Le retour au pouvoir des talibans à la suite du départ des Américains confirme, s’il était besoin, qu’aucune société ne doit compter sur des forces extérieures pour se libérer.
Censée « sauver la Tunisie », la décision du président, Kaïs Saïed, de s’octroyer des pouvoirs exorbitants pourrait conduire à la guerre civile ou à l’instauration d’un régime dictatorial.
Quelque 20 000 combattants sont invités par la communauté internationale à quitter le pays. Ils devront cependant répondre de leurs crimes devant des juridictions spécialisées.