Le metteur en scène Amine Adjina met ses jeunes spectateurs à contribution pour raconter les Gaulois ou la Coupe du monde 98. Un procédé qui permet de démonter, en riant, le mythe du « grand remplacement ».
Avec son nouveau roman, l’auteur de « Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut » décortique les lâchetés et les petitesses des uns et des autres face à la dictature, aux injonctions ineptes ou aux décrets arbitraires. Des pages aussi lucides qu’ironiques, qui peuvent évoquer la situation algérienne, mais pas seulement…
Au théâtre des Quartier d’Ivry (France) qu’il dirige, le metteur en scène présente sa pièce, « Invisibles » dans laquelle il ausculte la trajectoire de ces vieux immigrés contraints de rester dans l’Hexagone.
Rencontre avec l’auteure d’origine mauricienne, qui publie simultanément deux livres, « Le rire des déesses », un roman qui dénonce le patriarcat toxique qui sévit en Inde, et « Deux malles et une marmite », une autobiographie lumineuse qui revient à la source de son besoin d’écriture.
Éloges de l’Afrique gourmande (3/6). De la semoule, de la viande, des légumes, et une recette mieux gardée que la formule du Coca-Cola : l’écrivain Mabrouck Rachedi nous entraîne dans les secrets de sa cuisine maternelle.
Le joueur vedette de l’équipe de France sort une bande dessinée sur son parcours. Avec beaucoup d’autodérision, et aux éditions Kylian Mbappé, car il faut bien garder les pieds dans le gazon.
Dans une pièce de théâtre mise en scène par Laurent Meininger, Stanislas Nordey redonne vie aux écrits du journaliste Henri Alleg. Une ode à la résistance et une dénonciation du recours à la torture.
Avec « Soleil Amer », son second roman, Lilia Hassaine se penche sur la condition humaine et l’environnement social qui l’entoure, en y ajoutant brillamment une dimension historique. Elle était en lice pour le Prix Goncourt. Rencontre.
Dans son nouveau roman « Femme du ciel et des tempêtes », l’écrivain et chanteur raconte la découverte d’une sépulture de femme noire en Sibérie et livre un plaidoyer humaniste pour l’environnement.
À l’occasion de la publication de son nouveau roman, « L’Amour au temps des scélérats », l’écrivain franco-algérien passe en revue les grandes thématiques qui agitent l’actualité du monde arabe.
Ce jeune espoir originaire de Pointe-Noire a remporté le prix littéraire Voix d’Afriques pour « Cave 72 ». Un premier roman corrosif et enlevé pour un slameur engagé.
Né en 1959 en Algérie, l’écrivain Christophe Léon revient dans « Baba ! » sur un épisode méconnu de la guerre d’indépendance : la déportation d’enfants vers ce que l’on appelait alors « la métropole ».
Dans premier roman, « Mâle noir », le sociologue sénégalais met en scène un narrateur au parcours amoureux tout aussi sinueux que ses tiraillements identitaires. Un regard plein d’acuité et d’autodérision sur les questions sociétales.
Dans « Le Temps liquide », l’auteur tchadien livre une revue de paysages et d’émotions. En filigrane, c’est le paysage politique de son pays, de Hissène Habré à Idriss Déby, qui défile.
Avec « Pourvu qu’il soit de bonne humeur », roman lucide et cru, l’autrice ausculte la question des violences conjugales au sein d’une société qui portent encore des œillères.
Poètes et romanciers haïtiens, Makenzy Orcel et Jean d’Amérique sont aussi amis. Le second a dédicacé son premier roman, « Soleil à coudre », au premier, son « frère-volcan », qui publie « L’Empereur ».
Dans son livre « Illégitimes », la journaliste française d’origine marocaine revient sur son parcours et sur celui de ceux et celles qui, comme elle, cherchent à échapper aux rôles sociaux préétablis.
Dans « François Ruffin, l’ascension d’un opportuniste », la journaliste franco-marocaine livre un portrait fouillé de l’insoumis, aussi médiatique que secret.
Le rappeur Manu Key se raconte dans une autobiographie riche en anecdotes sur Kery James, DJ Mehdi et les autres membres du collectif hip-hop Mafia K’1 Fry.
Dans son dernier roman, « Dans le ventre du Congo », l’auteur de « J’irai danser sur la tombe de Senghor » ausculte la relation post-coloniale entre la Belgique et la RDC.
Dans « GranDMèreDixNeuf et le secret du soviétique », son nouveau roman, l’Angolais Ondjaki raconte la vie d’un quartier à Luanda, où les sensations s’entremêlent.
C’est peu dire que l’année écoulée n’a pas été simple. Pour beaucoup, la lecture a représenté un exutoire de leur frustration pendant le confinement. Si vous les avez manqués, voici une sélection des livres les plus marquants pour attaquer 2021 du bon pied.
« Un jour idéal pour mourir », de Samir Kacimi, est pour la première fois traduit en français. L’histoire d’un journaliste algérien qui voit défiler devant ses yeux ses 40 ans d’existence dans un pays perclus de contradictions.
En 2019, « Munyal, les larmes de la patience » (éd. Proximité), de l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal remportait la première édition du prix Orange du livre en Afrique. En 2020, ce même roman portant désormais le titre « Les Impatientes », réédité par la maison française Emmanuelle Collas, figure dans le dernier carré des romans sélectionnés pour le prix Goncourt. Prix dont la remise, prévue le 10 novembre, pourrait être décalée en raison de la fermeture actuelle des librairies.
Alors que les débats sur l’école en France sont ravivés par l’assassinat du professeur Samuel Paty, Iman Bassalah et Rachid Zerrouki mettent en lumière dans deux ouvrages les élèves en grande difficulté, souvent laissés en marge.
Dans une biographie monumentale, l’historien britannique Sudhir Hazareesingh relate le parcours exceptionnel du général franco-haïtien, qui n’en finit pas de fasciner.