La France est sur le pied de guerre pour faire face à une éventuelle épidémie de grippe H1N1. Une guerre coûteuse notamment menée sur les fronts pharmaceutique et médiatique.
Poète, « humaniste militant » et actuel sous-directeur général de l’Unesco chargé de l’Afrique, le diplomate béninois briguera, en octobre, la succession du Japonais Koïchiro Matsuura à la tête de l’organisation.
Médiatisé par son grand canular sur le clonage humain, le « Prophète », soi-disant émissaire des extraterrestres, se lance dans une nouvelle aventure : rendre un clitoris aux femmes excisées. Portrait de ce gourou sulfureux.
Le 30 décembre 2006, reconnu coupable de crimes contre l’humanité par le Tribunal spécial irakien, l’ancien homme fort du pays est pendu. Deux ans plus tôt, le raïs avait été interrogé par le FBI. L’administration Obama vient tout juste de lever le secret-défense sur ces entretiens historiques.
Le royaume mise sur l’ouverture économique. À coups de plans sectoriels stratégiques, il a mis le cap sur la modernisation de ses moteurs de croissance et la diversification de ses activités. Saura-t-il se faire une place au soleil dans la compétition internationale ?
Libéralisation de la bande FM, explosion des titres indépendants… Le paysage médiatique marocain a basculé dans le pluralisme. Franchit-on aussi allègrement les dernières « lignes rouges » ?
Jose-Maria Aznar, l’ancien premier ministre espagnol, a été débouté de ses poursuites judiciaires contre le site internet « lobservateur.ma » qui avait affirmé qu’il était le mystérieux papa de l’enfant de Rachida Dati, la petite Zohra née en janvier dernier.
Les autorités sanitaires veillent et anticipent. La France a commandé le 15 juillet près d’un million de doses de vaccins pour prévenir l’épidémie, annoncée en octobre prochain, de grippe mexicaine H1N1. Ce contrat a été conclu avec les laboratoires Sanofi, GlaxoSmithkline et Novartis pour un montant d’un milliard d’euros. Mais l’épidémie, officiellement déclarée début avril par les autorités sanitaires américaines (Center for Disease Control d’Atlanta) était déjà au centre des priorités des industriels du médicament et de l’Elysée. A l’occasion de sa visite officielle début mars au Mexique, le président Nicolas Sarkozy avait parrainé la signature d’un important contrat pour la construction au Mexique d’une usine de production de vaccin de « grippe saisonnière »alors qu’aucune autorité ni média ne s’était officiellement prononcé sur ce problème de santé publique. Ce contrat, d’un montant de 100 millions d’euros, a été signé au bénéfice du groupe Sanofi-Aventis, leader mondial du vaccin contre la grippe. Alors que la France, la communauté internationale et les industries pharmaceutiques sont sur le pied de guerre pour tenter de limiter les effets dramatiques de la pandémie, Jeune Afrique vous propose la lecture du communiqué de Sanofi qui a soldé la visite du président Sarkozy.
En grève depuis deux mois, une centaine de salariés perturbent 80 % de l’antenne de RFI. Un conflit qui, malgré une trêve, s’enlise et profite à ses concurrentes.
Le document que nous versons aujourd’hui au débat ne manquera pas de ranimer les passions. Depuis maintenant treize ans, les thèses les plus contradictoires circulent sur les circonstances de la mort des moines de Tibéhirine. En 2004, la justice française a ouvert une enquête. La version officielle algérienne attribue la tragédie au Groupe Islamique Armé (GIA), alors principale organisation djihadiste. Le GIA contrôlait de nombreux maquis autour du monastère isolé Notre Dame de l’Atlas, au sud d’Alger, où les moines avaient été kidnappés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Mais d’autres voix dénoncent une manipulation du pouvoir algérien. Elles s’appuient sur le témoignage d’ un ancien sous-officier des services algériens de sécurité, réfugié aux Pays-Bas. L’adjudant Abdelkader Tigha, alors en poste au Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) à Blida, à mi-chemin entre Tibéhirine et Alger, affirme qu’après leur enlèvement les moines avaient été conduits dans cette caserne où ils ont passé toute la journée. Transférés vers le maquis pour éviter que la manipulation ne soit éventée, ils ont été selon lui « arrachés » à leurs ravisseurs par un autre groupe qui n’était pas contrôlé par les services. Le sous-officier dit ne pas avoir d’informations sur la mort des religieux. Depuis quelques jours, une troisième version circule : les moines auraient bien été enlevés par des islamistes, mais leur mort serait le résultat d’une « bavure » de l’armée algérienne. C’est ce qu’a expliqué, le 25 juin, l’ancien attaché militaire français à Alger, le général François Buchwalter, devant le juge antiterroriste chargé de l’enquête depuis 2004, Marc Trévidic. D’après l’officier français, les moines, se trouvant dans ce qui semblait être un bivouac de djihadistes, ont été tués dans un raid d’hélicoptères militaires. Ils auraient été ensuite décapités afin de dissimuler les corps, criblés d’impacts suceptibles de révéler l’implication des militaires algériens. C’est le verbatim de ces déclarations que nous livrons ici. Le premier ministre algérien conteste formellement cette version des faits et dénonce une « provocation » de la France. De son côté, un ancien chef du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, a affirmé jeudi que les moines de Tibéhirine avaient bien été exécutés par son mouvement.
En 2009, il nʼétait plus aux affaires depuis deux ans, mais ‒ nostalgie aidant ‒ les Français le plébiscitaient. Entre ses voyages, les activités de sa fondation et ses séances au Conseil constitutionnel, lʼancien président sʼétait confié à Jeune Afrique. Des propos recueillis par le journaliste Nicolas Marmié.