Suspendus après les émeutes de début juin, les liaisons maritimes et le transport public entre Dakar et Ziguinchor, ville dont Ousmane Sonko est le maire, n’ont toujours pas repris.
Confronté pour la deuxième fois de son mandat à de violentes manifestations, le président a pour l’instant semblé garder le contrôle de la situation. Face à lui, l’opposition a appelé à de nouvelles manifestations.
L’opposant sénégalais, qui n’a pas quitté son domicile dakarois depuis le 28 mai dernier, demeure en contact régulier avec son entourage. La tension de ces derniers jours est en partie retombée, mais la menace d’une arrestation continue de peser sur lui.
En dépit d’une baisse des tensions depuis le 4 juin, la situation reste instable au Sénégal après la condamnation d’Ousmane Sonko. Sécurité, stratégie politique, communication… Sur qui s’appuie le chef de l’État pour garder la main ?
L’ancien Premier ministre, qui s’est retiré en avril de la coalition au pouvoir, trace son chemin vers la magistrature suprême en s’appuyant sur une équipe d’amis, de fidèles et d’anciens camarades de route du Parti démocratique sénégalais (PDS).
L’opposant, dont le jugement pour « viols et menaces de mort » doit être prononcé jeudi 1er juin, tente de jouer la carte de la rue en appelant « le peuple à se lever » contre le chef de l’État sénégalais.
Le procès pour viols s’est finalement tenu hier, en l’absence de l’opposant sénégalais, resté à Ziguinchor. L’audience s’est terminée tard dans la nuit, au terme de plusieurs témoignages détaillés et parfois contradictoires. Dix ans de prison ont été requis.
Messages d’information, alertes de sécurité, interventions commerciales… Tout au long de leur trajet entre la capitale sénégalaise et Diamniadio, les usagers du Train express régional sont accompagnés par la coordinatrice informations-voyageurs Gnagna Diallo.
Ni avec Yewwi Askan Wi, dont il critique les méthodes, ni avec Macky Sall, qui devrait selon lui renoncer à se représenter, Babacar Diop, le maire de Thiès, veut tracer son propre chemin.
Cette conférence sur l’aide au développement visant à sceller un nouveau pacte financier mondial en faveur des pays vulnérables doit se tenir dans la capitale française, du 22 au 23 juin. Depuis plusieurs semaines, différentes personnalités travaillent à sa préparation.
Après avoir subi un recul lors des élections locales et législatives en 2022, Benno Bokk Yakaar (BBY) tente de maintenir sa position de première force politique du pays. Mais les remous au sein de ses partis membres pourraient constituer de sérieux écueils.
Le principal opposant à Macky Sall accuse les forces de l’ordre d’avoir voulu l’empoisonner en l’aspergeant « d’un produit toxique et mortel » lors de son interpellation, le 16 mars, en marge d’une audience de son procès pour diffamation.
La ministre française Catherine Colonna a répondu au courrier du député communiste Jean-Paul Lecoq, qui interpellait sur la situation politique sénégalaise et qui avait suscité une vive réaction de la part de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar. Une lettre dont JA a obtenu copie.
Jusqu’ici, il n’y avait qu’une seule photo connue de celui que l’on surnommait Serigne Touba, le fondateur du mouridisme au Sénégal. La découverte, en mars 2020, de ces images avait créé une frénésie parmi les disciples.
Il n’y a pas que des poids lourds de l’opposition qui, tels Ousmane Sonko ou Khalifa Sall, se lancent dans la course. C’est aussi le cas d’Abdourahmane Diouf, qui a cheminé au côté d’Idrissa Seck pendant huit ans. Rencontre avec un candidat qui veut croire en sa bonne étoile.
Le Parti démocratique sénégalais travaille à mobiliser ses militants autour de la candidature attendue de Karim Wade, encore en exil au Qatar. Tout en essayant de se défaire de soupçons de rapprochement avec le régime de Macky Sall.
Très tournés sur le volet économique, y compris sur des sujets qui fâchent, les échanges entre les chefs d’État du Bénin et du Niger ont également porté sur le bilan de l’accord militaire qui lie Cotonou à Niamey.
Les adversaires du président Macky Sall appellent à un « giga meeting » avant l’ouverture, le 16 mars, du procès pour diffamation d’Ousmane Sonko. S’il est reconnu coupable, il risque une peine d’inéligibilité pour la présidentielle de 2024.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
L’ancien maire de Dakar veut fédérer autour de sa candidature à la présidentielle de 2024. Et tend la main au Parti socialiste, encore divisé sur la stratégie à adopter en amont du scrutin.
L’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade a réaffirmé ses ambitions présidentielles, fin février lors du séminaire de son parti, Rewmi, tout en maintenant son alliance avec la coalition de Macky Sall.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président rwandais sera bientôt l’invité de son homologue béninois à Cotonou. Dossiers économiques et militaires seront au cœur de cette rencontre.
Allié à Macky Sall depuis 2012, le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale est traversé par de profondes divisions internes dans la perspective de la présidentielle de 2024.
Redéploiement de la task force Sabre, commandes d’équipements militaires, formation des armées… Voici ce qui a été discuté lors de la visite de Sébastien Lecornu à Abidjan et Dakar, les 20 et 21 février.
L’ex-bras droit d’Idrissa Seck, désormais à la tête de son propre parti, pourra-t-il peser face aux poids lourds de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW) qui se sont déjà positionnés ?
Des heurts ont éclaté entre les partisans du chef de file de l’opposition et les forces de l’ordre après l’annonce du renvoi au 16 mars de son procès pour diffamation. Ousmane Sonko a été brièvement interpellé et ramené chez lui par les forces de l’ordre.
À un an de la présidentielle de 2024, les organisations de défense des droits humains du pays se déchirent sur les sujets politiques et redoutent un « chaos » à l’approche de l’échéance électorale.
L’opposition sénégalaise accuse le président Macky Sall de vouloir priver des millions d’électeurs de leur droit de vote. Et exige la publication immédiate du décret fixant la date précise du scrutin de 2024.