En proclamant, mercredi 5 juillet, la libération « totale » de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar s’est imposé comme l’homme fort de la Libye. Pour Hélène Bravin, chercheuse associée à l’Institut Prospective et sécurité en Europe, spécialiste de la Libye, celui qui avait été exclu de l’accord politique de 2015 devient un acteur incontournable, disposant d’une crédibilité propre à lui permettre d’exiger son intégration au sein du gouvernement d’union nationale.
Opposées au projet de révision constitutionnelle, qui selon elles renforce les pouvoirs du Président, l’opposition et une partie de la société civile malienne avaient saisi la Cour constitutionnelle en juin. Mardi 4 juillet, la Cour a rendu son verdict. Elle a rejeté la requête pour inconstitutionnalité, mais elle a aussi émis une série de « réserves et observations » sur le projet.
En avril, la justice française a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes contre l’Humanité, perpétrés lors des violences qui ont suivi la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle en 2016. Mais Libreville, qui invoque notamment « l’égalité souveraine des États », s’oppose fermement à cette initiative.
Au début du mois de juin, un journaliste somalien a pu enregistrer un appel vidéo avec des migrants somaliens et éthiopiens détenus par des passeurs en Libye. Les images sont affligeantes : près d’une centaine de migrants émaciés, entassés dans une salle aux murs de béton, témoignent tour à tour, pendant une demi-heure, de leur enfer quotidien.
Alors qu’un groupe armé libyen a affirmé avoir libéré le fils de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, celui-ci est toujours activement recherché en Libye. Dans un communiqué publié ce mercredi, la Cour pénale internationale a exigé son arrestation immédiate, afin qu’il soit jugé pour crimes contre l’Humanité.
Les autorités tunisiennes ont rapatrié dimanche 24 jeunes Tunisiens, détenus en Libye depuis près d’un mois après une tentative d’émigration clandestine.
Depuis près de deux mois, un groupe de réfugiés Syriens est bloqué dans le désert entre le Maroc et l’Algérie. Le 2 juin, Alger avait annoncé leur accueil, avant de le suspendre « provisoirement » mercredi 7 juin.
Alors que l’épidémie de méningite, qui a fait près de 180 victimes depuis le début de l’année, est désormais sous contrôle au Niger, l’OMS s’inquiète de la présence sur le marché de vaccins non authentifiés.
Un tribunal a condamné à trois mois de prison avec sursis l’opposant nigérien Amadou Djibo, pour incitation au complot visant à renverser le régime. Son avocat, qui dénonce une décision injustifiée, a fait appel.
Près de deux ans après la tentative de coup d’État au Burundi, l’International Crisis Group a rendu public le 5 avril un rapport inquiétant sur les fractures qui fragilisent les Forces de Défense nationale. Autrefois vitrine de l’accord d’Arusha, cette armée minée par des divisions politiques et ethniques est à l’image de la crise qui agite le pays, selon les auteurs, dont Thierry Vircoulon, spécialiste de la région des Grands lacs, fait partie. Interview.
Enchaîné en plein soleil, frappé, électrocuté : dans un rare témoignage publié par le journal britannique The Guardian, le journaliste Phil Cox revient sur son enlèvement au Soudan et son incarcération à la prison de Kobar. En décembre dernier, lui et son interprète Daoud Hari avaient été arrêtés alors qu’ils entamaient une enquête sur de présumées attaques à l’arme chimique dans le Darfour. Libérés en février dernier, les conditions de leur détention n’avaient pas été détaillées jusqu’alors.
Une quarantaine de diplomates africains ont dénoncé ce lundi l’inaction du gouvernement indien suite aux violentes agressions dont ont été victimes fin mars plusieurs Africains près de New Delhi. La réponse du ministère des Affaires étrangères indien ne s’est pas fait attendre.
Suite aux moqueries d’un présentateur de la chaîne Fox News envers une représentante noire du Congrès américain, des Africaines-Américaines ont décidé de raconter sur les réseaux sociaux les remarques racistes qu’elles essuient au quotidien sur leur lieu de travail via le hashtag #Blackwomenatwork (les femmes noires au travail).