Le tourisme est définitivement reparti en Tunisie. Les hôtels de bord de mer ont fait le plein de vacanciers cet été, mais les caisses de l’État n’en profitent que modérément car le pays mise toujours sur le modèle « all inclusive » d’avant 2011 qui fait moins recette.
La fermeture, effective depuis une semaine, de l’usine de transformation de phosphate appartenant à la Siape (Groupe chimique tunisien, GCT) doit être le coup d’envoi d’une reconfiguration industrielle et environnementale d’une large zone urbaine de Sfax, la deuxième ville du pays.
Ces chiffres satisfaisants, tirés par le tourisme et les exportations des secteurs de l’énergie et des phosphates, ne doivent pas masquer des déséquilibres macroéconomiques qui restent préoccupants.
Dans ce secteur clé pour la Tunisie, les perspectives de nouvelles découvertes et les réformes de gouvernance attirent à nouveau les investisseurs. Mais des zones d’ombre demeurent.
Quatre gouvernorats bénéficieront de travaux d’infrastructures financés par la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), grâce auxquels 37 000 agriculteurs de 37 oasis auront accès à des terres irriguées.
Le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en juin, 245 millions de dollars à la Tunisie dans le cadre de son programme quinquennal (2016-2020) de Facilité élargie de crédit (FEC). Dans le compte-rendu de son 5e examen de la FEC, publié ce 18 juillet, l’institution internationale distribue ses bons et mauvais points.
La Tunisie a émis un eurobond le 10 juillet dernier. Elle a obtenu 700 millions d’euros à rembourser sur sept ans à un taux de 6,375 %. Que disent ces chiffres de la situation financière du pays ? Décryptage.
En difficulté, le fabricant et distributeur tunisien Cellcom a fait appel à l’expert du big data Amine Chouaieb. Un rapprochement atypique entre le monde industriel et celui de l’innovation.
Mohamed Frikha poursuit son rêve spatial en s’alliant avec deux sociétés russes pour le lancement de satellites et la formation des futurs ingénieurs aéronautiques de son groupe, Telnet Holding.
L’ingénieur tunisien Achraf Chaari met en musique la stratégie « big data » du grand distributeur Magasin général. Un art de manier les données qui fait grimper les ventes.
La Tunisie a reçu entre le 22 et le 24 juin deux prêts conséquents, venus de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour un montant de 500 millions de dollars (440 millions d’euros), et de l’Union européenne (UE) à hauteur de 150 millions d’euros.
Selon la Banque centrale de Tunisie, le pays devrait sortir cet automne de la liste grise « des pays sous surveillance » du Groupe d’action financière (Gafi), organisme intergouvernemental qui lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, puis, de facto, de la liste noire de l’Union européenne.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) reprend le chiffre haut et fort : selon une étude rendue publique mardi, le tourisme représente 13,8 % du PIB tunisien, et non 4,1 %, comme l’indique l’Institut national de la statistique (INS). Derrière ce débat se cache la question des priorités de l’économie tunisienne.
Avec sept mois de retard, la première centrale solaire tunisienne, installée à Tozeur, devrait être opérationnelle à la fin du mois. Mais la part des énergies renouvelables dans le mix tunisien reste bien faible.
La société Land’Or, leader des produits fromagers en Tunisie, table sur sa nouvelle usine marocaine, prévue pour entrer en fonction au premier trimestre 2021, afin de conforter sa position dans le royaume chérifien et de conquérir l’Afrique occidentale.
Après l’inauguration, le 29 mai, la Chambre de commerce tuniso-coréenne, le Pays du matin calme compte bien profiter de la « position d’exception de hub entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient ».
Pour répondre aux appels d’offres internationaux alors que son marché domestique est devenu trop étroit, l’intermédiaire boursier Tunisie Valeurs change de catégorie.
La Tunisie s’apprête à effectuer sa première sortie de l’année sur les marchés internationaux pour y emprunter 800 millions de dollars (714 millions d’euros). Une opération « prévue dans la loi de finance », précisent les services de Ridha Chalghoum.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie a connu une excellente année 2018, consolidant ainsi sa position de valeur sûre. Mais cette année pourrait être celle du ralentissement du fait de perspectives internes et régionales mauvaises.
Les fondateurs de douze jeunes pousses tunisiennes ont reçu de la part du Premier ministre les premiers labels « Startup Act », qui leur permettront notamment de bénéficier d’avantages fiscaux et d’un fonds de garantie.
Le PDG et fondateur de Poulina Group Holding (PGH), Abdelwahab Ben Ayed, est décédé le 4 avril. Son rigorisme aura permis à la poulaillerie d’origine de devenir un empire aux milles ramifications.
La bourse de Tunis a suspendu ce 14 mars la cotation d’Attijari Bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, sous le coup d’une « enquête douanière sur d’éventuelles infractions à la réglementation régissant le commerce extérieur ».
À Ben Guerdane, région affectée par le chômage et l’économie informelle, le ministre tunisien du Commerce et celui de l’Équipement, Omar Behi et Nourredine Selmi, ont inauguré le 7 mars les travaux d’une nouvelle zone franche. Inspiré du modèle doubaïote, ce futur hub logistique agrémenté d’une zone commerciale pourrait ouvrir en 2021.
Conjoncture mauvaise et perspective morose, c’est le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d’analyses économiques tunisiens, l’Arab Financial Consultants (AFC), et l’agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d’horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l’optimisme.
Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a de nouveau sorti, le 19 février, l’artillerie lourde dans sa lutte contre l’inflation en augmentant le taux directeur de 100 points de base, passant de 6,75 % à 7,75 %.
À l’approche des élections générales prévues dans le courant de l’année, la population et les forces politiques de Cyrénaïque sont loin de parler d’une seule et même voix. Reportage.
Rachid Ben Yedder, à la tête du second groupe privé tunisien, est décédé le 23 janvier à l’âge de 84 ans. Représentant du boom de l’entrepreneuriat privé né dans les années 1970, il laisse un holding florissant avec des sociétés phares comme Amen Bank, Comar Assurances ou Parenin.
Bien au-delà des crypto-monnaies, cette technologie pourrait être à l’origine d’importants bouleversements dans le secteur bancaire. La Tunisie, pionnière dans la région, a lancé plusieurs projets.
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Aujourd’hui, cap sur la Tunisie, où la Bourse a plutôt bien résisté à une conjoncture morose.
Un cinéma multiplexe Pathé ouvrira le 22 décembre au Tunis City, en mettant notamment à l’honneur des films tunisiens. Il s’agit de la première implantation du groupe français en Afrique.