Boostée par l’effondrement de l’offre commerciale et la fermeture des frontières, la demande de location de jets privés a explosé sur le continent, comme l’explique le directeur général de la société suisse Tag Aviation.
Après le Covid-19, ce sont les coups d’État en Afrique de l’Ouest et la guerre en Ukraine qui menacent désormais la fragile reprise du secteur touristique.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Si Qatar Airways, Turkish Airlines ou Brussels Airlines ont renoncé à la première classe au profit d’une business améliorée, d’autres compagnies continuent à proposer des cabines très haut de gamme à quelques « happy few ».
Fort de trente-huit ans de carrière au sein du premier groupe aérien du continent, le successeur de Tewolde GebreMariam est jugé efficace et méticuleux.
Moins de destinations, moins d’avions, moins d’effectifs. Le PDG de Tunisair propose au gouvernement un « repli stratégique » de plusieurs mois pour mieux revenir.
Après trente-sept ans de carrière au sein de la première compagnie aérienne du continent, dont onze ans à sa tête, Tewolde GebreMariam quitte ses fonctions pour raisons de santé.
Exit Dakar, Abidjan ou Monrovia. Depuis le début du mois de janvier et les sanctions de la Cedeao, l’aéroport de Bamako n’est plus desservi que par une poignée de compagnies aériennes.
Alors que le gouvernement a annoncé la semaine dernière un florilège de nouvelles destinations, il est encore impossible pour les voyageurs de réserver des billets.
Après le tout premier vol direct entre Casablanca et Tel-Aviv le 13 mars, la compagnie marocaine a signé avec son homologue israélienne, El Al Israel Airlines, un accord de partage de codes.
Les avions de ce modèle ont retrouvé le ciel africain, y compris ceux que fait voler la compagnie nationale éthiopienne, mais les familles des victimes du crash du vol ET 302, survenu le 10 mars 2019, ne voient pas forcément ce retour d’un bon œil.
Alors que Rabat s’apprête à rouvrir ses frontières aériennes, le pavillon marocain ne pourra échapper à de nouvelles mesures fortes pour recentrer son activité et limiter ses pertes.
Le Covid-19 et les cours du pétrole ont fragilisé une économie mise à mal par l’explosion des dépenses sécuritaires. Mais une enveloppe de 560 millions de dollars a été promise en janvier à N’Djamena.
Entreprise privée, la compagnie ouest-africaine échappe à la tutelle politique dont souffrent ses consœurs. Mais le prix à payer en temps de crise est colossal.
La rémunération prévue pour Gary Nagle, le futur remplaçant d’Ivan Glasenberg à la tête du géant des mines et du négoce, est-elle exagérée ? À quelques jours de l’assemblée générale qui doit en décider, la question fait polémique auprès des actionnaires. Décryptage.
« Il était une fois Air Afrique » (6/6). Dans un secteur bousculé par la pandémie, la coopération semble plus que jamais la solution d’avenir. Mais celle-ci prendra-t-elle une forme panafricaine ?
« Il était une fois Air Afrique » 5/6. La retraite pour les uns, une belle carrière pour d’autres, la galère pour beaucoup. D’Yves Roland-Billecart à Marcel Kodjo, en passant par les quelque 4 000 salariés en poste lors de la faillite, où se trouvent les protagonistes vingt ans plus tard ?
« Il était une fois Air Afrique » (4/6). Outre le manque de moyens, une gestion parfois erratique et l’absence de volonté politique commune, la dévaluation du franc CFA de janvier 1994 a joué un rôle indéniable dans la chute du pavillon panafricain.
« Il était une fois Air Afrique » (3/6). Lorsque Jean-Paul II ou l’actrice Ursula Andress empruntaient ses avions, Air Afrique se sentait pousser des ailes. Jeune Afrique revient sur les beaux jours de la compagnie.
« Il était une fois Air Afrique » (2/6). Ajavon, Moussa, Tépé… Si des commandants de bord africains ont piloté les appareils d’Air Afrique dès les années 1960, il faudra attendre 1998 pour qu’une femme, la Congolaise Adine Ossebi, occupe le poste.
Comment Air Afrique est-elle née ? Pourquoi a-t-elle fait faillite ? Que sont devenus ses lignes, ses employés, ses dirigeants ? Pourrait-elle renaître ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
« Il était une fois Air Afrique » (1/6). Mutualiser les moyens pour assurer aux jeunes nations africaines des liaisons aériennes entre elles et à l’international. Le 28 mars 1961, à Yaoundé, onze pays posent les jalons de leur compagnie commune.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Alors que Rwandair ou Asky désertent le tarmac de Johannesburg, la compagnie ivoirienne lorgne la destination. Un projet qui pourrait bien être contrarié par la situation sanitaire.
Présidente de l’Association africaine de droit aérien et spatial, Arlette Tanga revient pour Jeune Afrique sur les mesures de bannissement qui ont déjà frappé à plusieurs reprises les compagnies du continent.
La compagnie française, qui voit déjà son planning de vols aminci par la crise du Covid, doit composer avec les autorités équato-guinéennes et congolaises pour maintenir son calendrier.
Malgré l’annus horribilis que le Covid-19 a infligée aux compagnies aériennes du monde entier, les transporteurs du continent ont déployé des efforts colossaux pour survivre. Zoom sur quelques-unes de ces stratégies d’adaptation.
La perspective de l’arrivée de Joe Biden à la Maison-blanche a relancé le débat sur une nouvelle émission généralisée de Droits de tirage spéciaux par le FMI.