Conçue pour accueillir 15 millions de passagers par an, l’infrastructure incarne les ambitions aériennes de l’Angola. Et concrétise un projet pharaonique lancé… en 2005.
Bousculé par des limogeages en série et un mouvement de grogne sociale, le pavillon mauricien pourrait connaître des changements significatifs après les élections législatives du 10 novembre.
Plus d’un an après avoir quitté Bamako, Ouagadougou et Niamey, la compagnie française est parvenue à limiter l’impact de ce triple retrait sur son chiffre d’affaires. Mais n’en continue pas moins d’espérer un retour en grâce.
LE PORTRAIT ÉCO – Fondé il y a près de quarante ans par Adnan Houdrouge, le groupe Mercure International of Monaco possède des grandes et moyennes surfaces (Super U, Casino), des boutiques de sport et de mode (Courir, Levi’s, Celio, Kiabi…) dans plusieurs pays africains, du Sénégal au Gabon, en passant par la Côte d’Ivoire.
Plans d’expansion reportés, capacités entravées, maintien d’une flotte vieillissante… Pour les compagnies africaines, la crise que traverse l’avionneur américain est loin d’être indolore.
Le pavillon ivoirien s’apprête à lancer, en 2025, ses premiers vols long-courrier vers l’Europe. Un pas qui marque un accomplissement pour son dirigeant, conscient d’évoluer dans un environnement particulièrement difficile.
Avec ses 49 destinations et ses plus de 250 fréquences hebdomadaires, Turkish Airlines talonne Ethiopian Airlines et sème ses concurrents en Europe comme dans le Golfe. Le résultat d’une stratégie ambitieuse, soutenue par Ankara.
À quelques mois du lancement de la ligne reliant les deux villes par la compagnie nationale, une délégation ivoirienne est dépêchée en France pour réviser les accords aériens entre les deux pays.
Sénégal, Maroc, Cap-Vert… Pour Nicolas Hénin, directeur général adjoint de la compagnie low cost française, membre du groupe Air France-KLM, les destinations africaines constituent désormais 30 % de ses capacités.
Élu dans la soirée du 27 septembre, le Gabonais arrive à la tête d’une institution qui a connu de fortes évolutions. Son principal challenge : regagner la confiance des équipes.
Maroc, Sénégal, Congo… Avec 81 points de vente déjà ouverts et l’objectif de dépasser les 100 d’ici à fin 2025, l’enseigne française accélère sur le continent, y compris sur des marchés réputés difficiles, comme le Mali et l’Algérie.
Répartition des postes clés entre la RDC et Ethiopian Airlines, flotte, coexistence avec Congo Airways… Jeune Afrique lève le voile sur le lancement du futur pavillon congolais, annoncé pour le 1er décembre.
Clouée au sol depuis juillet, la compagnie aérienne de République Démocratique du Congo n’a pu reconduire sa certification internationale Iosa, actuellement suspendue. Mais elle a obtenu un moratoire de 90 jours sur sa qualité de membre de l’Association internationale des transporteurs aériens (Iata).
Trente-sept pays africains ont officiellement adhéré à la libéralisation du secteur. Pourtant, les contrats bilatéraux ainsi que les restrictions des fréquences et des acteurs sont restés la norme sur le continent. Décryptage.
Alors que les enseignes de retail se déploient et s’uniformisent au cœur des métropoles du monde entier, leur implantation sur le continent africain se heurte aujourd’hui encore à de nombreux freins.
Après la clôture des discussions avec Brazzaville, la compagnie aérienne a trouvé en la personne du patron d’Advens-Geocoton son nouvel actionnaire providentiel.
Initialement couplée à Ouagadougou, la destination Accra était desservie en direct depuis la cessation des vols opérés par la compagnie aérienne française vers les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Surendettée, la compagnie nationale sénégalaise paie aujourd’hui ses mauvais choix stratégiques, et ses investissements massifs dans des Airbus flambant neufs. Décryptage en infographies d’un naufrage programmé.
Las de voir la compagnie nationale sous perfusion de l’État, le nouveau président sénégalais espère pouvoir stopper l’hémorragie. Au programme, le changement de directeur général et la mise en place d’une nouvelle stratégie. Cela sera-t-il suffisant ?
La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
En grande difficulté financière, le pavillon national créé en 2017 par Macky Sall enchaîne les erreurs stratégiques. Et peut aller jusqu’à mettre en jeu le sujet crucial de la sécurité.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Le secteur est-il une affaire de vision globale, ou faut-il se limiter aux infrastructures et laisser le privé faire le reste ? Ce troisième et dernier épisode de notre série sur le tourisme en Afrique se penche sur la place des gouvernements.
En Afrique, les catégories de visiteurs sont aussi diverses que les modèles de tourisme. La définition des cibles à atteindre est une donnée clé lors de la définition d’une politique sectorielle.
Si l’imaginaire collectif concernant le continent fait la part belle au tourisme de safari et aux plages de sable fin, de nouvelles offres apparaissent, qui mettent en avant le patrimoine culturel ou mémoriel des pays.
L’ancien directeur commercial d’Air Sénégal International a été désigné par le conseil d’administration de la compagnie aérienne pour remplacer Alioune Badara Fall, en pleine période de crise pour la société nationale.
Après l’annulation, par le ministre congolais du Portefeuille, du limogeage du directeur général de la compagnie, révoqué par le conseil d’administration, trois jours plus tôt, la situation est plus que tendue au sein de la compagnie, qui n’affiche aucun vol et risque même de perdre son certificat de transporteur aérien.
Le Congo n’entrera finalement pas au capital de la compagnie française, a annoncé la compagnie aérienne, qui souligne toutefois que les projets communs de ligne Paris-Brazzaville et de relance d’ECAir sont maintenus.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.