Retardé par des « incompréhensions » entre ses actionnaires, Africa50 et ADP, le chantier du futur terminal doit démarrer d’ici à la fin de l’année, assure Namory Camara, DG de la société d’exploitation de l’aéroport.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
La demande croissante sur le continent et le déclin de South African Airways soulèvent de nouvelles opportunités pour la compagnie du Golfe, qui a restauré l’intégralité de son réseau africain pré-Covid.
Réunis à Doha au Qatar lors des assemblées annuelles de l’Iata, les transporteurs aériens ont passé en revue les enjeux auxquels le secteur doit faire face dans un contexte de crise mondiale… Jeune Afrique a relevé les points saillants de ces échanges.
Nommé le 18 juin à la tête d’Air Algérie par Abdallah Moundji, le ministre des Transports, Yacine Benslimane a été installé dans la foulée à son nouveau poste.
Le transporteur français revient au Mali en juin, augmente ses fréquences vers la Côte d’Ivoire et n’exclut pas de lancer de nouvelles lignes sur le continent.
Selon Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, faire face à l’augmentation du prix du carburant sans décourager la reprise du trafic représente un exercice délicat pour les compagnies aériennes.
La compagnie franco-hollandaise et le logisticien français s’associent dans le secteur du fret aérien. Une alliance qui doit permettre aux deux sociétés de se mesurer aux leaders mondiaux.
Comptant sur l’écosystème des start-up pour améliorer l’expérience client, optimiser les processus internes ou développer les services auxiliaires, la Royal Air Maroc amorce sa révolution 3.0.
Devant les difficultés engendrées par l’embargo de la Cedeao, le Grain, une organisation de la société civile, presse l’État d’accélérer les réformes. Entretien avec son président, également fondateur du groupe hôtelier Azalaï.
Approuvée le 12 mai par le conseil d’administration d’Asky, cette nomination intervient à un moment sensible pour le secteur aérien, qui, toujours convalescent du Covid-19, doit faire face à la crise du kérosène engendrée par la guerre en Ukraine.
Boeing, Airbus ou ATR ? Après la décision du chef de l’État, en Conseil des ministres, d’autoriser le pavillon national à acquérir 15 nouveaux avions, le management d’Air Algérie s’attelle maintenant à la définition du futur appel d’offres.
Deux ans après l’échec de son rapprochement avec Boeing, le constructeur brésilien Embraer redouble d’efforts pour vendre ses appareils de moins de 150 places, qu’il estime plus adaptés au marché continental.
Avec plus d’une vingtaine d’ouvertures d’établissements prévues au cours des deux prochaines années en Afrique, l’hôtelier américain étend sa gamme dans le tourisme de loisirs.
La crise aidant, les quatre mastodontes de l’industrie hôtelière en Afrique représentent désormais les deux tiers des chambres qui doivent ouvrir sur le continent.
Après avoir démarré en trombe l’année 2022, l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est confronté à la plus grande crise de carburant jamais connue dans le secteur aérien sénégalais.
À 79 ans, l’ancien PDG d’Ethiopian Airlines a été rappelé à la présidence du conseil d’administration du groupe dont il a porté l’ambitieux développement au début des années 2000.
Boostée par l’effondrement de l’offre commerciale et la fermeture des frontières, la demande de location de jets privés a explosé sur le continent, comme l’explique le directeur général de la société suisse Tag Aviation.
Après le Covid-19, ce sont les coups d’État en Afrique de l’Ouest et la guerre en Ukraine qui menacent désormais la fragile reprise du secteur touristique.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Si Qatar Airways, Turkish Airlines ou Brussels Airlines ont renoncé à la première classe au profit d’une business améliorée, d’autres compagnies continuent à proposer des cabines très haut de gamme à quelques « happy few ».
Fort de trente-huit ans de carrière au sein du premier groupe aérien du continent, le successeur de Tewolde GebreMariam est jugé efficace et méticuleux.
Moins de destinations, moins d’avions, moins d’effectifs. Le PDG de Tunisair propose au gouvernement un « repli stratégique » de plusieurs mois pour mieux revenir.