Alors que la saison touristique tunisienne apparaît très compromise du fait de la fermeture des frontières, la première agence de voyage du pays lance son site de location de logements privatifs.
En difficulté militairement, Khalifa Haftar s’est autoproclamé seul dirigeant de la Libye lors d’une allocution télévisée, le 27 avril. Un coup de bluff qui semble avoir fait flop, aussi bien à l’étranger que dans le pays.
Sur le continent, universités et écoles d’ingénieurs multiplient les initiatives pour répondre à la crise sanitaire et conçoivent notamment masques et respirateurs grâce à des imprimantes 3D.
Le patronat veut assouplir les droits sociaux (congés payés, 13e mois, etc.) pour financer les salaires, se réfugiant derrière les décrets-lois du gouvernement. Les syndicats de salariés montent au créneau.
Entre angoisse sécuritaire et errements diplomatiques, Tunis éprouve bien des difficultés à se positionner sur la crise en Libye, alors que sur le terrain la situation évolue rapidement.
Dans une lettre ouverte au chef du gouvernement, les lauréats du prix Nobel de la paix 2015 donnent leurs solutions pour sortir de la crise du coronavirus. Parmi elles, l’abrogation de la dette extérieure et un soutien accru aux entreprises.
Depuis une dizaine de jours, la police de Tunis compte un renfort de poids : des robots. Pilotés à distance, ceux-ci s’assurent que les habitants respectent le confinement. Une approche inédite en Afrique, et qui repose sur une technologie 100 % tunisienne.
En Tunisie, les ouvertures des entreprises et industries pendant le confinement sont soumises à autorisation préalable du gouvernement. Si les secteurs de la santé et de l’alimentation sont autorisées, des demandes plus inattendues sont aussi prises en compte.
Les centres d’appels subissent de plein fouet le confinement instauré dimanche en Tunisie. Au service de clients étrangers, leur activité n’est pas considérée comme vitale. Au risque d’affaiblir un secteur qui pèse 300 millions d’euros par an.
Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.
Le secteur aéronautique tunisien profite à plein de la croissance mondiale du marché, et ses atouts stratégiques lui assurent un bel avenir à court terme. Mais gare à la concurrence.
Alors que le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a annoncé le 8 mars que l’épidémie pourrait coûter 0,5 % du PIB tunisien, les opérateurs économiques espèrent un geste de la banque centrale.
Nouvelles technologies, mutualisation des moyens, changement de pratiques… Les exploitants tunisiens, petits et grands, se distinguent par leur esprit d’innovation.
Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.
L’autorité régulatrice de l’audiovisuel a de nouveau lancé, cette semaine, une procédure pour interdire la diffusion des chaînes Nessma TV, Zitouna TV et de la radio Quran réclamée depuis des années. Cette fois, elle a décidé de s’appuyer sur l’instance de lutte contre la corruption pour y arriver.
Bien qu’un peu rassurés par l’endiguement des déficits chroniques, les analystes américains persistent à juger la dette tunisienne « hautement spéculative ».
Depuis le lancement de l’offensive de Haftar il y a dix mois, la capitale est sous la menace d’un déluge de feu. Mais la vie continue, comme si de rien n’était… ou presque.
Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 11 février pour se manifester auprès du holding al-Karama, mais aucune enveloppe n’est parvenue à Adel Grar, son PDG.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
En acquérant Tunisie Valeurs, la première société de gestion et d’intermédiation du pays, le leader du secteur bancaire se positionne en champion national de la finance.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
L’Assemblée des représentants du peuple vote vendredi 10 janvier sa confiance au gouvernement du Premier ministre Habib Jemli. Les portefeuilles économiques ont été confiés à des hommes d’expérience, révélant une volonté de stabilité quitte à manquer d’audace.
Chaque année, l’établissement tunisien truste les premières places du secteur bancaire. Une hégémonie qui devrait perdurer, même si ses concurrents progressent…
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
L’Union européenne, la France et le Royaume-Uni multiplient les projets envers les jeunes entrepreneurs libyens. Pour les éloigner des milices, préparer l’après-guerre et se positionner auprès des futurs décideurs comme alliés stratégiques.
Azur City va ouvrir le 21 novembre au sud de Tunis. Avec ce site, le groupe veut montrer que ce type de centres commerciaux peut conquérir une nouvelle clientèle dans le pays.
Le pays affiche de bonnes performances dans l’agricole et le numérique, son enseignement supérieur est attractif. Le tourisme et l’industrie textile renouent avec la croissance, en revanche le secteur bancaire semble pour l’instant tenir l’équilibre d’un château de carte.
Entre une présidence étatiste et un Parlement libéral, la définition des priorités risque d’être une gageure. Il y a pourtant urgence, car la dette publique s’alourdit dangereusement.