La victoire de l’opposant, qui doit encore être confirmée officiellement, a été reconnue par l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle. Il s’est exprimé lundi soir pour la première fois depuis le scrutin.
Une victoire au premier tour se dessine pour l’opposant, dont plusieurs candidats ont reconnu la victoire à l’issue de l’élection de ce dimanche 24 mars. Les résultats officiels sont toujours attendus. Son principal adversaire, Amadou Ba, se dit « certain » d’être au moins qualifié pour un deuxième tour.
Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures sur l’ensemble du territoire ce 24 mars, clôturant une journée de vote qui s’est déroulée dans le calme. Les premières estimations indiquent que le duel se jouera entre Bassirou Diomaye Faye et Amadou Ba.
La région la plus à l’est du Sénégal a fait le choix de la majorité depuis 2019. Les réalisations de Macky Sall y laissent pourtant une impression en demi-teinte, et le choix électoral de Kédougou et de ses environs pourrait s’en trouver mitigé.
L’opposant était l’un des favoris de la présidentielle de ce dimanche. Il est désormais sur le point d’être officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle. Il était pourtant méconnu des Sénégalais lorsqu’il a été placé en détention il y a près d’un an.
Courtisé depuis qu’il a été mis hors jeu de l’élection du 24 mars, Karim Wade vient d’officialiser le ralliement du Parti démocratique sénégalais (PDS) au candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye.
En Afrique de l’Ouest, le Sénégal fait encore figure d’exception. La menace jihadiste est pourtant bien réelle à la frontière orientale et des mouvements suspects ont déjà été signalés. Reportage dans cet Est que les autorités surveillent de près.
Il était donné hors-jeu de la course électorale. En dépit des attaques de ses détracteurs, l’ex-Premier ministre porte les couleurs de la majorité lors de la présidentielle, ce dimanche 24 mars. Retour sur la campagne mouvementée du candidat de Macky Sall.
Le 11 septembre 2023, deux personnes sont mortes lors d’une manifestation liée à la présence d’une entreprise minière étrangère dans cette région de l’est du Sénégal. Jeune Afrique s’est rendu dans le village de Khossanto, tout entier tourné vers l’exploitation aurifère, pour comprendre les événements.
En dépit de son or et de ses minerais, c’est l’une des régions les plus pauvres du pays. À la veille de la présidentielle du 24 mars, quelles sont les priorités des Kédovins ? Pour qui vont-ils voter ? Reportage.
Le leader du Pastef et son bras droit, candidat à la présidentielle du 24 mars, se sont exprimés pour la première fois depuis leur sortie de prison. Ils entament dès samedi 16 mars leur tournée à travers le Sénégal.
La Cour a jugé irrecevables les requêtes du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés, qui tentaient de suspendre les décrets présidentiels fixant la date de l’élection.
Plusieurs ex-membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont annoncé mercredi la création d’un « cadre de concertation », mais celui-ci a été snobé par leur formation d’origine. Ils appellent leurs compagnons à s’unir au second tour de l’élection.
Le parti de Macky Sall a renouvelé officiellement sa confiance à son candidat. Mais depuis le début de la campagne, l’ancien Premier ministre apparaît fragilisé au sein même de BBY. Coulisses.
Jamais un absent n’aura été aussi présent. Écarté du scrutin du 24 mars, l’opposant, qui a joué un rôle crucial dans son report, tente désormais d’en empêcher la tenue.
Le texte polémique a été adopté mercredi 6 mars en fin de journée, à 94 voix pour, 49 contre et 3 abstentions. La loi pourrait permettre à Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye de sortir de prison.
Présenté comme une mesure d’apaisement, ce projet de loi divise au sein de la majorité et de l’opposition. Il est, en outre, rejeté par les ex-détenus politiques comme par les familles des victimes tuées en marge des manifestations.
Le dialogue national initié par Macky Sall, censé dégager un consensus sur le processus électoral, s’est achevé le mardi 27 février. Ses participants proposent que la présidentielle ait lieu début juin, et que le président sortant reste au pouvoir jusqu’à sa tenue.
Le chef de l’État sénégalais a appelé à l’ouverture, le 26 février, de « concertations nationales » pour déterminer la date et les modalités de l’élection présidentielle. Problème : la quasi-totalité des candidats refusent d’y participer.
Le chef de l’État a déclaré qu’il ne comptait pas poursuivre son mandat après son terme. Il a convoqué un dialogue national lundi 26 février pour fixer la date de l’élection présidentielle.
La communauté internationale exhorte le chef de l’État à fixer rapidement une nouvelle date pour le scrutin présidentiel, qui devait se tenir le 25 février. Ce qui ne manque pas d’agacer Dakar.
Le Conseil constitutionnel a annulé, jeudi, le report de l’élection présidentielle décidée par le chef de l’État. Projecteur sur les sept femmes et hommes qui le composent.
Le Conseil constitutionnel a annulé le 15 février le report du scrutin et invité les « autorités compétentes » à l’organiser « dans les meilleurs délais ». Une expression qui laisse libre cours à diverses interprétations.
Écarté de la présidentielle au Sénégal, l’opposant a réussi, depuis Doha, à bouleverser l’ensemble du processus électoral dans son pays. Avec le concours, à Dakar et ailleurs, de plusieurs responsables acquis à sa cause.
Un rassemblement organisé vendredi 9 février à Dakar a été immédiatement dispersé par les forces de l’ordre. Plusieurs recours ont été déposés par l’opposition pour protester contre l’annulation du scrutin initialement prévu le 25 février.
Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Le scrutin a finalement été repoussé au 15 décembre 2024 par l’Assemblée nationale. Jeune Afrique revient sur les causes et les conséquences de cette décision qui précipite le pays dans une crise inédite.
L’Assemblée nationale a adopté dans la soirée du 5 février une proposition de loi visant à reporter le scrutin initialement prévu le 25 février prochain. Le vote s’est déroulé en l’absence de l’opposition, escortée en dehors de l’hémicycle par les gendarmes.
L’opposant sénégalais a déposé le 16 janvier la réclamation contre Karim Wade à l’origine de son invalidation. Désormais mobilisé contre le report de l’élection annoncé par le chef de l’État, il décrit un pays « au bord de la rupture ».