Alors que le pays est toujours dans l’attente de résultats officiels, la victoire du parti au pouvoir a été reconnue par l’ensemble de ses adversaires.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé l’interdiction d’un ouvrage sur la région, écrit par une historienne française. Moyen d’éviter la « déstabilisation » du pays ou tactique électoraliste à la veille des législatives anticipées du 17 novembre ?
En campagne dans son fief de Ziguinchor, le Premier ministre a annoncé en octobre dernier le lancement du « Plan Diomaye pour la Casamance », qui vise à faciliter le retour des déplacés de la guerre. En parallèle, les discussions se poursuivent dans le plus grand secret entre le gouvernement sénégalais et les derniers groupes rebelles.
Le Premier ministre sénégalais espère faire carton plein, le 17 novembre, dans la ville de Ziguinchor, où son binôme, Bassirou Diomaye Faye, avait été plébiscité lors de la présidentielle en mars dernier.
Après près de vingt ans d’expérience en tant que travailleur social dans les îles Canaries, le journaliste Mame Cheikh Mbaye a suivi le parcours du combattant d’un jeune homme qui a effectué la traversée depuis le Sénégal.
Fondé il y a dix ans, le parti d’Ousmane Sonko est désormais au pouvoir. Et va tenter de remporter, seul, les législatives du 17 novembre. Reste à savoir s’il aura les moyens de se passer d’alliés.
L’ancien secrétaire général du ministère des Mines a disparu le 17 octobre à Conakry. Sans que l’on sache pour l’instant si cet ex-fonctionnaire reconverti dans le conseil a été enlevé en raison de ses activités professionnelles ou s’il fait les frais de sa proximité supposée avec l’ancien président, Alpha Condé.
La jeune femme, qui a porté plainte contre son époux pour « coups et violences », l’avait menacé de diffuser des vidéos intimes afin qu’il cesse de la harceler. Elle a été condamnée et incarcérée à Dakar.
LE JOUR OÙ – Le 19 juillet 2011, des hommes armés tentaient de prendre d’assaut le domicile du président guinéen, depuis renversé. Aujourd’hui Premier ministre, Bah Oury revient pour Jeune Afrique sur cet épisode qui a marqué le début de cinq années d’exil.
Pour Maurice Soudieck Dione, professeur agrégé en sciences politiques, l’organisation des législatives anticipées du 17 novembre ouvre la voie à de nouvelles alliances et dynamiques dans le jeu électoral national.
Les Sénégalais ont élu en mars dernier le plus jeune président de l’histoire du pays : Bassirou Diomaye Faye a 44 ans. Une preuve du renouvellement de la classe politique ? Pas si sûr…
Était-ce mal le connaître ? L’ancien chef de l’État, qui avait pourtant annoncé son intention de se retirer de la vie politique, a pris la tête d’une nouvelle coalition d’opposition au régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Le président de la transition a mené des réformes militaires dès son arrivée au pouvoir et renforcé en priorité ses fidèles forces spéciales. Au risque de menacer l’équilibre précaire de l’armée. Plongée dans les secrètes sphères sécuritaires guinéennes.
Plusieurs responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal, que mène l’ancien président sénégalais, ont exprimé leur mécontentement après la publication des listes électorales.
Les journalistes et l’opposant accusés de diffamation et diffusion de fausses nouvelles ont été relâchés le 3 octobre. Leur convocation avait été unanimement condamnée.
En attendant le référendum constitutionnel, préalable indispensable à la tenue d’une présidentielle en 2025, la pression monte à Conakry, et le pouvoir du président de la transition se raidit.
Tandis que leurs adversaires dénoncent une « coprésidence qui ne dit pas son nom » et questionnent l’équilibre du tandem qu’ils ont choisi de former, le chef de l’État et son Premier ministre entendent bien gouverner à deux.
Après deux ans de débats, la justice guinéenne a rendu son verdict, ce 31 juillet, dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Jeune Afrique analyse les enseignements et la portée de ce procès qualifié d’historique, ainsi que les interrogations qu’il continue de susciter.
En fuite depuis novembre 2023, l’ennemi public numéro 1 de la junte dirigée à Conakry par Mamadi Doumbouya a été arrêté, mardi 17 septembre, au Liberia.
En Guinée, les autorités ont su s’accommoder de partenaires diplomatiques et économiques aux intérêts divergents et sont parvenues, en dépit de certaines dérives, à faire figure de bon élève parmi les transitions ouest-africaines.
Le parti au pouvoir part en position de force vers le scrutin du 17 novembre, convoqué jeudi soir par Bassirou Diomaye Faye. Face à lui, une opposition ragaillardie, qui ne dispose que de deux mois pour se recomposer.
Deux ans après les dernières législatives, le président sénégalais a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. La date des élections anticipées est fixée au 17 novembre.
L’ancien candidat à la présidentielle au Sénégal a posé les bases de la création d’un nouveau parti ce 9 septembre à Dakar, lors d’une cérémonie aux airs de pré-campagne.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Nommé par Mamadi Doumbouya le 27 février, l’ancien opposant doit composer avec une équipe qu’il n’a pas (totalement) choisie. Mais il s’est assuré d’avoir auprès de lui des hommes et des femmes de confiance.
L’ACTU VUE PAR – Trois ans après le coup d’État de Mamadi Doumbouya, l’analyste politique Gilles Yabi examine la trajectoire de la transition guinéenne dans le contexte sous-régional.
La proposition de loi sur la suppression de deux institutions « budgétivores » a été rejetée le 2 septembre par les députés. Cela ouvre-t-il la voie à une dissolution de l’Assemblée ?
Las de voir la compagnie nationale sous perfusion de l’État, le nouveau président sénégalais espère pouvoir stopper l’hémorragie. Au programme, le changement de directeur général et la mise en place d’une nouvelle stratégie. Cela sera-t-il suffisant ?
La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.