L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Le président de l’Alliance nationale pour le changement affirme avoir été la cible d’une « tentative d’assassinat » orchestrée par les forces de l’ordre, mercredi au premier jour des manifestations lancées à l’appel de l’opposition. Une posture victimaire, selon le gouvernement.
Les agents du secteur de la santé poursuivent depuis plusieurs semaines des grèves à répétition au Togo. Pour la première fois depuis le début du mouvement, les syndicats réclament le départ du ministre de la Santé. Malgré quelques mesures mises en place, la situation dans les structures sanitaires publiques se dégrade chaque jour un peu plus.
De deux il y a encore quelques mois, les fournisseurs d’accès internet au Togo sont passés à quatre, le 22 mars. C’est le résultat de la politique d’ouverture du marché décidée par le gouvernement avec pour objectif affiché d’améliorer l’accès à internet et faire baisser les prix pour les consommateurs.
Le dialogue politique togolais devrait reprendre dès ce lundi 26 mars, un mois après sa suspension pour consultations bilatérales. La communauté internationale se mobilise depuis quelques jours pour convaincre les deux parties de reprendre les discussions afin de mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis sept mois.
À côté de l’opérateur public historique Togo Telecom et du privé Café informatique, un nouvel acteur, Teolis, a fait son entrée fin février dans le cercle très fermé des fournisseurs d’accès à Internet au Togo. Jeune Afrique a rencontré son président, Michel Bagnah.
Au tribunal de Lomé, une nouvelle chambre spéciale a été créée pour traiter le recouvrement des « petites créances », de moins d’un million de francs CFA. Objectif : accélérer les procédures et diminuer les frais pour les justiciables concernés.
La première journée du dialogue inter-togolais s’est achevée ce lundi soir avec quelques avancées, notamment sur les mesures d’apaisement et sur la participation du gouvernement au dialogue. Parmi les décisions notables : la libération de 45 manifestants détenus.
Six mois après les manifestations organisées par le Parti national panafricain (PNP) qui ont marqué le déclenchement de la crise politique au Togo, le dialogue politique s’ouvre ce lundi en présence du président ghanéen, Nana Akufo-Addo. Des discussions qui devraient durer une dizaine de jours et lors desquelles douze points doivent être abordés.
Après des semaines d’incertitude, les travaux préliminaires au dialogue entre les différents acteurs de la crise politique se sont ouverts jeudi à Lomé. Plusieurs points ont été abordés durant cette rencontre présidée par l’envoyé spécial du chef de l’État ghanéen, le ministre Albert Kan-Dapaah.
Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, qui a dirigé le parlement de la transition au Togo, est intervenu ce mercredi pour appeler le président Faure Gnassingbé à partir en 2020, alors que s’ouvre ce jeudi le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.
C’est un mouvement qui s’inspire clairement du Balai citoyen burkinabè ou du Y’en a marre sénégalais. Comme ces collectifs, Togo Debout veut ratisser large et entend mobiliser notamment les déçus de la classe politique. L’objectif déclaré : l’avènement d’une « véritable démocratie » au Togo et une « transition démocratique ».
Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition des quatorze partis de l’opposition togolaise, revient pour Jeune Afrique sur les conditions de l’ouverture du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, annoncé pour le 15 février, alors que les manifestations contre le régime du président Faure Gnassingbé continuent dans le pays.
Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative au Togo, revient pour Jeune Afrique sur le dialogue prévu par les pays médiateurs entre le président Faure Gnassingbé et l’opposition, prévu le 15 février prochain, pour mettre un terme à la crise que traverse le pays depuis août 2017.