Sous la présidence de Paul Kagame, l’organisation africaine entend accélérer sa réforme lors du sommet qui se tient en Éthiopie jusqu’au 29 janvier. Mais d’autres dossiers seront mis sur la table. Tour d’horizon des enjeux de ce 30e sommet de l’UA.
Les deux partis politiques ayant subi la colère royale du mois d’octobre ont gardé leurs portefeuilles, tandis qu’un nouveau ministère chargé des affaires africaines a été créé.
À défaut de dialoguer directement, le Maroc et l’Algérie s’envoient des piques verbales par ministres interposés. Un nouvel échange de piques peu amènes a eu lieu dimanche.
Le « plan d’urgence » dévoilé mardi par le gouvernement n’a pas convaincu les mineurs de Jérada. Un nouvel appel à la grève générale a été lancé pour ce vendredi pour demander des investissements et des emplois dans cette région désindustrialisée du nord-est du Maroc.
Deux femmes porteuses de marchandises – les « hamalates » – ont été piétinées ce lundi dans une bousculade. Depuis début 2017, elles sont six à avoir trouvé la mort dans des accidents similaires.
L’avis de l’avocat général demandant à la Cour de justice de l’Union européenne d’invalider l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE a déclenché de nombreuses réactions. Bruxelles qualifie le Maroc de « partenaire stratégique », tandis que l’Espagne réfléchit à des pistes de sorties.
Après son avis controversé sur l’accord agricole en 2016, la juridiction européenne doit se prononcer sur la légalité de l’accord de pêche. Nouveaux tracas pour la diplomatie marocaine ?
Cette zone tampon administrée par l’ONU connaît une nouvelle montée d’hostilités entre le Maroc et le Polisario. Les menaces et les provocations fusent.
Nouveaux uniformes, nouveaux matériels mais aussi responsabilités et reddition des comptes… Après un redressement en interne, Boubker Sabik, responsable du pôle communication de la Direction de la Sûreté nationale, livre les premiers résultats de ces transformations de la police marocaine, dans son bilan 2017.
Après plusieurs décennies de tergiversations, le Maroc aura un cadre juridique censé sortir ce secteur de la faillite. La fin de la gratuité de l’enseignement supérieur public suscite particulièrement la controverse.
Les forces de l’ordre ont violemment dispersé un rassemblement de médecins ce mercredi. Résultat : une vingtaine de blessés, dont un grave, ainsi que plusieurs arrestations, selon leur syndicat.
Désavoués par la population, les partis politiques tentent d’investir le terrain de la négociation. Mais les gueules noires ont désigné leurs propres représentants.
L’ancienne ville minière entame ce vendredi son septième jour de protestation. Les syndicats entrent en jeu. Mais aucun membre du gouvernement n’a encore mis les pieds dans cette ville déshéritée.
Pour freiner la baisse des réserves de change, le gouvernement algérien a serré les boulons du secteur automobile, restreignant à dix le nombre d’opérateurs autorisés à exercer l’activité de montage. Mais la viabilité de son modèle pose problème, selon le directeur du cabinet Compétences Finances.
Depuis cinq jours, les habitants manifestent dans les rues, suite à la mort de deux mineurs. Un drame qui n’a fait que révéler la grogne qui couvait dans cette région pauvre et en retard sur le développement. Récit des événements.
Dans tous les pays du monde arabe, les lignes sont en train de bouger en faveur des femmes. Mais les éducateurs, les États et surtout les imams doivent accompagner ce vent de changement.
En 2017, une opération d’envergure a permis la saisie de 2,8 tonnes de cocaïne brute au Maroc. En revanche, les cargaisons de cannabis sont en forte baisse. Explications.
Contrairement aux affirmations de l’ambassadeur saoudien à Alger, le Premier ministre algérien s’est contenté de dire que la banderole anti-saoudienne n’engageait en rien son gouvernement et son pays. Le mot « excuse » n’a pas été prononcé.
Jeune Afrique révèle le contenu de cette étude de 66 pages sur laquelle planchent les pays membres. Globalement, le Maroc est le bienvenu mais son adhésion à ce marché commun doit se faire d’une façon progressive.
Tout n’est pas prêt pour l’adhésion du Maroc à l’organisation régionale. Il y a bien quelques retards d’ordre technique, mais aussi des réserves politiques. Décryptage.
Le ministère de l’Intérieur, qui avait jusque-là échappé aux colères royales, a finalement été atteint, ce lundi 11 décembre. Parmi les hauts fonctionnaires sanctionnés sur décision royale : le wali de Marrakech et six gouverneurs de différentes régions. Tous ont été suspendus pour « manquement à leur devoir ».
Avant de s’envoler à Paris pour assister au sommet mondial sur le climat, le roi du Maroc a ordonné de nouvelles sanctions qui ont touché des agents du très influent ministère de l’Intérieur. Le motif avancé reste le même : la reddition des comptes.
L’actuel chef du gouvernement remplace Abdelilah Benkirane au terme d’un débat mouvementé. Le patriarche a été officiellement écarté, mais il reste en embuscade…
Poursuivi en France pour « viol et violences aggravées », le chanteur marocain, qui a bénéficié d’une liberté provisoire, est plus que jamais soutenu par son public.
El Mortada Iamrachen a été condamné jeudi pour apologie du terrorisme au moment où des ONG appellent à la libération des détenus pour apaiser les tensions.
Se posant en leader des questions de migration au sein de l’Union africaine, le roi du Maroc a adressé mercredi un message au sommet UA-UE d’Abidjan. Il plaide pour une responsabilité partagée afin de dépasser les stéréotypes et de construire un pacte bicontinental.
Rappelé par Rabat en protestation aux propos provocants prononcés par le chef de la diplomatie algérienne, l’ambassadeur Lahcen Abdelkhalek est rentré à Alger jeudi. Le Maroc veut maintenir un minimum de dialogue avec son voisin.
A deux semaines de leur congrès national, les islamistes ont refusé ce dimanche d’amender leurs statuts pour permettre à Benkirane de rempiler une troisième fois. Une reconduction qui aurait pu menacer l’unité du PJD, selon ses détracteurs.
L’ancien ministre tunisien des Finances ne mâche pas ses mots. Le Budget élaboré par le gouvernement Chahed a adopté des « solutions de facilité » qui ne régleront pas les problèmes de la Tunisie. Interrogé par Jeune Afrique, il plaide pour une nouvelle « vision économique capable de sortir le pays de la crise ».