Depuis le premier jour, l’opposant et ses partisans dénoncent une machination politique orchestrée au sommet de l’État. L’accusé parviendra-t-il à en convaincre ses juges ?
En mars 2021, alors que les partisans d’Ousmane Sonko redoutent son placement en détention provisoire, des émeutes éclatent à travers le Sénégal. Mais pendant plusieurs mois, la justice fera du surplace.
En février 2021, la jeune Adji Sarr porte plainte pour viol contre l’opposant sénégalais. Protégé par l’immunité parlementaire, celui-ci dénonce une tentative de liquidation politique.
Alors que s’ouvre ce mardi 16 mai à Dakar le procès pour viols de l’opposant Ousmane Sonko face à la jeune Adji Sarr, Jeune Afrique revient sur la saga politico-judiciaire qui, depuis 2021, agite le Sénégal.
Au Sénégal, le contentieux entre la communauté lébou de Ngor et les gendarmes à propos de l’occupation d’un terrain a débouché sur de violentes émeutes dans l’ouest de Dakar. L’État a proposé un compromis, mais les habitants ne décolèrent pas.
L’opposant sénégalais a été condamné ce lundi à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique. Une peine qui pourrait bien le rendre inéligible à la prochaine présidentielle, prévue en février 2024.
L’opposant sera jugé lundi en appel dans le dossier de diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Parviendra-t-il à éviter l’inégibilité, esquivée de justesse lors du jugement en première instance ?
À l’approche de la présidentielle sénégalaise, la mobilisation des habitants de la capitale est essentielle pour les partis d’Ousmane Sonko comme de Macky Sall, lors des meetings mais aussi des manifestations.
Depuis le début des déboires judiciaires d’Ousmane Sonko, plusieurs magistrats ont été saisis, puis dessaisis, des dossiers brûlants de viol et de diffamation dans lesquels il est mis en cause. Retour sur plus de deux ans d’un ballet judiciaire qui alimente les accusations d’une justice aux ordres.
Célèbre attraction touristique située à quelques kilomètres de Dakar, le lac Retba a perdu son emblématique couleur. Et c’est désormais tout son écosystème, confronté à la montée des eaux, qui se voit menacé. Reportage.
Mariétou Dieng, l’unique députée du parti Rewmi, a annoncé qu’elle quittait le groupe parlementaire présidentiel, qu’un seul siège séparait numériquement de l’opposition.
Nommé à la tête des armées nationales, ce général de 59 ans présente un profil atypique. Féru de philosophie et de poésie, il est considéré comme l’un des cerveaux de la doctrine anti-terroriste du pays.
Au Sénégal, plusieurs communautés de pêcheurs se sont affrontées début avril dans les villes côtières de Kayar et Mboro. Un conflit lié aux méthodes de pêche utilisées par certains acteurs, qui témoigne avant tout de la raréfaction du poisson dans les eaux sénégalaises.
Prévu ce lundi, le procès en appel de l’opposant sénégalais, jugé pour diffamation, a été renvoyé au 8 mai prochain. Ses avocats avaient dénoncé la rapidité avec laquelle la justice avait fixé une nouvelle audience.
L’avocat américain a publié en novembre l’ouvrage « To catch a dictator », qui retrace son long combat contre l’ancien président tchadien. Il se souvient du jour où celui-ci a finalement été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité.
La première tranche de la ville futuriste portée par le chanteur Akon devait être livrée fin 2023. Mais à ce jour, pas un seul coup de pioche n’a été donné. Premier volet de notre enquête.
Face au retard pris par le chantier de la smart city, les autorités sénégalaises ne dissimulent plus leur agacement, lequel pourrait bien, sous peu, sonner le glas du Wakanda rêvé par Akon. Deuxième volet de notre enquête.
L’ancienne capitale du pays, pourtant inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000, se dégrade d’année en année. Un patrimoine d’autant plus difficile à sauvegarder qu’il peut être bien encombrant. Reportage.
Au lendemain d’une polémique portant sur un don financier que Macky Sall aurait fait à Marine Le Pen en janvier – ce que le président sénégalais nie catégoriquement –, la question de l’utilisation et, surtout, du contrôle des « fonds spéciaux » se pose avec acuité.
L’opposant sénégalais, qui doit être jugé le 30 mars pour diffamation, a renforcé son équipe d’avocats en faisant appel notamment à Juan Branco, connu pour son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France.
Le procès de l’opposant, accusé de diffamation, a été renvoyé au jeudi 30 mars. L’audience s’était ouverte dans une ville quadrillée par les forces de l’ordre. Des heurts avec les manifestants ont été rapportés.
L’opposant sénégalais, qui doit comparaître jeudi devant la justice pour « diffamation » contre le ministre Mame Mbaye Niang, a été empêché de sortir de son domicile dakarois par les forces de l’ordre.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
Le premier opposant du pays se prépare activement à la présidentielle de 2024, pour laquelle il entend être candidat. Les plaintes à son encontre, pour viols et diffamation, ne semblent pas freiner sa détermination.
Le sommet de l’Union africaine, qui s’est achevé le 19 février, a été le théâtre d’un intense lobbying des dirigeants présents… Et de quelques remous lors de la conférence des chefs d’État. Coulisses.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
Le Comorien Azali Assoumani a succédé au Sénégalais Macky Sall au cours d’un sommet marqué par les questions sécuritaires et la volonté de trouver une issue à l’interminable crise libyenne.