À un an de la présidentielle et d’un possible changement à la tête de l’État, le pouvoir n’entend pas laisser au hasard les résultats des élections législatives du 28 novembre. Reportage.
Chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, est devenu un héro national dans sa croisade pour récupérer les objets qu’il estime « volés » par les ex-puissances coloniales.
Environ 10 % des 80 millions d’Egyptiens sont coptes (chrétiens orthodoxes). Dans les années 1990, ils ont été l’une des cibles des groupes djihadistes. Aujourd’hui, les attaques terroristes se font plus rares, mais les affrontements entre les deux communautés se multiplient. C’est souvent une querelle concernant une terre, ou la construction d’une nouvelle église, qui débouche sur des violences interreligieuses. La montée de l’islamisme dans la société égyptienne et le regain de religiosité qu’elle a provoqué chez les coptes alimentent ces tensions. Le 6 janvier dernier, une fusillade à la sortie de la messe de Noël, à Nagaa Hamadi, en Haute-Egypte (à 40 km de Louxor), a fait sept morts. Bola Abdu amin, jeune étudiant, y réside. Il est copte et nous parle de ses conditions de vie. Témoignage.
Attirées par un environnement idéal, près d’un millier d’entreprises chinoises ont délocalisé leur production sur les rives du Nil. Et ce n’est qu’un début.
Candidat potentiel à la présidentielle de 2011 au cas où son père ne se représenterait pas, le fils de l’actuel chef de l’État n’est pas assuré de bénéficier du soutien sans réserve des dignitaires du régime. Samer Suleiman, professeur d’économie politique à l’Université américaine du Caire, décrypte pour J.A. une situation plus compliquée qu’il n’y paraît.