Dans son essai « Oublier Camus », l’auteur, professeur à l’université de Caroline du Nord, revient sur la représentation positive et souvent trompeuse que l’on fait, en France, des positions politiques du Nobel de littérature 1957.
Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Pour réaliser « Avant que les flammes ne s’éteignent », l’ancien journaliste Mehdi Fikri s’est inspiré des tragiques histoires d’Adama Traoré, Lamine Dieng, Ali Ziri, Amine Bentounsi…
Auteur et essayiste, l’ancien ministre s’est fait le porte-plume d’un migrant guinéen, Mamadou Sow, qui a parcouru 10 000 kilomètres pour rejoindre la France.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Avant même l’indépendance des États-Unis, des hommes et des femmes déportés d’Afrique cherchèrent à reconquérir leur liberté… et le payèrent de leur vie.
Le nouvel essai de Dorothée-Myriam Kellou, « Nancy-Kabylie », revient sur les déplacements de population organisés par l’armée française dans les années 1950, au mépris des conditions de vie de la population.
Auteur d’essais et de discours, le Palois d’origine algérienne passe à la fiction en ressuscitant le chanteur Rachid Taha, pour une exploration approfondie de la société française dans toute sa diversité.
Dans « Guerre, paix et bidoune », l’autrice, comédienne et chanteuse explore ses origines au cours d’un seule-en-scène enthousiasmant, présenté chaque semaine à la Comédie des 3 Bornes, à Paris.
Sobre et subtile, l’actrice d’origine algérienne et tunisienne crève l’écran dans le dernier film d’Iris Kaltenbäck, où elle incarne une sage-femme en mal d’amour. Entretien.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Manger algérien (et kabyle) dans la capitale française ? Une adresse se distingue depuis quelques années, créée par Katia Barek, avec Nora Sadki aux fourneaux !
Le rappeur, auteur, compositeur, cinéaste rend hommage dans son livre « Juliette » à la chanteuse française Juliette Gréco. Et prêche, avec une ferveur intacte, le dialogue et le vivre-ensemble.
Ce 20 septembre est rediffusé en salle le documentaire de Yolande Zauberman sorti en 1989. Un éloge de l’amour face au racisme qui n’a rien perdu de sa validité.
Kente, pagne kita, bogolan du Mali, wax… Élu Designer Africa Fashion Up, le jeune ivoirien entend, avec sa marque Kente Gentlemen, valoriser et défendre le patrimoine du continent en privilégiant les tissus locaux.
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Faire connaître la production culturelle des artistes français issus de l’immigration, c’est le combat de la Franco-Algérienne Naïma Huber-Yahi, historienne, spécialiste de musique arabe et auteure de scénarios de films. Sa dernière création : le Festival Felfel. Rencontre.
Dans son nouveau roman, l’auteur franco-mauritanien raconte une France du futur, où les nouvelles appartenances politiques, extrêmement tranchées et radicales, prennent le pas sur les idées.
Lauréate en 2021 du César du meilleur court-métrage, Sofia Alaoui livre pour ce premier long-métrage, prix spécial du jury au festival du film de Sundance 2023, un cinéma de genre inclassable et ambitieux, qui donne à réfléchir mais qui peine à émouvoir.
Dans son premier roman, l’ancienne rédactrice en chef de Brut Maroc brosse le portrait d’une étudiante d’Oujda qui rêve d’exil et connaît bien des désillusions.
Malgré sa supériorité militaire, la France coloniale de Napoléon III eut bien du mal à venir à bout de la résistance kabyle, menée en Algérie par Lalla Fatma N’Soumer, en 1854.
Avec « La Famille de Pantin », l’éditorialiste et romancière explore ses identités multiples, et rend hommage à la « mosaïque tunisienne » dont elle est issue. Un récit touchant qui nous éclaire sur la part juive de l’histoire du pays, bien souvent tue.
Avec l’autofiction « La Prophétie de Dali », le journaliste du quotidien Libération romance son histoire. Où comment grandir en tant que Malien en France.
Cette artiste aux multiples talents a rencontré le succès en incarnant Aïcha dans la fameuse série « Lalla Fatima ». À l’affiche des films « Citoyens d’honneur » et « Jouj », elle continue de produire et d’exposer ses oeuvres, animée par le besoin de créer. Rencontre chez elle, à Tanger.
Autrice et musicienne, la Franco-Sénégalaise sort un premier roman, « Djinns », et fait le choix de la complexité par rapport aux prises de position identitaires.
Avec son second roman, « Seule », l’autrice et journaliste d’origine marocaine s’inspire d’un fait divers sordide pour décrire les violences faites aux femmes, et analyser le poids des injonctions sociales.
Sans nostalgie et en montrant un contexte socio-historique lourd, le réalisateur Robin Campillo raconte quelle était la vie sur la Grande Île dans les années 1970.
La militante vient de publier un nouvel essai, véritable succès de librairie : « Beaufs et Barbares, le pari du nous ». La cofondatrice du parti des Indigènes de la République, qu’elle a quitté en 2020, détaille ici quelques éléments de sa pensée politique.
« Ma fille s’est battue jusqu’à son dernier jour contre les inégalités », confie Christine Alaoui, la mère de la photographe assassinée en 2016 à Ouagadougou. Une fondation perpétue sa mémoire et continue de promouvoir son riche travail.