Frères bavards, cousins embarrassants, neveux remuants… Difficile quand on est un homme de pouvoir de composer avec certains membres peu délicats au sein même de sa famille, qui n’hésitent pas à laver leur linge sale en public. Jeune Afrique tient les comptes.
Le nombre de contaminations repart à la hausse chez les deux voisins. Rabat a érigé à la hâte un nouvel hôpital de campagne tandis qu’Alger n’exclut pas l’idée de confiner à nouveau certaines régions.
Les arrestations et les perquisitions visant les médias se multiplient en Égypte. Elle-même interpellée le 17 mai au Caire, Lina Attalah co-fondatrice de Mada Masr, raconte le quotidien de plus en plus difficile de ce site d’investigation et de sa profession.
Ce jeudi 11 juin entre en vigueur le plan d’allègement du confinement au Maroc. Des mesures qui divisent le royaume en deux zones, et suscitent colère et indignation chez les citoyens. Round-up.
Huit ans après les premières accusations, Nicolas Sarkozy et ses proches ont rendez-vous ce mercredi devant la cour d’appel de Paris. L’ancien président français compte contester la validité de l’enquête judiciaire sur un financement libyen présumé de sa campagne 2007.
Le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, a dévoilé sa feuille de route, établie avec les autorités sanitaires. Si la levée du confinement est effective à compter du 14 juin, de lourdes contraintes pèsent encore sur les entreprises, les commerces et les citoyens.
Alger a rappelé son ambassadeur basé en France après la diffusion de deux documentaires sur le Hirak dans l’Hexagone. En réalité, cette décision cache une discorde bien plus profonde entre les deux pays.
Après avoir renoncé au poste d’émissaire des Nations unies pour la Libye, le diplomate algérien rebondit au prestigieux Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Unanimes sur le fait de ne jamais faire la paix avec l’État d’Israël à l’issue de la guerre des Six-Jours, en 1967, les pays arabes sont aujourd’hui divisés sur le « deal du siècle » proposé par le président américain Donald Trump. Pourquoi un tel revirement ?
Alors que s’ouvre lundi à Pau, en France, le sommet qui réunit les présidents des pays du G5 Sahel et Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, brocarde la diplomatie tricolore en Afrique. Interview.
Les tenants du pouvoir auraient tort de s’imaginer qu’un nouveau président permettra de tourner la page du Hirak. Il offrira, au mieux, ce que l’économiste Adam Smith théorisait comme l’« aléa moral », soit « la maximisation de l’intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorables sur l’utilité collective ».
À l’approche de la présidentielle du 12 décembre, l’exécutif comme le Hirak rivalisent de véhémence dans le « french bashing » pour servir leurs desseins politiques.
Et si le diagnostic des institutions internationales sur le Maghreb et le Machrek était erroné ? C’est la thèse de ce spécialiste de la finance qui a conseillé divers gouvernements.
Un Égyptien sur trois vit aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Une réalité qui n’empêche pas Abdel Fattah al-Sissi d’accuser les islamistes d’être derrière les manifestations qui secouent son pays.
Depuis qu’elle doit jongler entre son parti, les marches du vendredi et son activité professionnelle, Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP), n’a plus une minute à elle. L’avocate a accepté, pour JA, le temps d’une interview, de mettre ses appels en attente.
La députée française Mathilde Panot était en Algérie depuis dimanche avec son suppléant Mourad Tagzout pour « rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire ».
Pour le patron de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la tenue d’une présidentielle – fixée au 12 décembre – est la seule solution pour sortir de l’impasse politique. Et gare à celui qui tenterait d’en entraver le déroulement.
La présidentielle représente un enjeu majeur pour le pays mais aussi pour ses partenaires et amis. De Washington à Abou Dhabi en passant par Paris, Bruxelles, Alger et Rabat, tous les regards sont rivés, ce 15 septembre, sur le déroulement de l’élection à la magistrature suprême dans l’unique vraie démocratie issue du Printemps arabe.
Au lendemain du troisième et dernier des débats télévisés, qui ont vu la trentaine de prétendants de la course à Carthage égrener leurs propositions pour le pays, Jeune Afrique revient sur les mesures emblématiques de chacun des candidats phares.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
La France muscle sa législation sur la restitution des avoirs issus de la corruption transnationale. Reste à garantir leur traçabilité afin qu’ils soient rendus à qui de droit.
Les manifestants qui défilent dans les rues algériennes depuis le mois de février peuvent puiser dans la riche histoire de leur pays – et notamment trois épisodes restés fameux – pour éviter les écueils de l’infiltration, de l’intoxication ou encore de la division ethnique.
Reporters sans frontières s’interroge sur le blocage du premier site d’information francophone algérien, TSA-Algérie. En coulisses, nombre de journalistes s’inquiètent du tournant répressif de ces dernières semaines.
Alors que les manifestants continuent de battre le pavé, la paralysie de l’activité économique enfonce un peu plus le pays dans la crise. Et laisse craindre une rentrée très agitée.
Au cours de ses 14 allocutions prononcées depuis le remplacement d’Abdelaziz Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a notamment jamais employé le terme « démocratie », tandis qu’il a évoqué l’« armée » et le « peuple » à respectivement 89 et 68 reprises.
Pour Soufiane Djilali, président du mouvement politique Jil Jadid, « la transition engagée n’offre aucune véritable issue pour aller vers la fin du système ».
Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, et les généraux Mohamed Mediène, dit Toufik, et Athmane Tartag, dit Bachir, ont été transférés ce dimanche au tribunal militaire de Blida. Les trois hommes ont été interpellés la veille, soupçonnés de complot contre l’armée par le nouvel homme fort du régime, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah.