Officiant dans le restaurant étoilé la table Saint-Crescent, à Narbonne, le jeune homme d’origine martiniquaise et congolaise a reçu le prix 2019 du meilleur sommelier. Une belle consécration pour cet amoureux des vins blancs.
Avec la revue « Long Cours », dont il tient la barre, notre collaborateur Tristan Savin propose d’embarquer, en compagnie de journalistes et d’écrivains, vers des destinations peu connues. En évitant au possible les regards superficiels.
Après cinq années de travaux, le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren vient de rouvrir ses portes sous le nom d’Africa Museum. Il propose désormais une lecture critique de la période coloniale.
Quitte à changer la loi pour les musées, autant aller jusqu’au bout et imposer aussi aux collectionneurs privés de rendre tout ce qui ne serait pas, avec certitude, sorti légalement d’Afrique.
Avec « Underground Airlines », le romancier américain Ben H. Winters raconte une Amérique où l’esclavage n’a pas été aboli. Une uchronie féroce qui pointe les dérives du capitalisme contemporain.
Excellent pour la santé, issu d’une longue tradition oléicole, l’huile, ingrédient typique de l’art culinaire méditerranéen a conquis le monde. Un beau livre lui rend hommage.
Prodige américain de la peinture, Jean-Michel Basquiat continue, trente ans après sa mort, d’influencer les artistes contemporains. Notamment en Afrique. Une rétrospective parisienne, à la Fondation Louis Vuitton, permet de comprendre ce formidable engouement.
Les images aériennes collectées par l’IGN français à l’époque de la colonisation sont aujourd’hui victimes du « syndrome du vinaigre », qui les condamne à la destruction. Faute de fonds suffisants, elles pourraient disparaître avant d’avoir été scannées, privant les nations concernées de la mémoire de leur territoire.
Avec « Toutes les couleurs de mon drapeau », notre collaborateur Mabrouck Rachedi pointe le manque de dialogue autour de la guerre d’indépendance et de ses suites.
L’écrivain remporte la version internationale du prix littéraire britannique aux côtés de la traductrice Anna Moschovakis avec ce roman saisissant sur la dérive meurtrière d’un tirailleur confronté à l’horreur des tranchées, déjà lauréat du Goncourt des lycéens.
Enrichie par la colonisation et la traite, la ville de Bordeaux a entamé un mea culpa constructif qui devrait prendre encore de l’ampleur dans les années à venir.
Du 8 au 11 novembre, la foire d’art africain contemporain AKAA (Also Known As Africa) se tient au Carreau du Temple, à Paris. Avec une certaine audace, sa fondatrice Victoria Mann a osé quelques chocs tectoniques.
À l’occasion de la foire d’art contemporain Also Known as Africa, l’artiste d’origine algérienne Dalila Dalléas Bouzar prépare plusieurs grands formats et une performance.
Les maisons de vente parisiennes Cornette de Saint Cyr (23 octobre) et Piasa (14 novembre) organisent deux enchères successives consacrées aux artistes africains contemporains, avant et après la foire d’art Also Known as Africa (AKAA). Chacune dans leur style. Points communs et différences.
Ikoyi, le restaurant ouvert à Londres par le jeune entrepreneur Iré-Hassan Odukale et le chef Jeremy Chan, vient d’être distingué par le Guide Michelin. Nous l’avons testé pour vous.
Dans sa petite cuisine au sous-sol de La Ferme de Longchamp (Paris 16e), le jeune Atef Barbouche compose de superbes créations comestibles. Sans sucres ajoutés.
Pour la sixième année consécutive, le gratin de l’art contemporain africain se retrouve à Londres, grâce à l’énergie de la Marocaine Touria El Glaoui. La foire 1-54 rassemble pour cinq jours quelque 130 artistes qui explorent par leur art des thématiques très actuelles.
La foire d’art contemporain créée par la Marocaine Touria El Glaoui se tiendra du 4 au 7 octobre dans le coquet labyrinthe de la Somerset House. Un événement qui vaut le détour.
Avec Une vie de pierres chaudes, la jeune romancière Aurélie Razimbaud explore le temps des non-dits qui a suivi la guerre d’Algérie. Et qui perdure aujourd’hui.
Première grande exposition consacrée à la création malgache depuis 1946, « Madagascar, arts de la Grande Île », qui se tient au musée du quai Branly – Jacques Chirac jusqu’au 1er janvier 2019, invite à s’interroger sur l’émergence d’une culture originale au gré de multiples métissages.
Auteure de science-fiction reconnue, l’Américano-Nigériane Nnedi Okorafor a notamment collaboré avec les éditions Marvel et verra bientôt son roman « Qui a peur de la mort ? » adapté en série pour la chaîne HBO.
Avec « Afrique. Les religions de l’extase », le Musée d’ethnographie de Genève propose un vaste tour d’horizon des pratiques religieuses sur le continent.
Avec Congo 1905 – Le Rapport Brazza, Vincent Bailly et Tristan Thil plongent dans l’horreur coloniale et dénoncent les collusions entre appareil d’État et grandes compagnies.