Malgré la décision du Conseil constitutionnel qui enjoint le gouvernement d’organiser les élections présidentielles dans les meilleurs délais, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés s’activent pour faire reprendre l’ensemble du processus électoral.
Le chef de l’État sénégalais a appelé à l’ouverture, le 26 février, de « concertations nationales » pour déterminer la date et les modalités de l’élection présidentielle. Problème : la quasi-totalité des candidats refusent d’y participer.
Alors que l’annulation du scrutin préoccupe la communauté internationale, quatre parlementaires de la majorité présidentielle ont séjourné dans la capitale française, du 13 au 17 février. Objectif : expliquer aux médias et, surtout, à leurs homologues français les ressorts de la crise politique.
Location de véhicules, réservations d’hôtel, confection de t-shirts… L’annulation du scrutin a des conséquences inattendues pour les candidats à la succession de Macky Sall, qui avaient alloué d’importants moyens à la campagne.
Le Conseil constitutionnel a annulé, jeudi, le report de l’élection présidentielle décidée par le chef de l’État. Projecteur sur les sept femmes et hommes qui le composent.
Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Selon le porte-parole du gouvernement sénégalais, le chef de l’État n’a pas eu d’autre choix que d’annuler le scrutin présidentiel prévu le 25 février pour qu’il soit « crédible et inclusif ».
Tandis que le khalife général des mourides a affirmé qu’il ne se mêlait pas de politique, plusieurs organisations religieuses ont exprimé leur désapprobation après l’annonce du report de l’élection qui devait se tenir le 25 février.
Samedi 3 février, le chef de l’État annonçait le report de l’élection prévue le 25 février. Coulisses d’une décision qui pourrait le mener à étendre son mandat pour une durée indéterminée.
Traditionnellement acquis à l’opposition, l’électorat de la capitale devrait se répartir entre Khalifa Sall et le Pastef d’Ousmane Sonko. Mais la coalition au pouvoir, dont le candidat à la présidentielle – Amadou Ba – est un natif de Dakar, n’a pas dit son dernier mot.
Alors que l’éventualité d’un report du scrutin est de plus en plus souvent évoquée, le chef de l’État sénégalais a réaffirmé le 26 janvier aux leaders de Benno Bokk Yakaar (BBY) qu’il se tiendra bel et bien à la date prévue.
À un mois du scrutin du 25 février, les poids lourds de la majorité s’activent dans leurs bastions pour mener le Premier ministre Amadou Ba à la victoire. L’enjeu est de taille puisqu’ils jouent leur survie politique dans cette élection.
L’ancien chef de gouvernement d’Abdoulaye Wade, qui brigue la magistrature suprême pour la quatrième fois, a entamé des négociations avec plusieurs anciens ministres afin d’obtenir leur soutien.
Ancien ministre de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a refusé de se ranger derrière le Premier ministre et fait le choix de la dissidence. Candidat à la magistrature suprême, il a réussi à passer l’étape cruciale des parrainages.
Certains postulants malheureux ont adressé, le 15 janvier, une lettre ouverte au chef de l’État pour demander « le rétablissement des candidatures invalidées » après examen des parrainages. Le Conseil constitutionnel peut-il encore entendre leurs doléances ?
Candidat à la magistrature suprême, le chef de gouvernement clôturait, ce 11 janvier, le congrès annuel de l’Union internationale de la presse francophone. Dans son discours d’ouverture, Macky Sall avait, quant à lui, vanté le pluralisme médiatique au Sénégal.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, l’ancien Premier ministre s’est enfermé pendant plusieurs semaines dans le mutisme lors de sa campagne de collecte des parrainages. À l’inverse des autres prétendants à la magistrature suprême, qui ont sillonné tambour battant l’ensemble du pays.
La justice sénégalaise avait ordonné à la mi-décembre la réintégration de l’opposant à Macky Sall sur les listes électorales pour la présidentielle. Ce qu’a jusqu’ici refusé l’administration chargée des élections.
Le jeune député a été désigné par Macky Sall pour mener à bien la collecte des milliers de signatures nécessaires pour faire valider le dossier de candidature du Premier ministre sénégalais. Un rôle qui pourrait propulser sa carrière politique.
Alors que le dépôt de leurs dossiers s’est ouvert le 11 décembre, plusieurs candidats à la présidentielle de février 2024 se sont attachés les services d’agences de relations publiques parisiennes.
En visite à Paris du 7 au 12 décembre, le Premier ministre et candidat du pouvoir en a profité pour rencontrer plusieurs élus français d’origine sénégalaise afin de s’assurer de leur soutien.
Rétention de clé USB, défections… La coalition au pouvoir, qui a récemment assuré avoir collecté près de quatre millions de parrainages, n’en a pas fini avec ceux qui ont refusé de se ranger derrière la candidature du Premier ministre, Amadou Ba.
Candidat de la majorité présidentielle, le Premier ministre sénégalais effectue depuis le 7 décembre un séjour de quatre jours dans la capitale française, qui mêle rencontres de travail et meeting politiques.
Candidat à la présidentielle de février 2024, Amadou Ba est attendu début décembre dans la capitale française. L’occasion de convaincre une diaspora qui s’est laissée tenter par l’opposition aux dernières législatives sénégalaises.
Fondateur du journal « Le Quotidien » et proche du chef de l’État, Madiambal Diagne est l’un des éditorialistes les plus en vue du Sénégal, qui assume ses amitiés politiques tout en se défendant d’être un laudateur zélé. Portrait.
Ce membre du Pastef est le seul des candidats potentiels du parti à être emprisonné. C’est pourtant lui qui a été choisi pour représenter la formation à la présidentielle de février 2024.
Candidat à la présidentielle de 2024, l’ex-ministre accuse l’État d’avoir limogé des administrateurs territoriaux en se basant uniquement sur leur appartenance géographique. Décryptage.
Autrefois discrets, ces hauts cadres de l’administration ont investi le terrain politique. Deux d’entre eux jouent déjà un rôle primordial dans la perspective de la présidentielle de février : Amadou Ba, dauphin de Macky Sall, et Ousmane Sonko, tête d’affiche de l’opposition.
À moins de quatre mois du scrutin de février 2024, le Premier ministre sénégalais entreprend un tour du pays qui doit le conduire, d’ici à la mi-décembre, dans les 14 régions du Sénégal.