Négligées par les pouvoirs publics, les villes secondaires absorberont pourtant une bonne part des transitions démographique et urbaine du continent. Plus agiles que les métropoles, elles changent le visage de l’Afrique.
Le gouvernement se félicite du bond des exportations du phosphate commercial bien que les objectifs de production ne soient pourtant qu’à moitié réalisés. La Tunisie paye son retard logistique et de gouvernance.
La réunification de la Banque centrale devrait permettre d’absorber la dette accumulée par le gouvernement parallèle de l’est. Mais au prix d’une politisation de l’institution qui menace sa stabilité.
Les hôtels ont fait le plein cet été grâce aux Européens de l’Ouest. Mais le secteur attend toujours son big bang pour moins dépendre du tourisme balnéaire de masse, peu générateur de devises.
Trois des sociétés de Bassem et Walid Loukil seront radiées de la cote en Bourse dans deux mois, aux termes desquels les deux frères doivent trouver deux millions d’euros sous peine d’être poursuivis en justice.
Éplucher les conseils d’administration des sociétés tunisiennes, c’est tomber régulièrement sur les mêmes noms de famille. Mais la Tunisie tente d’imposer une gouvernance plus moderne.
En s’offrant les filiales du groupe français au Tchad, en Mauritanie, au Congo et en Guinée équatoriale, les banquiers d’origine burkinabè Idrissa Nassa et Simon Tiemtoré continuent le développement de leurs réseaux, tambour battant.
Si le PDG de Tunisair a marqué des points sur la rationalisation de la flotte et le désendettement de la compagnie, il peine à tenir sa feuille de route sur le plan des effectifs et de la ponctualité.
Remise en question du dollar, émergence d’un Sud global, inégalités grandissantes… Face à une finance mondiale de plus en plus décriée, l’ancien ministre tunisien des Finances planche sur un nouvel ordre basé sur l’équité.
La Corée du Sud a choisi la Tunisie pour développer son commerce avec l’Afrique et l’Europe. Un choix stratégique mûrement réfléchi, mais encore balbutiant.
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.
En proie à une hémorragie financière et à de graves difficultés économiques, le pays peine à renflouer ses caisses. Ses partenaires redoutent le défaut souverain mais qu’en est-il vraiment ?
Malgré un rajeunissement à la tête de la première banque privée tunisienne avec l’arrivée prochaine de Moez Hadj Slimen, les actionnaires de référence de la Biat misent sur la prudence.
La Banque mondiale est un créancier incontournable de la Tunisie. Quelles pourraient être les conséquences économiques d’une longue suspension de son appui budgétaire au pays ?
L’enseigne de distribution du groupe Mabrouk deviendra le premier agent de paiement d’envergure en Tunisie. En proposant à sa clientèle les services de portefeuille électronique, Monoprix espère donner un coup de fouet à une activité quelque peu léthargique.
Le manque de lait et de café est emblématique d’une situation qui inquiète les dirigeants et la population. Pour les leaders de ces deux marchés, une seule solution : la libéralisation.
Malgré un chiffre d’affaires record en 2022, le conglomérat tunisien voit le cours de son action dévisser depuis plusieurs mois. En cause, une audacieuse mais coûteuse stratégie, plombée par une conjoncture difficile.
Le neveu de Leïla Trabelsi, emprisonné depuis 2011, a déposé une demande de conciliation pénale économique. Une partie de son amende devrait participer au financement d’entreprises communautaires.
Trois ans à peine après son arrivée dans le pays, le groupe suédois ferme déjà ses boutiques et il n’est pas le seul. Un phénomène que la loi de finances 2023 risque encore d’accentuer.
La loi de finances 2023, signée vendredi, prévoit une forte augmentation des recettes. C’est le secteur privé qui sera largement mis à contribution, en attendant que la Tunisie obtienne enfin l’accord du FMI et puisse se financer à l’international.
Le principal planificateur de l’attentat a été arrêté à Tripoli avant d’être transféré aux États-Unis. Cette opération révèle les liaisons dangereuses entre milices, gouvernement et puissances étrangères. Enquête.
Depuis sa nomination en 2018, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est le référent financier du pays. Salué pour sa capacité à maintenir le pays à flot, Marouane Abassi est aussi critiqué pour sa gestion trop classique des crises.
Les trois multinationales pharmaceutiques vont quitter la Tunisie. Elles reprochent à l’État de ne pas payer ses factures. D’autres géants pourraient suivre, aggravant la pénurie de médicaments vitaux.
Le montant accordé par le Fonds est faible eu égard des besoins du pays gouverné par Kaïs Saïed, mais le signal donné lui permettra de bénéficier d’aides extérieures. À condition que les subventions étatiques diminuent réellement.
Nouveaux remous à Tunisair, où un collectif d’agents a fait saisir des comptes de la compagnie. Bien qu’il pourrait trouver une issue prochaine, le litige renforce encore le chaos dans la société publique, où l’UGTT n’est plus souveraine.
Entre tensions régionales et crises internes, le contre-amiral à la retraite et ancien premier conseiller à la sécurité nationale de l’ex-président Béji Caïd Essebsi brosse un tableau sombre de la situation en Tunisie. Et nourrit son image de rival potentiel de Kaïs Saïed.
Durant les trois ans du mandat du prochain directeur général, qui doit arriver le 1er octobre, celui-ci devra accompagner la banque publique vers un rapprochement avec ses homologues… ou vers la privatisation.
Une mission du FMI s’est rendue à Tunis du 4 au 18 juillet. Dans quelques mois, l’institution devrait se prononcer sur l’octroi ou non d’un prêt crucial pour l’avenir du pays… Mais les obstacles sont encore nombreux.