Tunis se distingue par l’excellence de sa formation et par son Startup Act, voté à la fin de 2018, qui offre aux jeunes pousses technologiques un environnement législatif unique.
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.
Le programme Investia Entreprise lancé jeudi 31 octobre et piloté par la Bourse de Tunis aidera, sur 3 ans, au moins 120 PME tunisiennes – sur plus de 80 000 – à se financer en dehors des banques via le capital investissement, l’introduction en bourse (IPO) ou l’emprunt obligataire (IBO). La formule a vocation à s’exporter sur le continent.
Bientôt le premier satellite tunisien dans l’espace ? La société Telnet, dirigée par Mohamed Frikha, noue des partenariats avec des entreprises russes, américaines et japonaises pour voir le projet devenir réalité en 2020.
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un emprunt de 800 millions d’euros sur le marché international. Les obligations devraient trouver facilement preneur, mais à un taux élevé du fait de l’absence de majorité parlementaire. Les bailleurs institutionnels pourraient quant à eux réexaminer leurs aides à la Tunisie.
Qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle tunisienne, Nabil Karoui – associé à son frère Ghazi – est à la tête d’un conglomérat qui s’étend de la télévision à la publicité, en passant par la téléphonie et internet. Quelles sont l’origine et la stratégie de cet empire familial, aujourd’hui au cœur des poursuites judiciaires contre le candidat ? Enquête.
Il y a 150 ans, les pays européens profitaient de la banqueroute tunisienne pour s’accaparer le pays. En pleine campagne présidentielle, le parallèle avec la situation de 2019 a parfois été dressé. À tort ou à raison ?
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie souhaiterait qu’on puisse servir de l’alcool dans le quartier Berges du lac, à Tunis. La polémique a refait surface lors de la campagne électorale après que le ministre du Tourisme, René Trabelsi, a regretté cette interdiction, qui ne semble pas gravée dans le marbre du droit.
Le tour-opérateur Thomas Cook s’est déclaré en faillite lundi. Dès samedi, les premiers incidents avaient éclaté en Tunisie entre les voyageurs et les hôteliers. Un coup dur pour le tourisme, qui se remettait seulement des années noires post-attentats de 2015.
L’affaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) n’en finit pas de connaître des rebondissements. Le 28 août, un notaire de Paris, au nom du groupe ABCI Investments qui revendique le contrôle de la BFT, a procédé à la saisie conservatoire des actifs de la Société tunisienne de banque (STB, actionnaire de la Banque franco-tunisienne) au siège français de la Tunisian Foreign Bank (TF Bank).
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.
En 2018, le gouvernement avait présenté 33 projets dont la réalisation était jugée prioritaire. Jeune Afrique fait le point sur cinq réalisations emblématiques.
La cession de concessionnaires automobiles n’est plus synonyme de succès financiers pour Al Karama Holding, chargé de vendre les sociétés confisquées après la révolution. Avec la crise économique, les potentiels acquéreurs regardent à deux fois avant d’investir : la vente d’Alpha Ford, est un cas d’école.
Le tourisme est définitivement reparti en Tunisie. Les hôtels de bord de mer ont fait le plein de vacanciers cet été, mais les caisses de l’État n’en profitent que modérément car le pays mise toujours sur le modèle « all inclusive » d’avant 2011 qui fait moins recette.
La fermeture, effective depuis une semaine, de l’usine de transformation de phosphate appartenant à la Siape (Groupe chimique tunisien, GCT) doit être le coup d’envoi d’une reconfiguration industrielle et environnementale d’une large zone urbaine de Sfax, la deuxième ville du pays.
Ces chiffres satisfaisants, tirés par le tourisme et les exportations des secteurs de l’énergie et des phosphates, ne doivent pas masquer des déséquilibres macroéconomiques qui restent préoccupants.
Dans ce secteur clé pour la Tunisie, les perspectives de nouvelles découvertes et les réformes de gouvernance attirent à nouveau les investisseurs. Mais des zones d’ombre demeurent.
Quatre gouvernorats bénéficieront de travaux d’infrastructures financés par la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), grâce auxquels 37 000 agriculteurs de 37 oasis auront accès à des terres irriguées.
Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en juin, 245 millions de dollars à la Tunisie dans le cadre de son programme quinquennal (2016-2020) de Facilité élargie de crédit (FEC). Dans le compte-rendu de son 5e examen de la FEC, publié ce 18 juillet, l’institution internationale distribue ses bons et mauvais points.
La Tunisie a émis un eurobond le 10 juillet dernier. Elle a obtenu 700 millions d’euros à rembourser sur sept ans à un taux de 6,375 %. Que disent ces chiffres de la situation financière du pays ? Décryptage.
En difficulté, le fabricant et distributeur tunisien Cellcom a fait appel à l’expert du big data Amine Chouaieb. Un rapprochement atypique entre le monde industriel et celui de l’innovation.
Mohamed Frikha poursuit son rêve spatial en s’alliant avec deux sociétés russes pour le lancement de satellites et la formation des futurs ingénieurs aéronautiques de son groupe, Telnet Holding.
L’ingénieur tunisien Achraf Chaari met en musique la stratégie « big data » du grand distributeur Magasin général. Un art de manier les données qui fait grimper les ventes.
La Tunisie a reçu entre le 22 et le 24 juin deux prêts conséquents, venus de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour un montant de 500 millions de dollars (440 millions d’euros), et de l’Union européenne (UE) à hauteur de 150 millions d’euros.
Selon la Banque centrale de Tunisie, le pays devrait sortir cet automne de la liste grise « des pays sous surveillance » du Groupe d’action financière (Gafi), organisme intergouvernemental qui lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, puis, de facto, de la liste noire de l’Union européenne.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) reprend le chiffre haut et fort : selon une étude rendue publique mardi, le tourisme représente 13,8 % du PIB tunisien, et non 4,1 %, comme l’indique l’Institut national de la statistique (INS). Derrière ce débat se cache la question des priorités de l’économie tunisienne.
Avec sept mois de retard, la première centrale solaire tunisienne, installée à Tozeur, devrait être opérationnelle à la fin du mois. Mais la part des énergies renouvelables dans le mix tunisien reste bien faible.
La société Land’Or, leader des produits fromagers en Tunisie, table sur sa nouvelle usine marocaine, prévue pour entrer en fonction au premier trimestre 2021, afin de conforter sa position dans le royaume chérifien et de conquérir l’Afrique occidentale.
Après l’inauguration, le 29 mai, la Chambre de commerce tuniso-coréenne, le Pays du matin calme compte bien profiter de la « position d’exception de hub entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient ».