Après l’excellent « Un mariage américain », l’auteur africaine-américaine Tayari Jones confirme avec « Des baisers parfum tabac » son talent pour mettre en scène des situations fortes et des personnages complexes.
Dans « Vivants », la suite de « Rue des pâquerettes », Mehdi Charef nous immerge dans la France des populations immigrées. Un témoignage aussi touchant qu’instructif.
Dans une « Lettre à ma fille sur le racisme », l’écrivain canadien aux origines trinidadiennes et sud-est asiatiques David Chariandy dénonce les discriminations qu’il a subies toute sa vie.
Dans « Jacques et la corvée de bois », Marie-Aimée Lebreton retrace l’histoire d’un homme contraint à la guerre. Un deuxième roman aux influences camusiennes, dans une Algérie en transition.
Tout au long de son parcours d’auteure, et malgré le poids des injonctions, la Franco-Algérienne Tassadit Imache a suivi la ligne de son écriture et de ses questionnements.
Dans « Je suis Innocent », Pierre-François Kettler se penche sur le génocide des Tutsi à travers l’histoire de Jean, un Rwandais de 7 ans obligé de se cacher dans les marais pour échapper à ses bourreaux.
Le prix Orange du livre en Afrique, deuxième édition, a couronné le roman « C’est beau, la guerre », de Youssouf Amine Elalamy. Dans son douzième livre, l’écrivain marocain rend hommage aux réfugiés.
La diffusion du documentaire « Algérie, mon amour » de Mustapha Kessous déchaîne les passions sur les réseaux sociaux. Parmi les reproches faits au journaliste, celui de porter un regard occidental, depuis la France.
Avec « Falloujah », l’auteur franco-algérien Halim met en dessins le récit du Franco-Irakien Feurat Alani : son enfance, puis la guerre. Un récit familial, mais aussi une enquête journalistique sur les traces des armes de destruction massive utilisées par les Américains dans « la cité des mosquées ».
L’auteure franco-marocaine aborde la question des origines et des identités mêlées, qu’elle avait jusqu’alors choisi d’éviter. Et elle tombe juste : sans perdre de son acuité, elle épouse le point de vue de chacun avec la finesse qu’on lui connaît. Sa plume n’en prend que plus d’épaisseur.
Journaliste et écrivaine, la Franco-Marocaine Nassira El Moaddem est allée à la rencontre des habitants de Romorantin (France) et de sa propre histoire.
Journaliste au quotidien français L’Équipe et à RMC, Frédéric Hermel publie la biographie de Zinédine Zidane. Il a côtoyé la star du football de près et raconte l’homme, de ses origines modestes à sa famille en passant ses loisirs, pour aller au-delà des exploits en équipe de France ou au Real Madrid.
Subtil et poétique, « Tous tes enfants dispersés », de la romancière Beata Umubyeyi Mairesse, revient sur l’avant et l’après du génocide des Tutsis du Rwanda.
« Un mariage américain », best-seller de l’Américaine Tayari Jones, évoque avec subtilité la condition des Noirs aux États-Unis à travers l’épreuve d’un couple que la prison va séparer.
Avec « Rouge Impératrice », histoire d’amour, peinture du monde actuel et vision d’hypothétiques États-Unis d’Afrique, la romancière montre une nouvelle fois sa capacité à raconter des histoires intimes fortes et à questionner son époque. Rencontre avec une écrivaine rayonnante, habitée par son œuvre, alors que son roman est sélectionné pour le prix Goncourt 2019.
Colette Zytnicki examine à la loupe la vie à Draria, dans la banlieue d’Alger, entre 1830 et 1962. Un regard d’historienne sur des personnes ordinaires au sein du système imposé par la France.
Avec son précédent roman, « Le Fou du roi », Mahi Binebine nous avait ouvert les portes du palais de Hassan II. C’est une tout autre sorte de cour que l’on découvre dans « Rue du Pardon ».
« Rue des Pâquerettes » marque le grand retour à la plume de Mehdi Charef. Témoignage poignant sur la première génération d’immigrés algériens, ce premier volet d’une trilogie autobiographique jette un regard lucide sur l’Hexagone.
Avec son polar « L’outrage fait à Sarah Ikker », dans lequel un lieutenant marocain enquête sur le viol de sa femme, l’écrivain algérien Yasmina Khadra met au grand jour les bas-fonds de l’âme humaine.
Dans son dernier ouvrage, « Qui n’est pas raciste, ici ? », le Franco-Algérien Akli Tadjer revient sur sa rencontre avec une classe qui avait refusé, par xénophobie, de lire son roman « Le Porteur de cartable ».
Avec « Magic Bab el-Oued », son premier roman, la journaliste Sabrina Kassa capte l’énergie et le désespoir de la population algérienne tels qu’on les observe aujourd’hui dans la rue. Remarquable.
Parue en 1992 aux États-Unis, « Mon histoire », l’autobiographie de Rosa Parks, est enfin traduite en français. L’occasion de découvrir la militante qu’elle fut.
« Le chant noir des baleines » est le deuxième roman jeunesse de Nicolas Michel (journaliste à Jeune Afrique). L’amitié entre le jeune Léon et Tierno, tirailleur sénégalais, est la petite histoire qui rencontre la grande Histoire, le naufrage du paquebot « L’Afrique » en 1920. Une pépite où se conjuguent aussi intelligence et émotion.
Tout au long d’un récit aussi inclassable qu’implacable, Salman Rushdie s’empare des travers de notre époque pour les faire résonner avec les questionnements universels.