Évoquant des raisons de santé, le chef de l’ancien parti unique a annoncé sa démission samedi. Moins belliqueux que lui, Djamel Ould Abbès, un autre proche de Bouteflika, lui succède.
Onze jours après sa nomination en tant que chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane n’en est qu’au début de ses consultations pour former sa majorité. Les alliances les plus inattendues commencent à apparaître.
Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a signé mardi le rachat de 76% du capital de la banque rwandaise Cogebanque, la troisième du pays. Une opération qui intervient alors que Mohammed VI entamait mardi soir à Kigali une tournée africaine et que 19 conventions économiques ont été signées entre patrons rwandais et marocains dans la capitale rwandaise mercredi.
Elle a 21 ans, elle est élue sous la bannière du PAM et surtout, elle est la fille d’un influent parlementaire de la ville de Ouezzane. Mais ses débuts en politique ne sont pas sans fracas.
La récente visite d’une délégation du Polisario au Caire a ravivé les tensions entre le Maroc et l’Égypte. Cette fois-ci, le pays de Mohammed VI fais les frais des divergences régionales entre l’Égypte et l’Arabie saoudite.
Hospitalisé pour une maladie respiratoire, l’ancien leader socialiste Abderrahmane Youssoufi a reçu la visite du roi du Maroc samedi. Des photos montrant les gestes d’affection de Mohammed VI à son égard font le buzz sur la toile marocaine, rappelant les liens forts qui unissent cet ancien chef politique à son roi.
Sur un ton sévère, Mohammed VI a appelé vendredi les nouveaux députés et les fonctionnaires du royaume à assumer leurs devoirs envers les Marocains. « Sans citoyen, point d’administration », a-t-il martelé.
Dans la liste des nouveaux ambassadeurs du Maroc à l’étranger, annoncée jeudi, dix-neuf rejoindront des capitales africaines pour accompagner l’offensive diplomatique du royaume, qui a fait savoir sa volonté d’intégrer l’Union africaine.
Après la démission surprise de leur chef, Salaheddine Mezouar, les libéraux du RNI ont sollicité mercredi Aziz Akhannouch pour lui succéder, dans l’attente d’un congrès extraordinaire qui aura lieu le 29 octobre. Retour sur le parcours d’un patron devenu ministre et, prochainement, chef de parti.
Le souverain a entamé ce mardi une nouvelle tournée africaine qui le mènera au Rwanda, en Tanzanie et en Éthiopie. Objectif : consolider ses appuis sur le dossier du Sahara occidental ainsi que sur les projets économiques de son pays.
Le plus important mouvement diplomatique que Mohammed VI a initié depuis son accession au trône prend forme. Les nouveaux diplomates recevront leurs lettres de créances royales ce mercredi.
Sans surprise, le chef du PJD, vainqueur des législatives du 7 octobre, a été reconduit comme chef du gouvernement. Prochaine étape : formation de son équipe ministérielle.
Les formations historiques ont cédé la place aux deux partis vainqueurs des élections du 7 octobre, confirmant la polarisation du parlement marocain. Jeune Afrique passe en revue les tops, les flops et les alliances à venir.
Le lendemain de l’annonce des résultats des législatives du 7 octobre, le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI) a présenté sa démission à ses collègues du bureau politique. Le président de la Cop22 dit assumer la débâcle de son parti.
Les résultats provisoires publiés par les autorités marocaines montrent que peu d’électeurs s’étaient déplacés à 17 heures, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
La première tendance du vote vient de tomber. Mais il faudra attendre la fin de la journée car beaucoup de Marocains ne prennent le chemin des urnes qu’après la prière du vendredi et à la sortie des bureaux.
Encore une sortie fracassante du patron du FLN contre le général à la retraite « Toufik ». Mercredi, il l’a notamment accusé d’être à la solde de la France.
Le PJD a changé la donne dans cette ville qui donnait historiquement sa voix aux socialistes de l’USFP. S’il est assuré d’y gagner les législatives ce 7 octobre, le taux de participation, lui, ne cesse de reculer.
Les législatives du 7 octobre se dérouleront selon un scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle et avec un seuil électoral de 3 % (nombre minimum de voix qu’un parti doit s’assurer afin d’accéder au Parlement).
Comme à chaque scrutin électoral, la capitale du Sahara sera disputée par les seigneurs locaux. Soutenus par une légitimité tribale, une manne financière et la confiance du Makhzen, ils tenteront d’élargir leur domination sur la ville.
Ville des grands chantiers royaux, Tanger représente une des plus importantes arènes électorales du scrutin du 7 octobre. Le match opposera l’islamiste Najib Boulif, le pamiste Fouad El Omari et l’istiqlalien Hicham Tamsamani.
Ancien fief istiqlalien, la ville ocre est devenue le champ de bataille des islamistes, des Pamistes et des Rnistes de Salaheddine Mezouar. Pour quel dénouement le 7 octobre ?
À Casablanca, le PJD veut poursuivre sa conquête des espaces urbains. Il aura en face de lui le PAM, mais aussi d’autres gros calibres de l’Istiqlal et du RNI.
Abdelilah Benkirane, Rachid El Abdi, Noureddine Lazrak… De gros calibres se présentent aux législatives du 7 octobre dans ces deux villes riveraines. Ça va chauffer !
L’avionneur américain s’implante en force au Maroc en créant un écosystème qui devra générer un milliard de dollars de chiffre d’affaires supplémentaire à l’export.
La campagne électorale pour les législatives du 7 octobre a démarré ce samedi pour la trentaine de partis politiques en compétition. Jeune Afrique fait le point sur son financement.
À New York, le conseiller du roi du Maroc, Taïeb Fassi Fihri, a remis officiellement ce vendredi la demande de son pays à la présidente de la Commission africaine en vue de réintégrer l’UA.