Il était donné hors-jeu de la course électorale. En dépit des attaques de ses détracteurs, l’ex-Premier ministre porte les couleurs de la majorité lors de la présidentielle, ce dimanche 24 mars. Retour sur la campagne mouvementée du candidat de Macky Sall.
Ni l’un ni l’autre ne briguent la magistrature suprême, mais l’élection présidentielle du 24 mars pourrait être l’occasion, pour le chef de l’État et son principal opposant, de solder leur rivalité politique dans les urnes via leurs candidats respectifs, Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye.
Le parti de Macky Sall a renouvelé officiellement sa confiance à son candidat. Mais depuis le début de la campagne, l’ancien Premier ministre apparaît fragilisé au sein même de BBY. Coulisses.
Malgré la reprise du processus électoral, Magatte Sy, l’un des cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), continue de croire que l’élection ne se déroulera pas sans Karim Wade, dont la candidature a pourtant été invalidée.
Le Conseil constitutionnel et son président, qui était pourtant réputé proche du chef de l’État, viennent de jouer leur crédibilité dans une séquence politique inédite.
Le chef de l’État sénégalais a reçu ce lundi 4 mars les conclusions du dialogue national. Mais le parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck exprime déjà son désaccord.
Le texte, qui porte sur les faits liés aux manifestations politiques et survenus dans le pays entre 2021 et 2024, a été adopté, le 28 février, en Conseil des ministres. Mais il n’est pas du goût de tout le monde.
Malgré la décision du Conseil constitutionnel qui enjoint le gouvernement d’organiser les élections présidentielles dans les meilleurs délais, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés s’activent pour faire reprendre l’ensemble du processus électoral.
Le chef de l’État sénégalais a appelé à l’ouverture, le 26 février, de « concertations nationales » pour déterminer la date et les modalités de l’élection présidentielle. Problème : la quasi-totalité des candidats refusent d’y participer.
Alors que l’annulation du scrutin préoccupe la communauté internationale, quatre parlementaires de la majorité présidentielle ont séjourné dans la capitale française, du 13 au 17 février. Objectif : expliquer aux médias et, surtout, à leurs homologues français les ressorts de la crise politique.
Location de véhicules, réservations d’hôtel, confection de t-shirts… L’annulation du scrutin a des conséquences inattendues pour les candidats à la succession de Macky Sall, qui avaient alloué d’importants moyens à la campagne.
Le Conseil constitutionnel a annulé, jeudi, le report de l’élection présidentielle décidée par le chef de l’État. Projecteur sur les sept femmes et hommes qui le composent.
Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Selon le porte-parole du gouvernement sénégalais, le chef de l’État n’a pas eu d’autre choix que d’annuler le scrutin présidentiel prévu le 25 février pour qu’il soit « crédible et inclusif ».
Tandis que le khalife général des mourides a affirmé qu’il ne se mêlait pas de politique, plusieurs organisations religieuses ont exprimé leur désapprobation après l’annonce du report de l’élection qui devait se tenir le 25 février.
Samedi 3 février, le chef de l’État annonçait le report de l’élection prévue le 25 février. Coulisses d’une décision qui pourrait le mener à étendre son mandat pour une durée indéterminée.
Traditionnellement acquis à l’opposition, l’électorat de la capitale devrait se répartir entre Khalifa Sall et le Pastef d’Ousmane Sonko. Mais la coalition au pouvoir, dont le candidat à la présidentielle – Amadou Ba – est un natif de Dakar, n’a pas dit son dernier mot.
Alors que l’éventualité d’un report du scrutin est de plus en plus souvent évoquée, le chef de l’État sénégalais a réaffirmé le 26 janvier aux leaders de Benno Bokk Yakaar (BBY) qu’il se tiendra bel et bien à la date prévue.
À un mois du scrutin du 25 février, les poids lourds de la majorité s’activent dans leurs bastions pour mener le Premier ministre Amadou Ba à la victoire. L’enjeu est de taille puisqu’ils jouent leur survie politique dans cette élection.
L’ancien chef de gouvernement d’Abdoulaye Wade, qui brigue la magistrature suprême pour la quatrième fois, a entamé des négociations avec plusieurs anciens ministres afin d’obtenir leur soutien.
Ancien ministre de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a refusé de se ranger derrière le Premier ministre et fait le choix de la dissidence. Candidat à la magistrature suprême, il a réussi à passer l’étape cruciale des parrainages.
Certains postulants malheureux ont adressé, le 15 janvier, une lettre ouverte au chef de l’État pour demander « le rétablissement des candidatures invalidées » après examen des parrainages. Le Conseil constitutionnel peut-il encore entendre leurs doléances ?
Candidat à la magistrature suprême, le chef de gouvernement clôturait, ce 11 janvier, le congrès annuel de l’Union internationale de la presse francophone. Dans son discours d’ouverture, Macky Sall avait, quant à lui, vanté le pluralisme médiatique au Sénégal.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, l’ancien Premier ministre s’est enfermé pendant plusieurs semaines dans le mutisme lors de sa campagne de collecte des parrainages. À l’inverse des autres prétendants à la magistrature suprême, qui ont sillonné tambour battant l’ensemble du pays.
La justice sénégalaise avait ordonné à la mi-décembre la réintégration de l’opposant à Macky Sall sur les listes électorales pour la présidentielle. Ce qu’a jusqu’ici refusé l’administration chargée des élections.
Le jeune député a été désigné par Macky Sall pour mener à bien la collecte des milliers de signatures nécessaires pour faire valider le dossier de candidature du Premier ministre sénégalais. Un rôle qui pourrait propulser sa carrière politique.
Alors que le dépôt de leurs dossiers s’est ouvert le 11 décembre, plusieurs candidats à la présidentielle de février 2024 se sont attachés les services d’agences de relations publiques parisiennes.
En visite à Paris du 7 au 12 décembre, le Premier ministre et candidat du pouvoir en a profité pour rencontrer plusieurs élus français d’origine sénégalaise afin de s’assurer de leur soutien.
Rétention de clé USB, défections… La coalition au pouvoir, qui a récemment assuré avoir collecté près de quatre millions de parrainages, n’en a pas fini avec ceux qui ont refusé de se ranger derrière la candidature du Premier ministre, Amadou Ba.
Candidat de la majorité présidentielle, le Premier ministre sénégalais effectue depuis le 7 décembre un séjour de quatre jours dans la capitale française, qui mêle rencontres de travail et meeting politiques.