La période des indépendances avait été marquée par l’union sacrée entre les pays situés au Nord et au Sud du Sahara. Depuis, certains liens se sont distendus, au point qu’une partie des Marocains, des Algériens ou des Tunisiens se sentent aujourd’hui plus proche du Moyen-Orient que du reste du continent.
Si l’histoire de la traite arabo-musulmane des Noirs est encore en friche, elle semble être au cœur de la perception qu’ont les Maghrébins des Subsahariens. L’esclavage, avec son lot de complexes identitaires et d’amalgames, est-il à la racine du mal ? Éléments de réponse.
Les propos racistes du président tunisien ont remis en lumière la douloureuse question du « sentiment anti-Noirs » au Maghreb, dont les racines historiques sont profondes. Mais auquel s’oppose, aussi, un authentique sentiment d’appartenance à la communauté africaine.
Figure de la start-up nation israélienne et porte-parole du sionisme, Elie Wurtman a lancé un programme d’échanges entre les jeunes de son pays et la jeunesse arabe. Objectif : miser sur leur créativité pour développer des solutions innovantes face aux défis que doit relever le Moyen-Orient. Sa cible du moment : le Maroc.
La star marocaine a annoncé son intention de faire appel de sa condamnation à six ans de prison, prononcée à Paris le 24 février. Libération potentielle, risque d’écoper d’une peine plus lourde… Quelles peuvent être les conséquences ? Éléments de réponse.
Le Parquet a requis hier sept ans d’emprisonnement contre le chanteur marocain jugé pour viol devant la cour d’assises, à Paris. La dernière journée de débats n’a pas été favorable à sa défense. Le verdict est attendu aujourd’hui.
Accusé de viol par Laura P. en 2016, Saad Lamjarred est jugé devant la Cour d’assises de Paris du 20 au 24 février. La star de la pop arabe encourt jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.
Orphelin romanisé, adopté par le roi numide Mastanabal, Jugurtha a marché dans les traces de son grand-père, Massinissa. Dépeint comme un homme cruel et avide de pouvoir, ce rebelle violent, mais très populaire, a donné du fil à retordre aux Romains.
Aidé par Massinissa, Rome parvient à venir à bout de Carthage. Dès lors, le prince berbère monte sur le trône et règne sur toute la Numidie. Mais ses ambitions démesurées et ses conquêtes territoriales ne tardent pas à inquiéter les sénateurs romains.
Alors que le général romain Scipion a secrètement passé un pacte avec le prince berbère Massinissa, Syphax, lui, conclut un deal avec les Carthaginois. Un retournement d’alliance inattendu, aux conséquences dévastatrices…
À la fin du IIIe siècle avant notre ère, l’Afrique du Nord compte trois royaumes berbères. Rome et Carthage, qui se disputent le contrôle de la Méditerranée, sollicitent l’aide de deux d’entre eux. Les renversements d’alliances se succèdent.
Au IIIe siècle avant J.-C, le centre du monde connu se situait sur les rives de la Méditerranée et deux grandes puissances, Rome et Carthage, s’en disputaient la domination. Soutenant alternativement un camp ou un autre, les royaumes situés dans le Maghreb actuel étaient alors au cœur de toutes les manœuvres.
Alors que se tient actuellement la rencontre de haut niveau tant attendue entre Madrid et Rabat, une nouvelle attaque commise en Espagne par un ressortissant marocain remet sur la table les questions sécuritaires et terroristes, sur fond d’instrumentalisation politique.
Né à Rabat, Yaakov Margi est, après le passage éclair d’Arié Dery, le deuxième leader du parti séfarade ultra-orthodoxe Shas à siéger au sein du nouveau gouvernement. Nommé ministre des Affaires sociales par Netanyahou, il s’était jusqu’à présent surtout illustré comme parlementaire, à coups de projets de loi détonnants.
Sept mois après l’ouverture d’une information judiciaire contre l’ex-patron du groupe d’assurance français Jacques Bouthier, accusé entre autres d’agressions sexuelles au Maroc, le juge a terminé ses investigations. Il rendra ses conclusions et déterminera la qualification pénale des faits dans deux semaines.
Alors que le Maroc et la Tunisie accèdent à l’indépendance en 1956, les Algériens continuent à payer le prix du sang face à une France qui ne veut rien lâcher. Des premières rancœurs naissent dans les rangs du FLN vis-à-vis des pouvoirs marocain et tunisien, préoccupés par leur propre stabilité. Mais Mohammed V et bien d’autres continueront à les soutenir sans ciller.
En 1953, une partie des nationalistes marocains opte pour la lutte armée contre les Français. Un an plus tard, le FLN voit le jour en Algérie. Pour obtenir leur indépendance respective, les deux mouvements vont pleinement collaborer et nouer des amitiés indéfectibles.
En 1830, les Français entament leur conquête de l’Algérie. Menée par l’émir Abdelkader, la résistance reçoit le soutien du sultan marocain Abderrahmane. Ensemble, les deux leaders donnent du fil à retordre à la France. Mais cette alliance conduira in fine à la colonisation de l’Algérie et à la mise sous protectorat du Maroc.
Malgré le froid polaire qui caractérise les relations entre Rabat et Alger, les deux voisins partagent une histoire commune et ont même su s’allier quand le besoin s’en est fait sentir. Retour sur les principaux épisodes de cette union sacrée aujourd’hui trop oubliée.
Originaire de Meknès au Maroc, plusieurs fois ministres, l’ultra-orthodoxe Arié Dery avait été choisi comme numéro deux du gouvernement de coalition formé en décembre par Benyamin Netanyahou. Le 18 janvier, la Cour suprême israélienne a invalidé sa nomination.
Le président déchu de la Fifa n’a jamais caché son soutien au Maroc, dont il avait défendu en 2018 la candidature à l’organisation du Mondial 2026. Aujourd’hui, il souhaite aux Lions de l’Atlas d’aller en demi-finale. Entretien.
Les Lions de l’Atlas affrontent la Roja espagnole ce 6 décembre. Au-delà de l’exploit sportif que constituerait une victoire, le parcours de l’équipe marocaine revêt une dimension très politique.
Rabat et Alger se disputent de longue date la paternité de la confrérie soufie Tijaniya, qui rassemble plus de 200 millions d’adeptes dans le monde. Récit d’un duel qui devrait être relancé lors de la prochaine conférence de l’Organisation de la coopération islamique.
Depuis 1945, les instances de la communauté juive du royaume n’avaient jamais été réformées. C’est désormais chose faite. Principaux axes de cette refonte : un système institutionnel centralisé, des subventions publiques et l’appui des Juifs marocains de l’étranger.
Du 15 au 28 novembre, Moscou et Alger organisent des manœuvres militaires conjointes dans le sud-ouest de l’Algérie, à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière marocaine. Un choix géographique loin d’être anodin, mais à relativiser.
À nouveau Premier ministre, Benyamin Netanyahou doit choisir entre l’extrême droite et les centristes pour former sa coalition. Cette montée en puissance des extrémistes aux élections peut-elle avoir un impact sur la politique de normalisation lancée par Israël avec une partie du monde arabe, dont le Maroc ?
Au dernier sommet de la Ligue arabe, les relations tumultueuses entre Alger et Rabat ont éclipsé tout le reste. Mais les deux frères ennemis ne font que renouer avec une longue tradition de grand-messes panarabes mouvementées et rocambolesques. Récit.
En nouant des relations diplomatiques avec Israël, le royaume a obtenu certains avantages. Mais ce rapprochement a aussi eu un coût. Deux ans après les Accords d’Abraham, JA fait le bilan.
Révélé il y a une dizaine d’années, le scandale des bébés volés sous le régime de Franco avait bouleversé la société espagnole. Aujourd’hui, des voix s’élèvent au Maroc pour rappeler que cet odieux trafic a aussi arraché des nouveaux-nés à leurs mères marocaines.