Vols annulés, voyageurs bloqués, aéroport de Tunis bondé… Le pavillon national connaît une nouvelle crise alors même que la saison touristique démarre.
Le tribunal de Sousse a reconnu le rappeur-influenceur franco-tunisien et sa compagne, tous deux absents de l’audience, coupables d’abus de confiance. Iteb Zaibet et Lolita Rebulard sont loin d’en avoir fini avec les justices tunisienne et française. Enquête.
Pour Pascal Ausseur, amiral, ancien chef de cabinet militaire de Jean-Yves Le Drian et directeur général de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, la guerre en Ukraine a un impact sur les tensions en Méditerranée, notamment au Maghreb.
Pour éviter une « inflation à deux chiffres », la Banque centrale a décidé d’augmenter son taux directeur à 7 %. Bien qu’attendue, la décision n’emporte pas l’adhésion.
En exil, l’homme politique, et candidat malheureux à la présidentielle de 2019, continue de louer une résidence de luxe à Carthage. Montant des impayés, selon la justice : plus de 40 000 euros.
Pour l’agence de notation Fitch Ratings, les établissements tunisiens seront les plus menacés du continent si la guerre en Ukraine venait à se prolonger.
Bloqués par la conjoncture économique, peu attirés par une Europe en déclin, les Tunisiens rêvent de plus en plus du pays à la feuille d’érable. Le diplôme restant la meilleure voie d’accès au visa, de nombreuses écoles en Tunisie proposent des formations reconnues outre-Atlantique.
Lutte contre la corruption, fort taux de chômage dans la région, lenteurs administratives et vieillissement des mines expliquent les difficultés à faire repartir les activités des deux sociétés publiques locales, qui connaissent des blocages sociaux depuis onze ans.
La notation souveraine de Tunis est désormais au niveau de l’Ukraine et en-dessous de l’Irak, selon Fitch. L’agence de notation américaine a réduit d’un cran son estimation de la capacité du pays à rembourser ses emprunts à long terme, de B- à CCC. Une comparaison sévère, mais pas nécessairement une surprise. Explications.
Salah Bukhatir, le président du groupe de BTP émirati éponyme, relance un projet immobilier de haut standing à cinq milliards de dollars dans la capitale tunisienne. Un dossier qui mêle le frère du président Saïed, des architectes en colère et même l’Olympique de Marseille.
Sur la sellette depuis des années, la Banque franco-tunisienne (BFT) ferme ses portes. Cette annonce fragilise l’État à qui un ancien actionnaire de l’établissement réclame 1 milliard de dollars d’indemnités.
Loin de se recroqueviller dans ses frontières, le Tunisien SAH Lilas prévoit une expansion massive pour maintenir sa position de leader continental des produits hygiéniques. Le Sénégal sera la tête de pont de cette nouvelle stratégie commerciale.
Femme et Amazigh, Leila Salim Ben Khalifa a peu de chances d’être la prochaine présidente libyenne. Mais sa vision et son positionnement témoignent, malgré un frère sulfureux, d’une conception plus professionnelle de la politique.
Le gouvernement tunisien a présenté mardi 28 décembre la loi de finances 2022. La hausse spectaculaire des recettes fiscales – grâce à la lutte renforcée contre la contrebande et la fraude – interpelle à plus d’un titre.
Fondé il y a cinquante-cinq ans, le holding tunisien attire plus que jamais les jeunes diplômés férus de technologie. De simple volailler, il est devenu un mastodonte diversifié grâce à une gouvernance originale et efficace.
Des Tunisiennes ordinaires posant en culotte menstruelle lavable pour sensibiliser à la précarité face aux règles : c’est la campagne choc de l’association tunisienne Wallah We Can.
Après une centaine de jours de suspension, la Tunisie a officiellement demandé à reprendre langue avec le FMI pour un nouveau programme de financement, le quatrième en dix ans. Une requête purement formelle pour le moment : l’absence de plan concret empêche le Fonds de travailler.
Taxes, subventions, division du territoire en wilayas sur le modèle de l’Algérie et de la Tunisie : l’homme d’affaires libyen Mohamed Raied, grande fortune du pays et député, présente ses réformes chocs pour relancer l’économie.
Un an et demi après la fin de l’offensive de Khalifa Haftar et un peu plus d’un mois avant un éventuel scrutin présidentiel, Tripoli renaît. Une renaissance qui n’a pas pour autant fait disparaître les maux endémiques de la capitale libyenne. Reportage.
Les réformes économiques entamées par le gouvernement d’Hichem Mechichi ne devraient guère survivre à la nouvelle équipe de Najla Bouden désignée le 11 octobre, tant les nouveaux ministres concernés ont eu maille à partir – idéologiquement et personnellement – avec Ali Kooli, l’ancien ministre des Finances.
Une quinzaine de pilotes tunisiens ont rejoint la compagnie Air Sénégal. Fuyant une situation morose en Tunisie, ils sont attirés par de meilleures conditions de travail.
« La finance en héritage » (4/5). En un demi-siècle, la famille Ben Yedder est devenue un poids lourd du secteur financier tunisien. Si elle y est entrée en sachant saisir une opportunité, elle s’est développée grâce à une politique d’exactitude et de transparence intransigeante.
Le coup de force de Kaïs Saïed a balayé le plan de financement du budget 2021, basé sur un accord avec le FMI. Le pays compte peu d’autres solutions à court terme. Explications.
En berne depuis 2011 à cause de blocages sociaux, la production de phosphate connaît un bond depuis le 25 juillet et le coup de force du président Kaïs Saïed. Mais le secteur demeure fragile.
Si le visage de la directrice générale de la Société d’articles hygiéniques (SAH-Lilas) est connu de tous, son cofondateur a aussi toute sa place dans la réussite de ce fleuron industriel tunisien, présent en Libye, en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Entre managers chevronnés aux commandes des filiales et membres influents de l’élite politico-économique franco-tunisienne, la plus célèbre fratrie du business tunisien a su forger une garde rapprochée aussi sélect qu’influente. Jeune Afrique a mené l’enquête.
Doucement, les sociétés étrangères sont en train de quitter la Tunisie. Loin de profiter de la délocalisation espérée, le pays pourrait voir les départs s’amplifier, les incertitudes politiques et économiques prenant de plus en plus le pas sur ses nombreux atouts.
Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.
Longtemps tenu à bout de bras par le mouvement coopératif, l’art de cultiver la vigne et de faire du bon vin se porte aujourd’hui comme un charme au pays du Jasmin.