelques jours avant les élections législatives israéliennes, le politologue Khalil Shikaki revient sur les enjeux du scrutin.
Cinq mois après avoir voté sans permettre l’élection d’un Premier ministre, les Israéliens retourneront aux urnes le 17 septembre au terme d’une campagne sans saveur où la question palestinienne a encore été largement occultée.
Sur le point d’être inculpé dans quatre affaires de corruption, Benyamin Netanyahou arrive au crépuscule de sa carrière politique. Grandeur et décadence !
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est impliqué dans pas moins de six scandales, documenté pour la plupart dans un rapport de 800 pages rédigé sous la houlette du procureur Shaï Nitzan. Jeune Afrique fait le point.
Mauvais génie de la droite, le leader nationaliste Avigdor Lieberman a longtemps travaillé dans l’ombre de Benyamin Netanyahou. Avant de s’émanciper de son mentor pour mieux fomenter sa chute.
Malgré une opposition plus rugueuse et la menace d’une mise en examen dans les prochains mois, le Premier ministre a décroché un cinquième mandat, historique. Avec la bénédiction de l’extrême droite.
Pour sortir de son isolement diplomatique, le Premier ministre se tourne vers des pays gagnés par le populisme. Et se rapproche de personnalités peu fréquentables.
Israël jure que rien ne l’empêchera d’agir jusqu’au départ des Iraniens de Syrie. La collision ne semble qu’une question de temps. Et promet d’ouvrir un nouveau chapitre de la guerre syrienne.
Alors que des heurts ont à nouveau éclaté entre Gaza et l’État hébreu, de jeunes Juifs nord-américains s’installent en Terre sainte pour tenter de faire évoluer la situation.
En brillant à Abu Dhabi sans avoir à cacher leurs couleurs, les judokas israéliens ont fait plus que créer la sensation, le 29 octobre. Leur triomphe sportif donne à l’État hébreu l’occasion inespérée d’assumer une normalisation de ses rapports avec le monde arabe. Principalement dans le Golfe Persique.
Les intenses tractations menées par l’Égypte et l’ONU semblent porter leurs fruits. Mais le président palestinien Mahmoud Abbas menace de torpiller tout accord qui ne rétablirait pas son autorité à Gaza.
La mort d’une soixantaine de manifestants palestiniens vaut à l’État hébreu de vives condamnations internationales. Outre la polémique sur le recours à la force, la stratégie israélienne pose question dans un territoire au bord du désastre humanitaire.
Sous la pression de la droite nationaliste, Benyamin Netanyahou annule un accord sur les migrants subsahariens conclu avec l’ONU. Récit d’une volte-face aux allures de capitulation.
L’État hébreu aura attendu onze ans avant de revendiquer la destruction in extremis du réacteur d’Al-Kibar, en Syrie. Récit d’une opération secrète qui aurait pu être celui d’un fiasco.
Inconnu du grand public il y a encore quelques années, Avi Gabbay dirige désormais d’une main de fer le Parti travailliste. Et multiplie les appels en direction de l’électorat nationaliste.
Le procès de l’adolescente, nouvelle icône de la cause palestinienne, s’est ouvert près de Ramallah ce mardi. Malgré les nombreuses mobilisations en sa faveur, elle pourrait écoper d’une lourde peine.
Les juifs d’origine éthiopienne ne dénoncent pas la politique israélienne à l’égard des Palestiniens, mais plutôt la ségrégation et les humiliations que subit leur communauté.
Hostiles à la colonisation, plusieurs dizaines d’appelés refusent chaque année de porter l’uniforme de Tsahal. Un mouvement encore minoritaire, mais qui ne fait que prendre de l’ampleur.
Après dix ans de règne chaotique à Gaza, le Hamas renonce à l’exercice du pouvoir et prône désormais la réconciliation avec le Fatah. Poker menteur ou volonté réelle d’apaisement ?
Dans le collimateur de la justice depuis 2015, Sara Netanyahou, l’épouse du Premier ministre israélien, a été inculpée pour détournement de fonds publics.