Ils sont frère et sœur et portent l’uniforme de la marine israélienne. Celui de Shmuel, 22 ans, est beige car il est officier. Celui de Daniella, jeune caporale de 19 ans, encore blanc, mais elle rêve de suivre les traces de son aîné. Sans avoir eu la même expérience du racisme, tous deux soutiennent le mouvement de protestation des jeunes Éthiopiens.
Benyamin Netanyahou a annoncé sa nouvelle coalition le 6 mai, formée in extremis après deux mois de tractations. Les nationalistes religieux du Foyer juif décrochent plusieurs ministères capitaux.
Un rapport accuse les autorités de se débarrasser des clandestins subsahariens sans s’assurer que leurs droits seront garantis. Au mépris de toutes les conventions internationales
Inconnu il y a encore quelques mois, il a réussi à fédérer les Arabes israéliens et à en faire la troisième force politique du pays. Portrait d’un farouche militant des droits civiques que certains comparent déjà à Martin Luther King.
Déjouant tous les pronostics, Benyamin Netanyahou est sorti vainqueur des législatives anticipées du 17 mars, accentuant même l’emprise de son parti, le Likoud.
Au coude-à-coude dans les sondages avec le Likoud de Netanyahou à l’approche des législatives du 17 mars, la gauche nourrit l’espoir de revenir enfin au pouvoir. Avec le concours de Tzipi Livni, voire celui – une première ! – des partis arabes.
Ignoré par Tel-Aviv, décrédibilisé aux yeux de son peuple, le président de l’Autorité palestinienne tente vaille que vaille de sauver la face. Mais la question de sa succession se pose plus que jamais.
Réputée pour ses frasques et ses lubies, Sara Netanyahou, l’épouse du Premier ministre israélien, a été rattrapée par un scandale qui pourrait, à deux mois des législatives, ruiner les ambitions de son mari.
Aventurière dans l’âme, cette Israélo-Canadienne a défrayé la chronique en s’engageant aux côtés des peshmergas pour lutter contre les jihadistes. Portrait d’une femme au parcours tumultueux.
Nommé chef d’état-major dans un contexte politique et sécuritaire tendu, Gadi Eizenkot, général expérimenté, s’est toujours montré implacable. Sans pour autant être un va-t-en-guerre.
À l’origine des tensions actuelles à Jérusalem, le courant messianique juif ne cesse de gagner du terrain. Et menace d’enterrer toute perspective de paix avec le monde arabe.
Mues par une obsession névrotique de la chasteté, des femmes issues du milieu ultraorthodoxe revendiquent le port du voile intégral. Sous l’oeil réprobateur des instances rabbiniques.
Des réservistes du renseignement militaire israélien dénoncent les méthodes d’espionnage pratiquées par l’État hébreu. Et condamnent, en filigrane, la poursuite de l’occupation.
Qui tire les ficelles du théâtre de la guerre ? Ultranationalistes israéliens, islamistes palestiniens, mais aussi Égypte, Qatar, Iran et même Turquie… Autant d’acteurs qui poussent leurs pions sur ce jeu d’échecs meurtrier.
Le meurtre odieux de quatre adolescents – trois Israéliens et un Palestinien – sert de prétexte à un déchaînement de violence. Le 7 juillet, les Israéliens ont déclenché une opération militaire à Gaza pour briser le Hamas. Lequel lance une pluie de roquettes sur l’État hébreu.
Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.
Au moment où le processus de paix israélo-palestinien entre dans une phase critique, le fils du président palestinien recommande à son père d’opter pour la création d’un État binational.
Condamné en 1987 à la réclusion à perpétuité pour espionnage au profit d’Israël, ce juif américain se retrouve malgré lui au coeur d’un marchandage visant à raviver le processus de paix au Proche-Orient.
Instrumentalisée par certains, la question de l’indemnisation des Juifs orientaux chassés d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient ravive de vieux contentieux. Pas seulement avec le monde arabe.
Diplomate chevronné, l’ex-lobbyiste pro-israélien passé « à gauche » Martin Indyk seconde activement son patron, le secrétaire d’État américain, John Kerry, dans la recherche d’une solution négociée.
Décédé au bout de huit ans de coma, l’ancien Premier ministre aura joué un rôle clé – et pour le moins controversé – dans l’histoire récente de l’État hébreu.
Qu’il s’agisse du processus de paix avec les Palestiniens ou des négociations avec Téhéran, les deux alliés étalent ouvertement leurs divergences. Du jamais vu ! (Un article publié dans J.A. n° 2758).
Blanchi des accusations de corruption, le leader ultranationaliste Avigdor Lieberman retrouve son poste de chef de la diplomatie israélienne. On s’en serait passé.