Mis en difficulté par son propre camp, défait à la dernière élection présidentielle face à Bassirou Diomaye Faye, l’ancien Premier ministre tente de mobiliser ses soutiens. Et étudie ses options.
Plus de deux mois après la défaite à la présidentielle de l’ancienne coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), les membres du dernier gouvernement de l’ex-chef de l’État sénégalais tentent de se reconvertir dans le secteur privé, mais également dans la fonction publique.
Les directives de l’ancien chef de l’État, qui vient de fêter ses 98 ans et tient toujours les rênes du parti qu’il a fondé en 1974, sont de plus en plus contestées. Certains cadres y voient plutôt la main de son fils, Karim. Le statu quo est-il tenable ?
Réélu en janvier pour un troisième mandat à l’issue d’un scrutin contesté, le président comorien a prêté serment ce dimanche 26 mai devant quelques milliers de militants et en présence de cinq chefs d’État africains.
Le nouveau chef de gouvernement se sait attendu au tournant. Si les mesures concrètes se font encore attendre, l’ancien leader de l’opposition impose déjà son style, en même temps qu’il apprend à travailler sous les ordres de Bassirou Diomaye Faye, cet ancien bras droit qu’il a fait président.
La commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale avait confié, il y a un an, une mission d’information sur l’avenir de la francophonie aux députés Aurélien Taché et Amélia Lakrafi.
Suivi par près de trois millions d’abonnés, ce créateur de contenus au ton volontiers mordant a été très actif dans la guerre informationnelle qu’a menée Pastef avant que Bassirou Diomaye Faye ne soit élu et que Sonko devienne Premier ministre.
Le leader du parti français d’extrême gauche séjourne dans la capitale sénégalaise depuis le 14 mai, sur invitation du nouveau Premier ministre sénégalais. Ce dernier a profité d’une rencontre avec les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) pour s’en prendre à la France et à son président.
Le président rwandais s’est rendu à Dakar du 11 au 13 mai. Il y a rencontré son nouvel homologue sénégalais ainsi que le Premier ministre, Ousmane Sonko.
Un mois après sa prise de fonction, le chef de l’État sénégalais s’est entouré de ses fidèles, pour la plupart issus de Pastef. Plongée au cœur du nouveau pouvoir.
Malmené par Macky Sall durant son mandat présidentiel, le parti d’Ousmane Sonko a pu compter sur le soutien des Sénégalais de l’étranger, rapidement séduits par ses promesses de rupture.
Cette ancienne fonctionnaire des Nations unies a été choisie par le Premier ministre Ousmane Sonko et le président, nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye pour devenir ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
La vente aux enchères de plusieurs livres appartenant à l’ancien président sénégalais, prévue mardi 16 avril, en Normandie, a été suspendue sur demande de l’État sénégalais. Ce dernier négocie pour se porter acquéreur des lots.
Très minoritaire dans le pays, moins influente que les confréries musulmanes, l’Église catholique a su s’ancrer dans la société et se poser en gardienne de la démocratie.
Le parti libéral a beau avoir rejoint le camp de Bassirou Diomaye Faye à la veille de l’élection sénégalaise, il n’a hérité d’aucun poste au sein du gouvernement. Retour sur un ralliement qui aurait bien pu ne jamais advenir et dont personne ne sait sur quoi il va déboucher.
Le nouveau Premier ministre a présenté dans la soirée du 5 avril les membres de son équipe. Parmi eux, des cadres du Pastef, des alliés et des personnalités peu connues du grand public. Et aucun membre du PDS de Karim Wade.
Candidat à la présidentielle de mars, l’ancien chef de gouvernement de Macky Sall avait été transféré à Paris en pleine campagne électorale en raison d’une grave maladie, selon son entourage.
A-t-il été insuffisamment soutenu par le président sortant, Macky Sall ? Karim Wade aura-t-il été le fossoyeur de son destin présidentiel ? Selon les résultats provisoires annoncés le 27 mars, l’ancien Premier ministre a été défait dans les urnes dès le premier tour face à Bassirou Diomaye Faye. Retour sur une séquence inédite.
L’ancien Premier ministre a appelé le candidat de l’opposition qui, selon des résultats encore non officiels, a remporté la présidentielle du 24 mars dès le premier tour.
Mgr Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar, s’était prononcé contre le report de la présidentielle. Il se réjouit que l’élection se tienne enfin ce dimanche, après de multiples rebondissements.
Plus de sept millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour choisir leur futur président. Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures dimanche 24 mars et aucun incident majeur n’est pour l’instant à signaler.
Il était donné hors-jeu de la course électorale. En dépit des attaques de ses détracteurs, l’ex-Premier ministre porte les couleurs de la majorité lors de la présidentielle, ce dimanche 24 mars. Retour sur la campagne mouvementée du candidat de Macky Sall.
Ni l’un ni l’autre ne briguent la magistrature suprême, mais l’élection présidentielle du 24 mars pourrait être l’occasion, pour le chef de l’État et son principal opposant, de solder leur rivalité politique dans les urnes via leurs candidats respectifs, Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye.
Le parti de Macky Sall a renouvelé officiellement sa confiance à son candidat. Mais depuis le début de la campagne, l’ancien Premier ministre apparaît fragilisé au sein même de BBY. Coulisses.
Malgré la reprise du processus électoral, Magatte Sy, l’un des cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), continue de croire que l’élection ne se déroulera pas sans Karim Wade, dont la candidature a pourtant été invalidée.
Le Conseil constitutionnel et son président, qui était pourtant réputé proche du chef de l’État, viennent de jouer leur crédibilité dans une séquence politique inédite.
Le chef de l’État sénégalais a reçu ce lundi 4 mars les conclusions du dialogue national. Mais le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck exprime déjà son désaccord.
Le texte, qui porte sur les faits liés aux manifestations politiques et survenus dans le pays entre 2021 et 2024, a été adopté, le 28 février, en Conseil des ministres. Mais il n’est pas du goût de tout le monde.