Pour poursuivre sa croissance, le groupe bancaire panafricain veut devenir la banque de référence du commerce continental, s’appuyant sur une digitalisation accrue. Une stratégie qui n’est pas sans risque.
Malgré plusieurs bouleversements et avec un nouveau président du conseil d’administration, la banque panafricaine poursuit sa politique de développement, qui lui a fait franchir les 2 milliards de dollars de revenus en 2023.
Le ministère tunisien du Commerce promet de jouer les passerelles entre les produits iraniens et le marché africain. Cette stratégie, si elle se confirme, marquerait un tournant commercial majeur pour Tunis. Pour l’heure, elle suscite surtout des craintes.
Le rapprochement du groupe de Vincent Bolloré et de MultiChoice ainsi que l’arrivée de la TV par Internet s’accompagnent d’une explosion du contenu local, dont tout le monde ne bénéficie pas.
L’institution financière détenue par plusieurs États émettra des obligations en monnaies africaines pour financer les infrastructures du continent. Un big bang financier attendu par de nombreux acteurs.
Les autorités tunisiennes restreignent l’accès aux transferts d’argent pour les migrants, estimés à 2 milliards de dollars par an. Ces derniers passent donc désormais par des circuits illégaux.
La Tunisie vise au moins 850 millions d’euros pour son emprunt national 2024. Mais c’est beaucoup plus, numériquement et symboliquement, qui est espéré.
La banque voit sa stratégie de diversification géographique et sectorielle porter ses fruits. Plus que jamais, le groupe basé à Lomé est la référence financière sur le continent.
Pour de nombreuses capitales continentales, les sociétés chinoises ne sont plus l’alpha et l’oméga de l’offre internationale. Un nouveau rapport de force s’installe, tandis que la Chine se veut plus discrète sur le continent, par contrainte économique.
Le leader français de l’énergie, qui voit certains de ses projets marocains au point mort, a choisi la Tunisie pour la première implantation hors d’Europe de sa filiale spécialisée dans le solaire. Et ce, malgré des retards là aussi accumulés par le pays dans ce secteur.
En 2023, plus de la moitié des bénéfices du groupe d’Othman Benjelloun viennent de son activité en Afrique subsaharienne, laquelle ne cesse de croître financièrement et géographiquement.
À peine un an après sa nomination, Moez Hadj Slimen a quitté, mercredi, son poste de directeur général de la BIAT. Un changement qui annonce le départ probable d’Ismaïl Mabrouk, à la tête du conseil d’administration de la première banque du pays.
Le milliardaire sud-africain et patron du football continental pourrait aider Canal+ à acquérir le leader africain de la TV payante en zone anglophone. Un choix stratégique qui n’est pas sans risque.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
Après l’échec d’une première offre le 1er février, Canal+ présente une contre-proposition pour acquérir le géant sud-africain MultiChoice. L’opération apparaît cette fois mieux embarquée.
En Tunisie, la société d’ingénierie traverse une forte période de turbulences après l’arrestation de son fondateur Mohamed Frikha. Les investisseurs craignent l’arrêt de ses ambitieux projets spatiaux et technologiques.
Si Pretoria et Rabat sont les leaders incontestés de la production de véhicules neufs sur le continent, d’autres acteurs locaux cherchent à se placer sur ce marché à fort potentiel, dans une industrie en pleine mutation.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
Numéro un du marché francophone de la télévision payante, le groupe contrôlé par le Français Vivendi a lancé une offre pour acquérir le leader en Afrique anglophone, MultiChoice, afin de devenir un acteur mondial de référence.
Les Africains perçoivent l’assurance comme une contrainte. Dans les agences, les professionnels continuent d’en avoir une pratique très classique. Pourtant tous les ingrédients sont là pour dynamiser un marché prometteur.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
Poids des grands groupes familiaux, ententes illicites… Le rapport de l’organe intergouvernemental dresse en Tunisie un tableau alarmant du fonctionnement bancaire. La société civile et les autorités préparent la riposte, chacun à sa façon.
Le tunisien Magasin général a fermé sa filiale d’e-commerce, Founa, pas assez rentable. L’enseigne du groupe Bayahi n’abandonne pas le secteur pour autant, en s’associant à l’algérien Yassir.
Incontournable en Afrique de l’Ouest, Canal+ est aussi présent sur le reste du continent, via sa participation majoritaire dans le sud-africain Multichoice. Il s’agit de garder son avance sur la concurrence, de plus en plus vive.
En Tunisie, le récent mandat de dépôt émis contre un ancien dirigeant du holding étatique responsable des biens confisqués de la révolution relance la question de la mauvaise gestion des anciennes sociétés du clan Ben Ali.
La banque française peine à convaincre avec sa stratégie mondiale, jugée conservatrice. Sur le continent, elle renforce ses bastions et se déleste de ses filiales jugées non essentielles.