Préconisée par la Commission européenne, l’interdiction des voyageurs de Tunisie dans l’UE n’a que peu d’impact sur une compagnie tunisienne déjà à la peine.
La crise libyenne continue de susciter une multitude de réunions et de conférences, au risque de perdre les observateurs. Et d’alimenter le jeu de dupes des puissances impliquées.
Dépendant du marché de l’automobile, le spécialiste de l’électronique fondé par Moncef Sellami subit la crise du coronavirus. Mais il compte sur de nouveaux débouchés pour rebondir.
Né de l’alliance entre un acteur privé, le français Qair, et l’opérateur public tunisien, la Steg, un projet de centrale solaire flottante, premier du genre sur le continent, va permettre d’évaluer le potentiel de cette technologie en Tunisie et dans la région.
Tunis aura besoin de 1,2 milliard d’euros pour boucler un budget malmené par l’endettement structurel du pays, les conséquences du Covid-19 et la crise politique.
Venu officiellement pour enquêter sur des charniers dans l’Ouest libyen le 25 juillet, l’écrivain français Bernard-Henri Lévy a dû repartir au bout de quelques heures. Récit d’une mission avortée.
Le champion tunisien de l’export, qui a conquis le monde avec ses câbles automobiles, s’est diversifié dans l’agroalimentaire en utilisant les mêmes recettes : vision, savoir-faire et discrétion.
Touche-à-tout génial ou simple prête nom des intérêts saoudiens ? La mobilisation du
businessman franco-tunisien dans l’opération de rachat du club de football marseillais interroge, surtout en Tunisie où sa réputation est peu glorieuse.
Après un grave incident au large des côtes libyennes, le président français estime qu’Ankara « joue un jeu dangereux », pendant qu’Erdogan se rit des incohérences de Paris. Le différend a été soumis à l’arbitrage de l’Otan.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie sortait d’une bonne année 2019 et 2020 s’annonçait positive. Mais la crise sanitaire a rebattu les cartes. Si le leader de la bière et des boissons gazeuses dans le pays n’est pas en danger, la prudence prédomine.
Pour ces responsables, l’omniprésence du gouvernement, l’absence du secteur privé et les lacunes du « business model » pourraient signer l’arrêt de mort du pavillon national.
Le paiement par mobile généralisé devrait voir le jour le mois prochain. Le coronavirus a obligé les autorités à précipiter sa mise en place et les Tunisiens à changer leur mentalité du « tout cash ».
-2,5 % selon la Banque européenne de développement, -4,3 % pour le FMI, ou même -10 % selon des experts tunisiens. Derrière la disparité des chiffres, des méthodologies mais surtout des visions de sortie de crise divergentes.
Le report de deux projets de loi, fin avril, révèle les fragilités de la coalition gouvernementale menée par Ennahdha. Les relations de son leader, Rached Ghannouchi, avec la mouvance islamiste étrangère rebutent ses alliés au pouvoir.
Alors que la saison touristique tunisienne apparaît très compromise du fait de la fermeture des frontières, la première agence de voyage du pays lance son site de location de logements privatifs.
En difficulté militairement, Khalifa Haftar s’est autoproclamé seul dirigeant de la Libye lors d’une allocution télévisée, le 27 avril. Un coup de bluff qui semble avoir fait flop, aussi bien à l’étranger que dans le pays.
Sur le continent, universités et écoles d’ingénieurs multiplient les initiatives pour répondre à la crise sanitaire et conçoivent notamment masques et respirateurs grâce à des imprimantes 3D.
Le patronat veut assouplir les droits sociaux (congés payés, 13e mois, etc.) pour financer les salaires, se réfugiant derrière les décrets-lois du gouvernement. Les syndicats de salariés montent au créneau.
Entre angoisse sécuritaire et errements diplomatiques, Tunis éprouve bien des difficultés à se positionner sur la crise en Libye, alors que sur le terrain la situation évolue rapidement.
Dans une lettre ouverte au chef du gouvernement, les lauréats du prix Nobel de la paix 2015 donnent leurs solutions pour sortir de la crise du coronavirus. Parmi elles, l’abrogation de la dette extérieure et un soutien accru aux entreprises.
Depuis une dizaine de jours, la police de Tunis compte un renfort de poids : des robots. Pilotés à distance, ceux-ci s’assurent que les habitants respectent le confinement. Une approche inédite en Afrique, et qui repose sur une technologie 100 % tunisienne.
En Tunisie, les ouvertures des entreprises et industries pendant le confinement sont soumises à autorisation préalable du gouvernement. Si les secteurs de la santé et de l’alimentation sont autorisées, des demandes plus inattendues sont aussi prises en compte.
Les centres d’appels subissent de plein fouet le confinement instauré dimanche en Tunisie. Au service de clients étrangers, leur activité n’est pas considérée comme vitale. Au risque d’affaiblir un secteur qui pèse 300 millions d’euros par an.
Le sous-sol libyen recèle des réserves non négligeables d’or, de fer et de magnésium. Si ces minerais n’ont jusque-là pas été exploités, le gouvernement de Tripoli les envisage comme un « recours » face à la chute de la production pétrolière.
Le secteur aéronautique tunisien profite à plein de la croissance mondiale du marché, et ses atouts stratégiques lui assurent un bel avenir à court terme. Mais gare à la concurrence.
Alors que le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a annoncé le 8 mars que l’épidémie pourrait coûter 0,5 % du PIB tunisien, les opérateurs économiques espèrent un geste de la banque centrale.
Nouvelles technologies, mutualisation des moyens, changement de pratiques… Les exploitants tunisiens, petits et grands, se distinguent par leur esprit d’innovation.