L’opposant à Macky Sall a été interpellé par la gendarmerie ce vendredi 28 juillet dans la capitale sénégalaise. Il était menacé d’une arrestation depuis sa condamnation à deux ans de prison ferme, le 1er juin.
Il a été remis en liberté le 21 juillet. Baye Modou Fall, alias « Boy Djinné », était le détenu le plus connu du Sénégal. Arrêté à de maintes reprises pour vols, il se serait déjà évadé douze fois. Une façon d’alerter sur ses conditions de détention.
Opposants à Macky Sall sans toutefois l’honnir, en délicatesse avec l’aile radicale de Yewwi Askan Wi, le duo de Taxawu Sénégal s’est réparti les rôles en vue de la présidentielle de février 2024.
Certains membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi reprochent au candidat à la présidentielle d’avoir orchestré le rejet de leur liste lors des législatives en 2022. Des attaques « malhonnêtes », selon l’entourage de l’ancien maire.
L’ancien allié du chef de l’État a récupéré son costume d’opposant en avril dernier. Candidat à l’élection présidentielle pour la 4e fois, le patron du parti Rewmi peut-il encore convaincre les Sénégalais ?
Au lendemain de l’annonce de la non-candidature du président Macky Sall, l’ancienne Première ministre, qui avait fait de la lutte contre le troisième mandat son cheval de bataille, appelle à poursuivre la mobilisation pour l’organisation d’une présidentielle « libre et inclusive ».
Le Pastef d’Ousmane Sonko refuse d’envisager un candidat alternatif pour la présidentielle de 2024, alors que l’opposant peut être arrêté à tout moment. Et ce en dépit de la décision de Macky Sall de ne pas se présenter.
Les messages positifs se sont multipliés depuis que le chef de l’État a déclaré qu’il ne serait pas candidat en 2024. Soulagés, ses adversaires se disent néanmoins décidés à s’assurer que l’élection se déroule dans les meilleures conditions.
Après des mois de spéculations sur ses intentions, le président sénégalais a finalement déclaré lundi soir à la télévision nationale qu’il ne briguerait pas de troisième mandat à la présidentielle de février 2024.
Le président Adama Barrow s’est engagé à mettre en place le bureau du procureur spécial qui jugera les crimes commis sous le régime de son prédécesseur.
La décision de justice par laquelle l’opposant sénégalais a été condamné à deux ans de prison a été diffusée ce mercredi. En principe, il peut désormais être arrêté à tout moment.
Le signal télévision du groupe de presse a été suspendu le 1er juin pour une durée d’un mois, une première au Sénégal. Une « coupure politique », dénonce son PDG, Cheikh Niasse.
Déployée dans les rues de Dakar lors des émeutes qui ont suivi la condamnation d’Ousmane Sonko, au début de juin, la grande muette tente de rester à l’écart des soubresauts qui agitent le Sénégal. Parviendra-t-elle à conserver sa neutralité en cas de nouvelles tensions ?
Le chef de l’État sénégalais a déclaré le 21 juin vouloir « [marcher] vers la victoire en 2024 ». Sans toutefois préciser s’il comptait se présenter lui-même à la présidentielle, prévue dans huit mois.
L’ex-procureur spécial de la Cour qui a condamné Karim Wade est candidat à la présidentielle de 2024. Alors que le pays est encore agité par la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, il dénonce le manque d’indépendance de la justice.
Le coordinateur du mouvement citoyen Y’en a marre est l’un des leaders de la plateforme F24, mobilisée contre un éventuel troisième mandat du président sénégalais. À la veille de la marche interdite du 10 juin à Dakar, il répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Confronté pour la deuxième fois de son mandat à de violentes manifestations, le président a pour l’instant semblé garder le contrôle de la situation. Face à lui, l’opposition a appelé à de nouvelles manifestations.
L’opposant sénégalais, qui n’a pas quitté son domicile dakarois depuis le 28 mai dernier, demeure en contact régulier avec son entourage. La tension de ces derniers jours est en partie retombée, mais la menace d’une arrestation continue de peser sur lui.
En dépit d’une baisse des tensions depuis le 4 juin, la situation reste instable au Sénégal après la condamnation d’Ousmane Sonko. Sécurité, stratégie politique, communication… Sur qui s’appuie le chef de l’État pour garder la main ?
La police nationale a accusé des « civils armés » de se battre aux côtés des manifestants lors des heurts qui ont suivi la condamnation d’Ousmane Sonko. Des images prouvent pourtant que certains d’entre eux évoluent aux côtés des forces de l’ordre.
La tension reste vive deux jours après la condamnation d’Ousmane Sonko, alors que les émeutes ont déjà fait au moins 15 morts. Manifestants et internautes parviennent toutefois à contourner le blocage des réseaux sociaux.
L’opposant, qui peut être arrêté « à tout moment », demeure reclus dans son domicile dakarois depuis sa condamnation. Les violences entre manifestants et forces de l’ordre ont déjà fait neuf morts dans le pays.
L’opposant sénégalais a été reconnu coupable « de corruption de la jeunesse » ce jeudi 1er juin. Il a en revanche été acquitté des faits de viol dont il était accusé.
Le procès pour viols de l’opposant sénégalais, prévu ce mardi, a été renvoyé au 23 mai prochain. Ses avocats ont assuré qu’il serait présent lors de la prochaine audience si sa sécurité était assurée.
Depuis le premier jour, l’opposant et ses partisans dénoncent une machination politique orchestrée au sommet de l’État. L’accusé parviendra-t-il à en convaincre ses juges ?
En mars 2021, alors que les partisans d’Ousmane Sonko redoutent son placement en détention provisoire, des émeutes éclatent à travers le Sénégal. Mais pendant plusieurs mois, la justice fera du surplace.
En février 2021, la jeune Adji Sarr porte plainte pour viol contre l’opposant sénégalais. Protégé par l’immunité parlementaire, celui-ci dénonce une tentative de liquidation politique.
Alors que s’ouvre ce mardi 16 mai à Dakar le procès pour viols de l’opposant Ousmane Sonko face à la jeune Adji Sarr, Jeune Afrique revient sur la saga politico-judiciaire qui, depuis 2021, agite le Sénégal.