Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
D’abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d’attraction pour leurs meilleurs éléments.
Connectivité mondiale, zones franches attractives, infrastructures grandioses… Dès sa naissance, l’émirat a tout fait pour se démarquer de l’économie tout-pétrole de ses voisins. Et attirer ainsi la fine fleur du business international.
Aussi bien pour le dirigeant de la compagnie nationale marocaine, Abdelhamid Addou, que pour son homologue algérien Yacine Benslimane, l’avenir passe par un positionnement d’Alger ou de Casablanca en hub entre l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, chacun a sa stratégie.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Si Royal Air Maroc et Egyptair ont tous deux profité du salon aéronautique de Dubaï pour officialiser des commandes, le géant continental leur dame le pion avec la commande ferme de 31 appareils et la pose d’options sur 36 autres.
Un mois après la tentative avortée de retour au Mali du pavillon français, le dossier restera finalement en stand-by jusqu’à la prochaine saison aéronautique.
Bien décidé à tourner la page du séisme, dont il ne reste quasiment plus de trace dans l’hypercentre de Marrakech, l’ONMT met les petits plats dans les grands pour faire redécouvrir le potentiel touristique de la ville et de ses environs.
La compagnie a décidé la suspension provisoire de ses vols internationaux et l’annulation du contrat de location de trois avions, suscitant le départ de la présidente de son conseil d’administration.
Parfois assimilés l’un à l’autre du fait de la proximité géographique de leurs hubs respectifs, les deux géants du Golfe affichent pourtant de profondes différences. Analyse comparée.
Un peu moins d’un an après son arrivée aux commandes de la compagnie malgache, le directeur général Thierry de Bailleul a bouclé son plan de développement. Mais a besoin du feu vert de l’État pour l’activer.
« Ouverture et dialogue ». Ce sont les maîtres-mots que le dirigeant d’Air Sénégal, aux commandes depuis un peu plus d’un an, entend imposer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la compagnie.
Sur le continent depuis six ans, le groupe français, qui vient d’annoncer son arrivée au Bénin, multiplie les contrats, tant dans le duty free que dans la restauration.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
Développement de l’enseigne en Afrique, inflation, pénuries… Le PDG de Système U fait le point sur les grands enjeux de la distribution sur le continent.
Au lendemain de l’annonce de son retour à Bamako, la compagnie française a dû rétropédaler, faute de droits de vol. Le directeur général de l’Anac, qui lui avait donné les autorisations, a été limogé.
La compagnie française vient d’annoncer la reprise de sa desserte de la capitale malienne dès le 13 octobre, et travaille à la relance de Ouagadougou. Elle reste en revanche indésirable à Niamey.
En juin 2024, Nairobi, bastion de Lufthansa, sera également desservie par Brussels Airlines, dont elle devient la dix-huitième destination d’Afrique subsaharienne – un record pour la compagnie.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
L’ancienne ministre rwandaise prendra le 1er octobre la tête du bureau Afrique de l’Organisation internationale, où elle remplace la Nigériane Cynthia Samuel-Olonjuwon.
Saisi en juin 2020 dans le cadre du litige qui l’oppose à la société Commisimpex, l’avion présidentiel congolais va être mis en vente le 3 octobre prochain à Bordeaux.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.
Dettes, remise en service des appareils, feuille de route…. Pour sa première apparition publique, le nouveau DG de la compagnie a dévoilé un plan de vol chiffré.
Ni Air France, ni Turkish Airlines, ni Asky ne sont encore de retour à Niamey, malgré la réouverture du ciel nigérien aux vols commerciaux, effective depuis le 3 septembre.
Avions cloués au sol, relance de Congo Airways en suspens… L’offre domestique de transport aérien de la RDC se réduit encore, malgré la détermination affichée par le président Tshisekedi de prendre ce dossier à bras-le-corps.
En quittant précipitamment Bamako, la compagnie française s’est attiré les foudres des autorités locales. Alors que les dessertes de plusieurs destinations africaines sont suspendues, les concurrents sont déjà en embuscade.