Lors d’une rencontré dédiée à la fintech en Afrique, le 21 juin à Paris, Thibault Flichy, haut cadre de Total, et Omar Cissé, patron d’InTouch, sont revenus sur le parcours qui a conduit la jeune pousse sénégalaise à réaliser la plus grosse levée de fonds jamais réalisée par une start-up d’Afrique francophone.
Pour le président de cabinet de conseil Finactu, Denis Chemillier-Gendreau, l’amélioration de l’espérance de vie à la retraite des Africains signifie aussi l’allongement de la période de versement des pensions par les caisses de retraite, qui doivent se réformer pour y faire face, comme sont en train de le faire le Maroc et la Côte d’Ivoire.
À l’origine conçue comme une société de service et d’investissement, la start-up du Sénégalais Abdoul Khadre Diallo s’est lancée en avril 2017 dans un nouveau projet : la création d’un logiciel permettant à des instituts de formation d’enseigner les nouvelles technologies, même sans accès à internet.
Le groupe français d’équipements sportifs Decathlon poursuit son expansion sur le marché africain. Si la concurrence ne manque pas, sa stratégie pour la contrer semble rodée.
Elisabeth et Peter Nyeko, deux Ougandais formés au Royaume-Uni, sont retournés dans leur pays pour y lancer leur start-up de biogaz issu des déchets agricoles du riz et du maïs, selon un principe d’économie circulaire : les clients de leurs produits énergétiques sont aussi leurs fournisseurs de matières premières.
D’abord lancée au Canada, la plateforme musicale Moko, développée par un jeune entrepreneur d’origine congolaise, vise désormais l’Afrique où elle compte déjà quelques milliers d’utilisateurs.
Le titre de l’étude publiée le 17 mai dernier par l’agence de notation Standard & Poor’s est éloquent : la résurgence des risques sur le remboursement de la dette en Afrique subsaharienne suggère un échec de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Le point avec l’auteur du rapport, Ravi Bhatia.
Le concours d’innovation numérique dédié à l’Afrique – Digital Africa – sera complété d’ici l’automne par une plateforme numérique et un dispositif complet d’accompagnement des start-up africaines, a annoncé le président français lors de sa venue au salon Viva Tech.
La Conférence internationale pour la Gambie qui s’est tenue mardi 22 mai à Bruxelles a permis de réunir 1,45 milliard d’euros auprès de pas moins de 42 bailleurs de fonds internationaux.
Résiliations unilatérales de certains contrats, hausse des taxes, renforcement du contenu local… Si le nouveau code minier de la RDC est l’exemple le plus marquant d’un durcissement de la politique nationale en matière de ressources naturelles, cette réforme s’inscrit dans un contexte bien plus large. Tour d’horizon.
La start-up tunisienne Consequat Technologies s’est spécialisée dans l’envoi de professionnels diplômés et expérimentés vers l’Union européenne, mais aussi l’Algérie et la Libye. Selon son fondateur, Mohamed Hatem Zaibi, elle se distingue dans son secteur par le suivi proposé aux travailleurs détachés.
Passage à la 4G, déploiement de la fibre, nouveaux services… Le rachat de Tigo Sénégal à peine signé, le trio Sow-Niel-Hiridjee a annoncé un ambitieux plan d’investissement. Avec en ligne de mire la place de numéro 1 dans le pays, actuellement largement détenue par Orange.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
Vendredi 20 avril, la compagnie minière contrôlée par l’État, la Gécamines, a assigné en justice la Kamoto Copper Company, la coentreprise qu’elle détient avec une filiale de Glencore pour l’exploitation du cuivre congolais.
La Banque mondiale a publié ce 19 avril sa base de données sur l’inclusion financière, baptisée Global Findex, pour 2017. Un constat : la révolution du mobile-banking a permis à plusieurs pays africains (Togo, Burkina Faso, Sénégal) de tripler le nombre d’utilisateurs de moyens de paiement électroniques.
Déjà déployé au Sénégal, au Burkina Faso et au Mali, le réseau TNT doit entrer en service au Gabon et en Côte d’Ivoire dans le courant de l’année. Un processus que Médiamétrie et son partenaire Omédia se proposent de suivre de près via des sondages réguliers auprès des populations concernées.
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Alors que la certification FSC de Rougier au Cameroun arrivera à échéance le 19 avril prochain, le groupe a déjà annoncé dans un communiqué son intention de ne pas renouveler cette labellisation sociale et environnementale.
Des tribunaux de première instance aux organismes de l’Ohada, de la Mauritanie à la Côte d’Ivoire, Lexbase, une société française d’édition juridique en ligne, s’emploie depuis 2013 à numériser les jugements et décisions juridiques du continent. Objectif : proposer une recueil de jurisprudence africaine aux grands cabinets d’avocats d’affaires.
Si pour les services du FMI, la situation macroéconomique de la Grande Île s’est considérablement améliorée ces derniers mois, la compagnie publique d’eau et d’électricité Jirama continue de grever les finances publiques.
Les présidents ivoirien et ghanéen, Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, ont signé ce lundi la « Déclaration d’Abidjan », par laquelle ils s’engagent à accélérer la mise en œuvre d’une politique commune pour la filière cacaoyère.
Mercredi 21 mars à Kinshasa, une conférence de presse menée par les ministres du Transport et du Portefeuille a présenté le projet du port en eaux profondes de Banana, un chantier mené par l’émirati DP World. Mais rien n’est encore signé.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
Afin de désengorger les métropoles et de régler les problèmes de logement, de nouvelles agglomérations fleurissent sur le continent depuis les années 2000. Mais ces grands ensembles tardent à tenir leurs promesses initiales.
Avec le programme Élite, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) va accompagner dix entreprises de la sous-région, choisies en fonction de leur fort potentiel de croissance, vers la cotation.
Alors que leur maison mère a évoqué, dans son rapport annuel, une révision prochaine de son portefeuille pouvant conduire à la cession de certaines de ses filiales, les directions de MTN Cameroun et MTN Bénin s’efforcent de rassurer leur clientèle respective.
La FEC, organisation patronale de la RDC, vient de perdre d’un seul coup sept adhérents : les principales sociétés minières du pays, qui estiment « ne pas être représentées de manière adéquate » par l’organisation présidée par Albert Yuma. Cette annonce intervient alors que ces sociétés se sont vues le mois dernier signifiées une prochaine renégociation de leurs partenariats avec la Gécamines, la société d’État dirigée par un certain… Albert Yuma.
Mamoudou Gazibo et Olivier Mbabia, deux chercheurs nigérien et camerounais de l’université de Montréal, viennent de publier leur tout premier « classement de l’émergence en Afrique », qui, outre les performances économiques, prend en compte les performances sociales et la stabilité politique et institutionnelle.
À côté de l’opérateur public historique Togo Telecom et du privé Café informatique, un nouvel acteur, Teolis, a fait son entrée fin février dans le cercle très fermé des fournisseurs d’accès à Internet au Togo. Jeune Afrique a rencontré son président, Michel Bagnah.
À compter du 15 mars prochain, les touristes se rendant au Bénin pour une visite de moins de huit jours pourront acheter leur visa à leur entrée sur le territoire, pour 10 000 francs CFA.