Ils ont permis à Mamadi Doumbouya de renverser Alpha Condé et, aujourd’hui encore, le président n’a confiance qu’en eux. Surentraînés et suréquipés, les hommes du Groupement des forces spéciales (GFS) sont au cœur du pouvoir.
Le président de l’UFDG dénonce la gouvernance de Mamadi Doumbouya qu’il accuse de vouloir rester au pouvoir « le plus longtemps possible ». Il a reçu Jeune Afrique à Dakar, où il réside par intermittence depuis qu’il a quitté la Guinée.
Depuis sa prise de pouvoir en septembre 2021, le colonel a mis sur place une équipe de communication resserrée, mobilisée pour redorer son blason et celui de la transition guinéenne. Tour d’horizon.
Le bras de fer se poursuit entre Conakry et la Cedeao, qui a décidé, le 22 septembre, d’imposer des sanctions à la Guinée. Le président de la transition évolue sur une ligne de crête, il le sait, mais reste pour l’instant campé sur ses positions. À quel prix ?
Dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la garde présidentielle comparaît aux côtés de dix co-accusés, dont l’ex-président de la transition. Celui-là même qu’il avait tenté d’assassiner en lui tirant une balle dans la tête.
Le nouveau Premier ministre a été chargé par Mamadi Doumbouya de diriger le « cadre de dialogue national inclusif », déjà boycotté par les principaux partis politiques.
Plus d’un an après le coup d’État, le Comité national du rassemblement pour le développement, qui gère le pays, n’a toujours pas publié la liste de ses membres. Sans doute parce que ceux-ci pourraient être les premiers visés par les sanctions de la communauté régionale.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Le président de la transition a reçu ce mercredi le procureur de la Cour pénale internationale en marge de l’ouverture du procès du massacre du 28 septembre 2009.
Ce procès annoncé comme historique s’est ouvert treize ans après les faits. Une occasion pour ce pays de rompre avec un long cycle d’impunité et de liens décriés entre justice et politique.
Le procès du massacre du 28 septembre s’ouvre ce mercredi à Conakry. Quels sont les principaux éléments du dossier qui implique l’ex-président de la transition Moussa Dadis Camara, et plusieurs de ses proches ?
Treize ans après avoir reçu une balle dans la tête et été contraint de quitter le pays, le capitaine est revenu dimanche à Conakry. Son procès, aux côtés de dix co-accusés, pour les crimes commis le 28 septembre 2009, débutera ce mercredi.
Le tribunal de Dakar a confirmé ce mercredi 21 septembre la condamnation du maire de la capitale sénégalaise à deux ans de prison, dont six mois fermes, pour le meurtre de Ndiaga Diouf, en 2011. Un verdict qui met un point final à une affaire judiciaire vieille de plus de dix ans.
Elle est l’une des surprises du nouveau gouvernement. Oulimata Sarr, jusqu’ici directrice régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar, a remplacé Amadou Hott à l’Économie. Novice en politique, son expertise et son entregent lui permettront-ils de relever le défi ?
Un gouvernement « de défi et de combat » de 38 membres, dont 8 femmes, a été nommé le 17 septembre au soir. Si les occupants des principaux postes ont été maintenus, de nouveaux noms font leur apparition.
En choisissant un proche de sa famille pour présider l’Assemblée nationale, le chef de l’État a surpris tout le monde. Y compris dans ses rangs. Décidé à faire respecter ses consignes, Macky Sall n’a pas hésité à mettre ses députés sous surveillance jusqu’au vote final.
S’ils ont échoué à remporter la présidence de l’Assemblée, les adversaires du chef de l’État se disent déterminés à incarner une rupture. Et haussent déjà le ton.
Le vote pour le perchoir a tourné au pugilat ce 12 septembre, l’opposition et la coalition présidentielle se livrant à un vigoureux bras de fer. C’est finalement un proche de Macky Sall qui a remporté le scrutin, boycotté par les adversaires du chef de l’État.
Le président gambien s’est engagé à juger les responsables des crimes commis sous la dictature de son prédécesseur, dont l’ancien autocrate lui-même. Ce dernier sera-t-il extradé ? Voici les détails du dispositif mis en place.
Arrivés presque simultanément sur le marché sénégalais, la société russe Yango et la start-up française Heetch tentent de s’imposer. Avec des stratégies différentes.
Il y a un an, juste après avoir renversé Alpha Condé, le militaire promettait de « faire l’amour à la Guinée ». À la tête d’un régime opaque et autoritaire, il a sonné la fin de la lune de miel.
Galvanisés par leurs scores aux élections législatives du 31 juillet, les adversaires de Macky Sall espèrent porter leur candidat au perchoir. Encore faudrait-il qu’ils parviennent à présenter un front uni face à la majorité.
Radié de l’armée pour s’être exprimé publiquement sur la plainte pour viol visant Ousmane Sonko, l’ex-gendarme a accepté de raconter à Jeune Afrique les événements qui ont conduit à sa disgrâce.
Au lendemain des élections législatives du 31 juillet, des militantes s’organisent pour obtenir la modification d’articles controversés du code de la famille. Au risque d’irriter les leaders religieux.
Avec le récent ralliement de Pape Diop à sa majorité, Macky Sall continue son lent travail de rabibochage avec ses anciens partenaires libéraux. Seuls l’ancien président et son fils, Karim Wade, résistent encore.
L’ancien maire de Dakar Pape Diop a rallié le pouvoir ce jeudi soir. Un choix décisif, puisqu’il permet au camp présidentiel d’obtenir 83 sièges, soit la majorité absolue.
Ils sont recrutés par les partis ou par les candidats, dont ils assurent la sécurité. Mais parfois, ces agents (sans formation) chargés de faire régner l’ordre provoquent plus de violences plus qu’ils n’en jugulent.
Dans l’attente des résultats provisoires des législatives de dimanche, une cohabitation ne semble pas impossible à l’Assemblée nationale. Une victoire de l’opposition marquerait une première dans l’histoire du pays.