Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.
L’autorité régulatrice de l’audiovisuel a de nouveau lancé, cette semaine, une procédure pour interdire la diffusion des chaînes Nessma TV, Zitouna TV et de la radio Quran réclamée depuis des années. Cette fois, elle a décidé de s’appuyer sur l’instance de lutte contre la corruption pour y arriver.
Bien qu’un peu rassurés par l’endiguement des déficits chroniques, les analystes américains persistent à juger la dette tunisienne « hautement spéculative ».
Depuis le lancement de l’offensive de Haftar il y a dix mois, la capitale est sous la menace d’un déluge de feu. Mais la vie continue, comme si de rien n’était… ou presque.
Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 11 février pour se manifester auprès du holding al-Karama, mais aucune enveloppe n’est parvenue à Adel Grar, son PDG.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
En acquérant Tunisie Valeurs, la première société de gestion et d’intermédiation du pays, le leader du secteur bancaire se positionne en champion national de la finance.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
L’Assemblée des représentants du peuple vote vendredi 10 janvier sa confiance au gouvernement du Premier ministre Habib Jemli. Les portefeuilles économiques ont été confiés à des hommes d’expérience, révélant une volonté de stabilité quitte à manquer d’audace.
Chaque année, l’établissement tunisien truste les premières places du secteur bancaire. Une hégémonie qui devrait perdurer, même si ses concurrents progressent…
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
L’Union européenne, la France et le Royaume-Uni multiplient les projets envers les jeunes entrepreneurs libyens. Pour les éloigner des milices, préparer l’après-guerre et se positionner auprès des futurs décideurs comme alliés stratégiques.
Azur City va ouvrir le 21 novembre au sud de Tunis. Avec ce site, le groupe veut montrer que ce type de centres commerciaux peut conquérir une nouvelle clientèle dans le pays.
Le pays affiche de bonnes performances dans l’agricole et le numérique, son enseignement supérieur est attractif. Le tourisme et l’industrie textile renouent avec la croissance, en revanche le secteur bancaire semble pour l’instant tenir l’équilibre d’un château de carte.
Entre une présidence étatiste et un Parlement libéral, la définition des priorités risque d’être une gageure. Il y a pourtant urgence, car la dette publique s’alourdit dangereusement.
Tunis se distingue par l’excellence de sa formation et par son Startup Act, voté à la fin de 2018, qui offre aux jeunes pousses technologiques un environnement législatif unique.
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.
Le programme Investia Entreprise lancé jeudi 31 octobre et piloté par la Bourse de Tunis aidera, sur 3 ans, au moins 120 PME tunisiennes – sur plus de 80 000 – à se financer en dehors des banques via le capital investissement, l’introduction en bourse (IPO) ou l’emprunt obligataire (IBO). La formule a vocation à s’exporter sur le continent.
Bientôt le premier satellite tunisien dans l’espace ? La société Telnet, dirigée par Mohamed Frikha, noue des partenariats avec des entreprises russes, américaines et japonaises pour voir le projet devenir réalité en 2020.
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un emprunt de 800 millions d’euros sur le marché international. Les obligations devraient trouver facilement preneur, mais à un taux élevé du fait de l’absence de majorité parlementaire. Les bailleurs institutionnels pourraient quant à eux réexaminer leurs aides à la Tunisie.
Qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle tunisienne, Nabil Karoui – associé à son frère Ghazi – est à la tête d’un conglomérat qui s’étend de la télévision à la publicité, en passant par la téléphonie et internet. Quelles sont l’origine et la stratégie de cet empire familial, aujourd’hui au cœur des poursuites judiciaires contre le candidat ? Enquête.
Il y a 150 ans, les pays européens profitaient de la banqueroute tunisienne pour s’accaparer le pays. En pleine campagne présidentielle, le parallèle avec la situation de 2019 a parfois été dressé. À tort ou à raison ?
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie souhaiterait qu’on puisse servir de l’alcool dans le quartier Berges du lac, à Tunis. La polémique a refait surface lors de la campagne électorale après que le ministre du Tourisme, René Trabelsi, a regretté cette interdiction, qui ne semble pas gravée dans le marbre du droit.
Le tour-opérateur Thomas Cook s’est déclaré en faillite lundi. Dès samedi, les premiers incidents avaient éclaté en Tunisie entre les voyageurs et les hôteliers. Un coup dur pour le tourisme, qui se remettait seulement des années noires post-attentats de 2015.
L’affaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) n’en finit pas de connaître des rebondissements. Le 28 août, un notaire de Paris, au nom du groupe ABCI Investments qui revendique le contrôle de la BFT, a procédé à la saisie conservatoire des actifs de la Société tunisienne de banque (STB, actionnaire de la Banque franco-tunisienne) au siège français de la Tunisian Foreign Bank (TF Bank).
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.
En 2018, le gouvernement avait présenté 33 projets dont la réalisation était jugée prioritaire. Jeune Afrique fait le point sur cinq réalisations emblématiques.
La cession de concessionnaires automobiles n’est plus synonyme de succès financiers pour Al Karama Holding, chargé de vendre les sociétés confisquées après la révolution. Avec la crise économique, les potentiels acquéreurs regardent à deux fois avant d’investir : la vente d’Alpha Ford, est un cas d’école.