Le journaliste Antoine Albertini a enquêté sur l’exploitation des immigrés clandestins en Corse. Avec « Les Invisibles », il livre un texte terrifiant sur ces « damnés de la terre ».
Abandonnant sa chérie à sa solitude, l’auteur-dessinateur Joël Alessandra est parti sur les traces de Monfreid, Kessel et Rimbaud entre Djibouti et l’Éthiopie.
Un casque sur la tête, un siège pivotant et vous voilà propulsé dans un autre monde, fantasmatique ou terriblement réaliste : les nouvelles technologies ouvrent le champ des possibles. Sur le continent, quelques artistes s’en emparent.
À l’occasion de la seconde édition des Enfoiriens Juniors, à l’Institut français d’Abidjan, l’adolescent de 14 ans participera avec dix camarades aux concerts donnés les 2, 3 et 4 mai.
L’écrivain anglo-soudanais Parker Bilal sort son quatrième polar, « Le Caire, toile de fond ». Makana part cette fois à la recherche d’un tableau disparu pendant la guerre du Golfe.
Avec un livre fouillé et actuel, Thomas Snégaroff revient sur l’intégration mouvementée des premiers Africains-Américains à Central High School, dans la capitale de l’Arkansas.
Pour lutter contre la misogynie, le racisme, l’intolérance, il faut commencer tôt. De nombreux éditeurs font le pari de textes subtilement politiques pour les plus petits comme pour les adolescents. Notre sélection de livres récents.
Alors que vient d’ouvrir le Musée national de la céramique de Safi, au Maroc, rencontre avec le représentant d’une famille de potiers installée depuis sept générations dans la région.
Pour la première fois en Europe, la Maison rouge, à Paris, expose la collection de black dolls rassemblée par Deborah Neff. Et livre une archive intime de la vie des Africaines-Américaines entre 1840 et 1940.
Pour la première fois en Martinique, les fondations Clément et Dapper réunissent des œuvres classiques et contemporaines, renouant le dialogue entre le continent et la Caraïbe.
Avec son premier roman, « Né un mardi », l’écrivain nigérian Elnathan John fait une entrée fulgurante en littérature. Une œuvre initiatique fiévreuse, dense et bouleversante.
Pour la première fois cette année, la foire 1-54, créée par Touria El Glaoui en 2013, s’installe sur le continent 24 au 25 février 2018. En amont de l’événement, elle nous a fait découvrir « son » Marrakech.
Très attendue, la superproduction de Ryan Coogler, « Black Panther », donne enfin au super-héros noir le premier rôle qu’il attend depuis 1966. Mais, malgré un casting haut de gamme, les studios Marvel ne réussissent pas à donner au personnage la consistance qu’il mérite.
Africultures, qui travaille depuis 20 ans à « promouvoir la connaissance et la compréhension des cultures contemporaines africaines » risque aujourd’hui de disparaître.
Après les dix numéros d’« Off the Wall », la Franco-Ivoirienne Anna-Alix Koffi s’est lancée dans la publication d’un magazine consacré à la création africaine. Chic et percutant.
Chaque année, l’auteur kényan Ngugi wa Thiong’o est snobé par les jurés du prix Nobel de littérature. Pourtant, son œuvre est l’une des plus importantes d’Afrique, rédigée de surcroît dans une langue africaine, le gikuyu.
Le dessinateur italien Stefano Faravelli a rapporté de Madagascar un carnet de croquis stupéfiant, accompagné d’un texte mêlant zoologie, mythologie et philosophie, témoignant de la richesse du lieu et de la détresse des espèces en voie de disparition.
Avec « Alors que j’essayais d’être quelqu’un de bien », l’auteure-dessinatrice Ulli Lust ausculte les relations d’un trio amoureux. Avec une lucidité troublante.
Avec « Cantique de l’acacia », le dramaturge togolais Kossi Efoui se libère des codes d’écriture pour livrer une oeuvre toute en circonvolutions. Le texte d’un artiste libre.
Récemment redécouvert, le Ghanéen James Barnor expose plus de cinquante ans de travail au Musée du district de Bamako, à l’occasion de la Biennale de la photographie africaine. Rencontre avec un artiste exceptionnel, dont une grande partie de l’œuvre dort encore dans des classeurs.
Au Musée de l’Orangerie, l’exposition « Dada Africa » montre comment ce courant iconoclaste qui révolutionna l’histoire de l’art a en partie puisé son inspiration sur le continent africain.
Présentées à la villa Soudan (Bamako), les photographies de l’artiste marocain Abdessamad El Montassir exhume des récits oubliés, dans le sud du pays. Une superbe exposition du programme « OFF » de la 11e Biennale de la photographie africaine.
La guerre imbibe les images de Camille Lepage, photographe de guerre française tuée le 12 mai 2014 alors qu’elle effectuait un reportage en Centrafrique.