Ils sont écrivains, universitaires, entrepreneurs, journalistes… Face aux manifestations et aux violences qui secouent le Sénégal, ils dénoncent une défaite collective et appellent à la prise d’initiatives fortes, à la hauteur des enjeux.
Destitués de leur pouvoir d’imaginer leur avenir par ceux qui le pensent à leur place, les représentants de la jeunesse africaine ont à reconquérir leur champ des possibles.
Il n’est pas certain que la parole des victimes d’abus sexuels se libère en Afrique, comme cela commence à être le cas partout ailleurs : ce tabou est encore fort sur le continent.
Au-delà du fond de la polémique opposant Hapsatou Sy à Éric Zemmour, Mohamed Mbougar Sarr insiste sur ce que l’affaire révèle des mécanismes à la télévision et de l’impossibilité d’y faire vivre des débats complexes.
2018. Autre époque, autres acteurs, autres desseins… mêmes mots : l’Afrique est l’avenir du monde. Le temps de l’Afrique se conjugue beaucoup au futur, mais peu au présent.
Pour nombre d’hommes, la femme n’existe que par le désir qu’elle suscite chez eux. Et il est plus que temps que cela cesse. C’est l’avis de l’écrivain sénégalais Mohammed Mbougar Sarr.
J’ai enfin compris pourquoi Sankara ne me touchait qu’à moitié. L’homme est admirable. Il a transformé un pays, redonné de l’espoir à un peuple, rebaptisé sa patrie, combattu l’ennemi, dénoncé l’impérialisme, tenté de voler l’avion d’un pays ami, travaillé à la souveraineté de ses frères.