Depuis qu’une colonne des Fama et de ses supplétifs russes a pris la direction du fief des rebelles dans le nord du Mali, dans l’espoir de laver l’affront de la fin juillet, les deux camps s’invectivent sur les réseaux sociaux.
Accusées d’activités subversives, de corruption, ou encore d’injures publiques, plusieurs personnalités critiques de la junte d’Assimi Goïta sont emprisonnés dans une aile dédiée de la maison centrale d’arrêt de Bamako.
Deux cars de transport ont été détournés par des présumés jihadistes sur la RN 15 entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du pays. Certains de leurs passagers ont été libérés, mais la plupart sont toujours détenus par leurs ravisseurs.
Pierre angulaire de l’avènement démocratique malien, l’Association des élèves et étudiants (AEEM) a été dissoute en mars par les colonels au pouvoir. Une décision qui, sous couvert de lutte contre la violence en milieu universitaire, révèle la volonté de démanteler un « État dans l’État » menaçant le pouvoir.
Après le mois de Ramadan débutera un grand débat national au Mali. Réunissant toutes les communautés, il a pour vocation de réaliser ce que les précédents dialogues n’ont jamais réussi : instaurer une paix durable à travers tout le pays.
Avec ses nombreux (petits) acteurs et , surtout, la démocratisation de l’usage des smartphones, l’industrie du jeu à le vent en poupe. Mais elle reste freinée par… les délestages !
L’artiste d’origine martiniquaise représentera la France à la Biennale d’art contemporain de 2024. Il expose actuellement ses créations créoles à Grenoble.
« Raconter l’invisible », tel est le défi que s’est lancé le peintre malien dont l’œuvre, marquée par la quête identitaire et la résilience du peuple malien face à la guerre, s’adresse à tous.
Alors que la mise en œuvre de l’accord de paix est au point mort, la rétrocession à l’armée malienne des camps de la Minusma, en particulier à Ber, fait courir le risque d’une reprise des hostilités entre les groupes indépendantistes et Bamako.
La filiale du géant bancaire marocain a été victime d’un piratage, rendu public début février. Jeune Afrique, qui a eu accès à des informations privilégiées, dévoile l’ampleur d’une attaque visant VIP, groupes et institutions, de Choguel Maïga à l’ambassade de France, en passant par Orange, TotalEnergies et Azalaï.
Il n’y aura pas eu d’anniversaire pour la mort de l’icône du reggae, la crise sanitaire et politique a coupé le son des rastas sur la colline de Bamako.