En attendant son retour à Dakar, dont la date n’est pas encore fixée, le candidat à la présidentielle du Parti démocratique sénégalais tend la main aux anciens camarades ayant claqué la porte du PDS. Coulisses.
Au Sénégal, les deux candidats déclarés à la présidentielle se disputent l’appui des hauts fonctionnaires de l’administration, tandis que nombre d’entre eux ont déjà été sanctionnés pour avoir fait défection à la coalition au pouvoir.
Le 23 octobre, Dakar a acquis 41 objets ayant appartenu à l’ancien président sénégalais, pour 244 000 euros. Le lot, vendu en France aux enchères, devrait intégrer rapidement le patrimoine national.
Depuis la révision du code électoral en juillet, les candidats peuvent se faire parrainer par des députés, des maires ou de simples citoyens. C’est cette dernière option, pourtant plus complexe, qu’ont choisie les principaux partis politiques.
À la tête d’une coalition qui se réorganise, le Premier ministre, candidat de la majorité, se lance dans la campagne. Parviendra-t-il à resserrer les rangs autour de lui ?
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Amadou Ba n’a pas fait l’objet de bouleversements politiques, mais il assure un fragile équilibre entre les diverses sensibilités de la coalition au pouvoir. Coulisses.
Parce qu’il n’a pas été choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle, l’ancien Premier ministre a décidé de claquer la porte de la coalition au pouvoir et de briguer la succession de Macky Sall.
L’ancien chef du gouvernement de Macky Sall ne soutiendra pas la candidature d’Amadou Ba, pourtant choisi par le chef de l’État pour porter les couleurs de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) à la présidentielle de février 2024.
Ce proche de Macky Sall a fini par accepter le choix présidentiel pour le candidat de la majorité. Il avait pourtant déclaré qu’il ne soutiendrait jamais la candidature du Premier ministre.
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder.
Si la page du troisième mandat présidentiel est désormais tournée, le ministre sénégalais de la Justice a fort à faire avec les procédures judiciaires visant l’opposant Ousmane Sonko. Il s’en explique à JA.
Professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione explique la difficulté du chef de l’État sénégalais à choisir son dauphin par le fait que, durant ses deux mandats, toutes les ambitions concurrentes au sein de son propre camp ont été empêchées de s’exprimer.
Les forces socialistes, qui cheminent aux côtés de Macky Sall, rêvent de constituer une alternative aux formations libérales qui dirigent le pays depuis 2000. Pourtant, elles ne présenteront pas de candidat à la présidentielle de février 2024.
Condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré depuis le 31 juillet pour plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à insurrection », l’opposant a été exclu par le ministère de l’Intérieur des listes électorales. Une décision qui le met hors course pour la présidentielle de février 2024.
Au Sénégal, les consultations se poursuivent pour désigner celui qui mènera la coalition BBY à la présidentielle de 2024, tandis que la majorité se déchire entre les différents candidats, tous en quête de soutiens.
Incarcéré depuis le 31 juillet, le principal opposant de Macky Sall s’affaiblit de jour en jour. La coalition Yewwi Askan Wi « l’implore » de mettre un terme à sa grève de la faim.
L’éligibilité de l’ancien maire de Dakar et du fils d’Abdoulaye Wade, candidats déclarés à la présidentielle de février 2024, posait question du fait de leurs condamnations respectives en 2018 et en 2015 pour des crimes économiques.
Le Pastef a été dissous par le gouvernement le 31 juillet, dans la foulée de l’inculpation du principal opposant à Macky Sall pour sept chefs d’accusation, dont « appel à insurrection » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Une première depuis 1961.
La décision du chef de l’État de ne pas se représenter en février 2024 a bouleversé la course à la magistrature suprême. À sept mois du scrutin, qui parviendra à tirer son épingle du jeu ?
L’opposant à Macky Sall a été interpellé par la gendarmerie ce vendredi 28 juillet dans la capitale sénégalaise. Il était menacé d’une arrestation depuis sa condamnation à deux ans de prison ferme, le 1er juin.
L’Assemblée nationale a adopté le 20 juillet le projet de révision constitutionnelle porté par le gouvernement, qui exige désormais un taux de parrainage citoyen de seulement 0,6 % du corps électoral.
Pour le porte-parole du gouvernement sénégalais, il faut que le président sortant prenne son temps pour désigner un dauphin consensuel pour la présidentielle de février 2024, afin d’éviter les candidatures multiples dans son camp.
L’ancien allié du chef de l’État a récupéré son costume d’opposant en avril dernier. Candidat à l’élection présidentielle pour la 4e fois, le patron du parti Rewmi peut-il encore convaincre les Sénégalais ?
Candidat à l’élection présidentielle de 2024, à laquelle le chef de l’État ne se présentera finalement pas, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur souhaite que tous, y compris Ousmane Sonko, puissent concourir.
En refusant, le 3 juillet, de briguer un troisième mandat, le président sénégalais a pris de court jusqu’aux cadres de sa propre majorité. Jeune Afrique s’est procuré un document détaillant les éléments de langage qui avaient été soumis, dans les deux hypothèses, aux ministres afin de préparer leurs interventions dans les médias.
Après le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, Fati N’Zi-Hassane, la directrice Afrique d’Oxfam, appelle à la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, ainsi qu’à plus de solidarité financière des pays riches envers les pays pauvres.
Soucieux de garder le suspense jusqu’au bout, le chef de l’État sénégalais a piloté lui-même la retransmission en direct de son discours du 3 juillet. Voici les dessous d’un moment très attendu.
Lors de la remise des conclusions du dialogue national, qui rendent de nouveau Khalifa Sall et Karim Wade éligibles, le chef de l’État a annoncé qu’il s’exprimerait après le 29 juin.
Le président sortant n’a pas encore déclaré sa candidature, mais son ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, mise déjà sur lui. De passage à Paris, il s’active pour défendre l’image du chef de l’État sénégalais.