Dans « Guerre, paix et bidoune », l’autrice, comédienne et chanteuse explore ses origines au cours d’un seule-en-scène enthousiasmant, présenté chaque semaine à la Comédie des 3 Bornes, à Paris.
Sobre et subtile, l’actrice d’origine algérienne et tunisienne crève l’écran dans le dernier film d’Iris Kaltenbäck, où elle incarne une sage-femme en mal d’amour. Entretien.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Manger algérien (et kabyle) dans la capitale française ? Une adresse se distingue depuis quelques années, créée par Katia Barek, avec Nora Sadki aux fourneaux !
Le rappeur, auteur, compositeur, cinéaste rend hommage dans son livre « Juliette » à la chanteuse française Juliette Gréco. Et prêche, avec une ferveur intacte, le dialogue et le vivre-ensemble.
Ce 20 septembre est rediffusé en salle le documentaire de Yolande Zauberman sorti en 1989. Un éloge de l’amour face au racisme qui n’a rien perdu de sa validité.
Kente, pagne kita, bogolan du Mali, wax… Élu Designer Africa Fashion Up, le jeune ivoirien entend, avec sa marque Kente Gentlemen, valoriser et défendre le patrimoine du continent en privilégiant les tissus locaux.
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Faire connaître la production culturelle des artistes français issus de l’immigration, c’est le combat de la Franco-Algérienne Naïma Huber-Yahi, historienne, spécialiste de musique arabe et auteure de scénarios de films. Sa dernière création : le Festival Felfel. Rencontre.
Dans son nouveau roman, l’auteur franco-mauritanien raconte une France du futur, où les nouvelles appartenances politiques, extrêmement tranchées et radicales, prennent le pas sur les idées.
Lauréate en 2021 du César du meilleur court-métrage, Sofia Alaoui livre pour ce premier long-métrage, prix spécial du jury au festival du film de Sundance 2023, un cinéma de genre inclassable et ambitieux, qui donne à réfléchir mais qui peine à émouvoir.
Dans son premier roman, l’ancienne rédactrice en chef de Brut Maroc brosse le portrait d’une étudiante d’Oujda qui rêve d’exil et connaît bien des désillusions.
Malgré sa supériorité militaire, la France coloniale de Napoléon III eut bien du mal à venir à bout de la résistance kabyle, menée en Algérie par Lalla Fatma N’Soumer, en 1854.
Avec « La Famille de Pantin », l’éditorialiste et romancière explore ses identités multiples, et rend hommage à la « mosaïque tunisienne » dont elle est issue. Un récit touchant qui nous éclaire sur la part juive de l’histoire du pays, bien souvent tue.
Avec l’autofiction « La Prophétie de Dali », le journaliste du quotidien Libération romance son histoire. Où comment grandir en tant que Malien en France.
Cette artiste aux multiples talents a rencontré le succès en incarnant Aïcha dans la fameuse série « Lalla Fatima ». À l’affiche des films « Citoyens d’honneur » et « Jouj », elle continue de produire et d’exposer ses oeuvres, animée par le besoin de créer. Rencontre chez elle, à Tanger.
Autrice et musicienne, la Franco-Sénégalaise sort un premier roman, « Djinns », et fait le choix de la complexité par rapport aux prises de position identitaires.
Avec son second roman, « Seule », l’autrice et journaliste d’origine marocaine s’inspire d’un fait divers sordide pour décrire les violences faites aux femmes, et analyser le poids des injonctions sociales.
Sans nostalgie et en montrant un contexte socio-historique lourd, le réalisateur Robin Campillo raconte quelle était la vie sur la Grande Île dans les années 1970.
La militante vient de publier un nouvel essai, véritable succès de librairie : « Beaufs et Barbares, le pari du nous ». La cofondatrice du parti des Indigènes de la République, qu’elle a quitté en 2020, détaille ici quelques éléments de sa pensée politique.
« Ma fille s’est battue jusqu’à son dernier jour contre les inégalités », confie Christine Alaoui, la mère de la photographe assassinée en 2016 à Ouagadougou. Une fondation perpétue sa mémoire et continue de promouvoir son riche travail.
La fille du célèbre peintre et romancier marocain Mahi Binebine s’est lancée dans le stylisme il y a quatre ans. Avec succès. Après « Patchwork » en 2021, la créatrice a de nouveau frappé un grand coup avec l’ingénieuse collection « Éclosion ».
Née à La Goulette en 1927, décédée en 2020, l’avocate et féministe française s’est engagée très tôt en faveur de l’indépendance de la Tunisie, puis de celle de l’Algérie. Retour sur ces années essentielles.
Des millions de lecteurs, neuf traductions en cours… Le succès de la trilogie « Captive » propulse sa jeune et mystérieuse auteure algérienne sur le devant de la scène littéraire francophone.
Avec son recueil de nouvelles « 30 jours pour trouver un mari », notre collaborateur ferraille avec humour et légèreté contre l’obscurantisme et les idées toutes faites.
Avec « Histoire de L’Harmattan », Denis Rolland brosse le portrait d’une maison d’édition pas comme les autres, et celui de ses fondateurs, qui n’a cessé de révéler les talents… Sans forcément en récolter le fruit.
Pour « Si tu es un homme », le documentariste a suivi, dans la mine de Perkoa, au Burkina Faso, Opio, un jeune garçon dont le salaire consiste en des sacs de pierres qui peuvent (ou pas) contenir de l’or.
Devenu célèbre sur les réseaux sociaux, le Franco-Algérien interprète avec justesse Yazid Ichemrahen, un pâtissier star, dans « À la belle étoile », long-métrage de Sébastien Tulard sorti le 22 février.
La Guinéo-Française qui a élevé trois internationaux de football raconte sa vie dans un livre, « Et à la fin, on gagne ». Rencontre avec la colonne centrale du clan Pogba.