La Zambie ayant durci sa lutte contre l’exploitation forestière illégale, c’est du Haut-Katanga, au sud de la RDC, que provient désormais une grande partie du mukula vendu aux fabricants de meubles de luxe chinois.
Jeune Afrique revient sur des œuvres majeures qui font toujours parler d’elles, inspirant le présent. Pleins feux sur le film « Camp de Thiaroye » d’Ousmane Sembène et de Thierno Faty Sow, qui retrace un massacre colonial de la France en 1944.
La création contemporaine africaine est partout, cette année, en France. Musées, fondations, médias… et enseignes commerciales. Avec deux événements organisés coup sur coup à Paris, « Africa Now » et « South Africa » (BHV Marais), le groupe Galeries Lafayette entend bien surfer sur la vague. Effet marketing ou lame de fond ?
Jusqu’au 14 janvier 2018, la Fondation Blachère présente à Avignon une sélection de 80 sculptures réalisées par quelques-uns des plus grands créateurs du continent.
Plusieurs fois primé à la biennale de Dakar, collectionné bien au-delà du Sénégal, l’artiste s’est éteint à Lyon le 8 juin des suites d’une longue maladie.
Le géographe Christian Seignobos a parcouru durant cinquante an le bassin du lac Tchad, un crayon à la main. Le résultat s’intitule « Des mondes oubliés. Carnets d’Afrique ».
Dans « Les Harlem Hellfighters », le scénariste Max Brooks et le dessinateur Caanan White reviennent en bande dessinée sur l’épopée du 369e régiment d’infanterie, composé d’Africains-Américains, qui s’illustra sur le front durant la guerre de 1914-1918.
Le dessinateur iranien Mana Neyestani, exilé en France, revient sur l’histoire d’un tueur en série qui assassina seize prostituées. Une manière détournée d’évoquer les fêlures de tout un pays.
Jusqu’au 30 juillet 2017, l’Institut du monde arabe, à Paris, invite ses visiteurs à partir à la découverte des Trésors de l’Islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar.
Il y a quelques siècles déjà, la reine Nzinga fit couler de l’encre. C’était au XVIIe et le missionnaire franciscain Giovanni Cavazzi da Montecuccolo relatait, après avoir séjourné auprès de sa cour, l’histoire extraordinaire de cette femme de tête.
Alors que s’ouvre le Festival de Cannes, dans le sud de la France, la production africaine apparaît toujours comme le parent pauvre de l’industrie cinématographique mondiale. Pourtant, avec les moyens qui sont les siens, le continent fait preuve d’une inventivité remarquable, parfois à rebours des canons internationaux. Et si c’était là sa chance ?
Jeune Afrique était à bord de l’Esperanza, le navire de Greenpeace qui a patrouillé dans les eaux de six pays d’Afrique de l’Ouest pour dénoncer les graves dangers liés à la pêche illégale.
Au début du XXe siècle, le jeune Pablo Picasso découvre les arts classiques d’Afrique, d’Océanie et des Amériques. Il est envoûté par leur magie. Au point de faire corps avec les âmes qui les habitent.
Chimamanda Ngozi Adichie est une grande romancière. Une très grande, même, et ses livres resteront : L’Autre Moitié du soleil, L’Hibiscus pourpre, Americanah… C’est aussi une essayiste engagée à qui l’on doit Nous sommes tous des féministes, publié en 2014, et Chère Ijeawele, ou un manifeste pour une éducation féministe, qui vient de paraître.
Depuis le 24 février, l’un des trois navires de l’ONG soutient les autorités locales dans leur lutte contre la pêche illégale. Récit d’une journée en mer avec les inspecteurs mandatés par la Sierra-Leone.
Parti en février dernier du Cap-Vert, le navire de Greenpeace, MY Esperanza, croise dans les eaux de six pays africains pour attirer l’attention sur les pratiques délictueuses de certains pêcheurs européens, chinois ou russes sur leur territoire. Avec le soutien, plus ou moins appuyé, des autorités locales.
Avec une verve irrésistible, le romancier sud-africain Christopher Hope livre une satire déjantée sur la période 1984-1994. Aussi tordant que grinçant.
Le mécène et homme d’affaires congolais fustige la France après son refus de restituer des objets culturels pillés au Bénin – et annule un prêt d’œuvres classiques consenti au musée du Quai Branly.
Jusqu’au 28 mai 2017 l’exposition « Afriques Capitales », orchestrée par le commissaire camerounais Simon Njami, est présentée à Paris. Avec une soixantaine d’artistes, celui-ci a créé une cité à nulle autre pareille où l’Humanité peut se voir en miroir et s’espérer plus belle.
Après le refus opposé par le ministère français des Affaires étrangères à la demande de restitution de biens pillés au Bénin en 1892, le Conseil représentatif des association noires (Cran), ainsi que des députés et des rois béninois en appellent à l’arbitrage de François Hollande.
La foire Art Paris Art Fair consacre cette année un focus spécifique à l’Afrique, sous la houlette de la commissaire Marie-Ann Yemsi. L’occasion de découvrir toute une nouvelle génération d’artistes.
Incontournable, la création africaine ? Sans aucun doute, et plus particulièrement en ce début de printemps qui offrira en France de nombreuses occasions de découvrir toute la diversité d’un continent trop souvent renvoyé à ses clichés.
Avec Lisbonne capitale ibéro-américaine de la culture, la ville affronte son passé, exhumant une longue histoire esclavagiste et coloniale occultée par les grandes « découvertes » des explorateurs, d’Henri le Navigateur à Vasco de Gama.
Avec son nouvel essai, Le Complexe de Caïn, le psychanalyste Gérard Haddad propose une grille d’analyse visant à expliquer les grandes tragédies de l’Histoire et la barbarie contemporaine.
Ouvert à Marrakech à l’occasion de la COP22, le Macaal, un centre d’art contemporain voulu par l’homme d’affaires Mohamed Alami Lazraq, souhaite pousser les créateurs du continent au dialogue.