En 2023, plus de la moitié des bénéfices du groupe d’Othman Benjelloun viennent de son activité en Afrique subsaharienne, laquelle ne cesse de croître financièrement et géographiquement.
À peine un an après sa nomination, Moez Hadj Slimen a quitté, mercredi, son poste de directeur général de la BIAT. Un changement qui annonce le départ probable d’Ismaïl Mabrouk, à la tête du conseil d’administration de la première banque du pays.
Le milliardaire sud-africain et patron du football continental pourrait aider Canal+ à acquérir le leader africain de la TV payante en zone anglophone. Un choix stratégique qui n’est pas sans risque.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
Après l’échec d’une première offre le 1er février, Canal+ présente une contre-proposition pour acquérir le géant sud-africain MultiChoice. L’opération apparaît cette fois mieux embarquée.
En Tunisie, la société d’ingénierie traverse une forte période de turbulences après l’arrestation de son fondateur Mohamed Frikha. Les investisseurs craignent l’arrêt de ses ambitieux projets spatiaux et technologiques.
Si Pretoria et Rabat sont les leaders incontestés de la production de véhicules neufs sur le continent, d’autres acteurs locaux cherchent à se placer sur ce marché à fort potentiel, dans une industrie en pleine mutation.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
Numéro un du marché francophone de la télévision payante, le groupe contrôlé par le Français Vivendi a lancé une offre pour acquérir le leader en Afrique anglophone, MultiChoice, afin de devenir un acteur mondial de référence.
Les Africains perçoivent l’assurance comme une contrainte. Dans les agences, les professionnels continuent d’en avoir une pratique très classique. Pourtant tous les ingrédients sont là pour dynamiser un marché prometteur.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
Poids des grands groupes familiaux, ententes illicites… Le rapport de l’organe intergouvernemental dresse en Tunisie un tableau alarmant du fonctionnement bancaire. La société civile et les autorités préparent la riposte, chacun à sa façon.
Le tunisien Magasin général a fermé sa filiale d’e-commerce, Founa, pas assez rentable. L’enseigne du groupe Bayahi n’abandonne pas le secteur pour autant, en s’associant à l’algérien Yassir.
Incontournable en Afrique de l’Ouest, Canal+ est aussi présent sur le reste du continent, via sa participation majoritaire dans le sud-africain Multichoice. Il s’agit de garder son avance sur la concurrence, de plus en plus vive.
En Tunisie, le récent mandat de dépôt émis contre un ancien dirigeant du holding étatique responsable des biens confisqués de la révolution relance la question de la mauvaise gestion des anciennes sociétés du clan Ben Ali.
La banque française peine à convaincre avec sa stratégie mondiale, jugée conservatrice. Sur le continent, elle renforce ses bastions et se déleste de ses filiales jugées non essentielles.
Négligées par les pouvoirs publics, les villes secondaires absorberont pourtant une bonne part des transitions démographique et urbaine du continent. Plus agiles que les métropoles, elles changent le visage de l’Afrique.
Le gouvernement se félicite du bond des exportations du phosphate commercial bien que les objectifs de production ne soient pourtant qu’à moitié réalisés. La Tunisie paye son retard logistique et de gouvernance.
La réunification de la Banque centrale devrait permettre d’absorber la dette accumulée par le gouvernement parallèle de l’est. Mais au prix d’une politisation de l’institution qui menace sa stabilité.
Les hôtels ont fait le plein cet été grâce aux Européens de l’Ouest. Mais le secteur attend toujours son big bang pour moins dépendre du tourisme balnéaire de masse, peu générateur de devises.
Trois des sociétés de Bassem et Walid Loukil seront radiées de la cote en Bourse dans deux mois, aux termes desquels les deux frères doivent trouver deux millions d’euros sous peine d’être poursuivis en justice.
Éplucher les conseils d’administration des sociétés tunisiennes, c’est tomber régulièrement sur les mêmes noms de famille. Mais la Tunisie tente d’imposer une gouvernance plus moderne.
En s’offrant les filiales du groupe français au Tchad, en Mauritanie, au Congo et en Guinée équatoriale, les banquiers d’origine burkinabè Idrissa Nassa et Simon Tiemtoré continuent le développement de leurs réseaux, tambour battant.
Si le PDG de Tunisair a marqué des points sur la rationalisation de la flotte et le désendettement de la compagnie, il peine à tenir sa feuille de route sur le plan des effectifs et de la ponctualité.
Remise en question du dollar, émergence d’un Sud global, inégalités grandissantes… Face à une finance mondiale de plus en plus décriée, l’ancien ministre tunisien des Finances planche sur un nouvel ordre basé sur l’équité.
La Corée du Sud a choisi la Tunisie pour développer son commerce avec l’Afrique et l’Europe. Un choix stratégique mûrement réfléchi, mais encore balbutiant.
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.