Enova Robotics est le seul fabriquant de robots intelligents en Afrique. Dans le monde, les concurrents directs se comptent sur les doigts d’une main. Le dirigeant, Anis Sahbani, voit donc grand et vient de réaliser la plus importante levée de fonds en Tunisie pour une start-up.
Le comité de politique monétaire a décidé de relever le taux directeur de la Banque centrale de Tunisie de 5,75 % à 6,75 %, dans un contexte de forte poussée inflationniste, qui culmine à 7,7 % en avril et mai.
Alors que les banques libyennes ont prêté en 2017 pour moins de 20 millions de dinars (12,3 millions d’euros au marché officiel) au secteur privé, la banque libyenne Assaray lance son agence Assaray Namaa, qui proposera des micro-crédits d’ici à la fin de l’année.
Les acteurs de la filière lait ont promis jeudi de ne pas en bloquer la commercialisation avant la fin du Ramadan, période durant laquelle il est particulièrement consommé. Jusqu’ici, les représentants de l’Utica (patronat) et de l’Utap (centrale agricole) menaçaient de ne plus distribuer de lait demi-écrémé dès le 23 avril.
Après la chute de Kadhafi, l’ONU a tenté de mettre au point des solutions parfois imposées ou négociées officieusement afin de résoudre la crise. Depuis le 5 avril, les Nations unies ont décidé de donner la parole aux citoyens en organisant des consultations à travers le pays. Et des centaines de participants affluent…
L’absence de leader du secteur pour la reprise de Carthage Cement pose la question de l’efficacité du holding tunisien, chargé de vendre les entreprises confisquées après la révolution de 2011.
Branle-bas de combat des acteurs tunisiens après un article du magazine français « 60 Millions de consommateurs » publié en avril, qui révèle la présence d’un perturbateur endocrinien dans des bouteilles d’huile d’olive biologique produite en Tunisie.
Selon ses nombreux soutiens, le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, se présentera à la prochaine élection présidentielle. Encore faut-il qu’il réapparaisse…
« Un texte de rupture », « une concertation inédite »… Le Startup Act, voté ce lundi à l’Assemblée à une très large majorité, suscite de nombreux espoirs chez les acteurs du numérique, notamment pour les avantages financiers qu’il octroie.
Si l’ONU incite fortement à la tenue, cette année, d’un référendum constitutionnel et d’élections présidentielle et législatives en Libye, cette perspective pourrait ne pas être la solution. L’ONU ne semble en effet pas avoir retenu les leçons de ses errements répétés.
Avec le relèvement des droits de douane à l’importation de véhicules par les « repats » tunisiens et l’interdiction qui leur est faite de revendre ces voitures dans l’année qui suit leur mise en circulation dans le pays, le ministère tunisien des Finances s’attaque à une pratique répandue et ravit les concessionnaires.
Trois semaines après son arrivée à la tête de l’institution tunisienne, Marouane Abbassi en a relevé lundi le taux directeur annuel. Une mesure qui doit permettre de lutter contre l’inflation et d’attirer les capitaux étrangers, mais qui risque de peser sur une dette nationale déjà conséquente.
Oxford Business Group et KPMG ont rendu publics ce lundi les résultats de leur premier baromètre sur l’état d’esprit des entrepreneurs tunisiens. Si ces derniers se montrent sévères à l’égard des décideurs politiques, ils affichent néanmoins une belle confiance en l’avenir et se disent prêts à investir.
Alors que le français Sodexo se taille la part du lion sur le marché encore réduit des titres-restaurant, un autre français, UP (ex-groupe Chèque déjeuner), fait son entrée en Tunisie avec le rachat de la société Top Checks. Le nouveau venu compte sur un changement des habitudes de paiement et sur un coup de pouce parlementaire pour améliorer ses ventes.
Avec sa société Wattnow, le Tunisien Issam Smaali propose une solution IoT (Internet des objets) qui permet de surveiller, d’analyser et d’ajuster en temps réel la consommation des appareils électriques. Créée en janvier 2017, la start-up veut conquérir le marché des particuliers comme celui des entreprises, à l’échelle du continent.
Une galerie d’art, un accélérateur de start-up, l’ambassade d’une prestigieuse université américaine… Meninx Holding, la société de gestion de portefeuille fondée par la famille Tamarziste, vient d’ouvrir à Tunis un bâtiment abritant tout un écosystème dédié aux jeunes porteurs de projets.
La start-up tunisienne iFarming propose Phyt’Eau, qui permet aux exploitants agricoles de gérer leur irrigation en quasi temps réel. À partir de classiques travaux de fin d’étude, l’étudiante Rabeb Fersi et son maître de mémoire Samir Chebil sont en passe de faire de leur société une licorne, ce nom que l’on donne à une start-up valorisée à un milliard de dollars.
Membre du comité de direction de la Banque centrale de Libye, Abdurrahman Habil propose d’avoir recours aux obligations islamiques « sukuk » pour réintroduire de la liquidité dans le système bancaire libyen.
L’utilisation d’outils connectés, l’irrigation souterraine en goutte-à-goutte et le renouvellement des plantations d’oliviers pourrait permettre de doubler la production d’huile d’olive tunisienne et d’assurer une meilleure régularité des récoltes, alors que le pays est déjà le deuxième exportateur au niveau mondial, derrière l’Espagne.
Le premier magasin de la célèbre enseigne française de vêtements et d’équipements sportifs ouvrira jeudi dans la capitale tunisienne. D’autres points de vente devraient suivre courant 2018, alors que le groupe prévoit son implantation au Sénégal et en Égypte.
Si l’économie tunisienne reste largement basée sur les entreprises familiales, l’arrivée de la troisième génération – celle des petits-enfants – nécessite une gouvernance plus rationnelle pour assurer la pérennité de ces structures. Lors de son dernier Forum de la gouvernance, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a donné quelques clés pour facilité cette transition.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) a dressé une nouvelle liste des produits d’importation jugés « non essentiels » publiée lundi. La liste initiale de 604 produits a été largement réduite, pour atteindre 222 produits. Les véhicules et les préservatifs, dont le caractère « non essentiels » avait fait l’objet de vifs débats, sont redevenus « essentiels ».
Les concessionnaires automobiles tunisiens se considèrent doublement lésés par les hausses des taxes sur les importations prévues dans le projet de loi de finances 2018 et par la circulaire de la Banque centrale sur les produits de consommation non essentiels. Ils préviennent qu’en l’état, le prix des voitures essence neuves de moyenne gamme devrait augmenter de 13 à 30%.
Le syndicat patronal majoritaire, Utica, a menacé de se retirer du pacte politique de Carthage, qui sert de feuille de route au gouvernement depuis l’été 2016, si le projet de loi de finances 2018 était adopté en l’état.
La Banque centrale de Tunisie a émis une proposition visant à réduire le coût des importations, dont le montant dépasserait les 10 millions de dinars. Elle a donc établi une liste de produits jugés superflus et dispensables, dont les préservatifs.
Mehdi Bouaouaja, l’un des avocats tunisiens de Baghdadi Mahmoudi, l’ex-secrétaire général du Congrès général du peuple (CGP) libyen (fonction équivalente à celle de Premier ministre), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Six ans après la disparition du « Guide », ses principaux et derniers acolytes ont changé de geôliers et bénéficient désormais d’un traitement de faveur. Enquête.
Après plusieurs mois d’affrontements entre groupes armés, le calme semble être revenu dans la capitale. Mais l’insouciance et la relative prospérité d’antan ne sont plus qu’un vieux souvenir.