Après trente-sept ans de carrière au sein de la première compagnie aérienne du continent, dont onze ans à sa tête, Tewolde GebreMariam quitte ses fonctions pour raisons de santé.
Exit Dakar, Abidjan ou Monrovia. Depuis le début du mois de janvier et les sanctions de la Cedeao, l’aéroport de Bamako n’est plus desservi que par une poignée de compagnies aériennes.
Alors que le gouvernement a annoncé la semaine dernière un florilège de nouvelles destinations, il est encore impossible pour les voyageurs de réserver des billets.
Après le tout premier vol direct entre Casablanca et Tel-Aviv le 13 mars, la compagnie marocaine a signé avec son homologue israélienne, El Al Israel Airlines, un accord de partage de codes.
Les avions de ce modèle ont retrouvé le ciel africain, y compris ceux que fait voler la compagnie nationale éthiopienne, mais les familles des victimes du crash du vol ET 302, survenu le 10 mars 2019, ne voient pas forcément ce retour d’un bon œil.
Alors que Rabat s’apprête à rouvrir ses frontières aériennes, le pavillon marocain ne pourra échapper à de nouvelles mesures fortes pour recentrer son activité et limiter ses pertes.
Le Covid-19 et les cours du pétrole ont fragilisé une économie mise à mal par l’explosion des dépenses sécuritaires. Mais une enveloppe de 560 millions de dollars a été promise en janvier à N’Djamena.
Entreprise privée, la compagnie ouest-africaine échappe à la tutelle politique dont souffrent ses consœurs. Mais le prix à payer en temps de crise est colossal.
La rémunération prévue pour Gary Nagle, le futur remplaçant d’Ivan Glasenberg à la tête du géant des mines et du négoce, est-elle exagérée ? À quelques jours de l’assemblée générale qui doit en décider, la question fait polémique auprès des actionnaires. Décryptage.
« Il était une fois Air Afrique » (6/6). Dans un secteur bousculé par la pandémie, la coopération semble plus que jamais la solution d’avenir. Mais celle-ci prendra-t-elle une forme panafricaine ?
« Il était une fois Air Afrique » 5/6. La retraite pour les uns, une belle carrière pour d’autres, la galère pour beaucoup. D’Yves Roland-Billecart à Marcel Kodjo, en passant par les quelque 4 000 salariés en poste lors de la faillite, où se trouvent les protagonistes vingt ans plus tard ?
« Il était une fois Air Afrique » (4/6). Outre le manque de moyens, une gestion parfois erratique et l’absence de volonté politique commune, la dévaluation du franc CFA de janvier 1994 a joué un rôle indéniable dans la chute du pavillon panafricain.
« Il était une fois Air Afrique » (3/6). Lorsque Jean-Paul II ou l’actrice Ursula Andress empruntaient ses avions, Air Afrique se sentait pousser des ailes. Jeune Afrique revient sur les beaux jours de la compagnie.
« Il était une fois Air Afrique » (2/6). Ajavon, Moussa, Tépé… Si des commandants de bord africains ont piloté les appareils d’Air Afrique dès les années 1960, il faudra attendre 1998 pour qu’une femme, la Congolaise Adine Ossebi, occupe le poste.
Comment Air Afrique est-elle née ? Pourquoi a-t-elle fait faillite ? Que sont devenus ses lignes, ses employés, ses dirigeants ? Pourrait-elle renaître ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
« Il était une fois Air Afrique » (1/6). Mutualiser les moyens pour assurer aux jeunes nations africaines des liaisons aériennes entre elles et à l’international. Le 28 mars 1961, à Yaoundé, onze pays posent les jalons de leur compagnie commune.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Alors que Rwandair ou Asky désertent le tarmac de Johannesburg, la compagnie ivoirienne lorgne la destination. Un projet qui pourrait bien être contrarié par la situation sanitaire.
Présidente de l’Association africaine de droit aérien et spatial, Arlette Tanga revient pour Jeune Afrique sur les mesures de bannissement qui ont déjà frappé à plusieurs reprises les compagnies du continent.
La compagnie française, qui voit déjà son planning de vols aminci par la crise du Covid, doit composer avec les autorités équato-guinéennes et congolaises pour maintenir son calendrier.
Malgré l’annus horribilis que le Covid-19 a infligée aux compagnies aériennes du monde entier, les transporteurs du continent ont déployé des efforts colossaux pour survivre. Zoom sur quelques-unes de ces stratégies d’adaptation.
La perspective de l’arrivée de Joe Biden à la Maison-blanche a relancé le débat sur une nouvelle émission généralisée de Droits de tirage spéciaux par le FMI.
Pour amener les prêteurs privés et les sociétés chinoises à s’engager, les États du G20 entendent lier leurs mesures d’allègement de la dette à la participation de tous les créanciers.
La Banque mondiale s’est penchée sur les dettes publiques africaines et sur leurs créanciers, et détaille les échéances à venir. Le décryptage de Jeune Afrique.
Même si le coronavirus complique les réformes, l’institution a augmenté de près de 800 millions de dollars le montant de l’enveloppe destinée à Luanda.
La principale compagnie du continent négocie avec Pretoria en vue d’une éventuelle prise de participation dans le pavillon national sud-africain. La dernière chance de lui éviter la faillite ?
Après une décennie de gestion ouest-africaine, la région compte sur la prochaine élection du directeur général pour reprendre la main sur l’agence. Mais n’a pu se mettre d’accord sur une candidature unique.