Avec « La Sonate à Bridgetower », le romancier congolais Emmanuel Dongala raconte l’étonnant destin d’un violoniste métis, élève de Haydn et ami de Beethoven. Une immersion dans le XVIIIe siècle révolutionnaire, entre ombres et Lumières.
Enquête dans « Les Ombres du désert », en Égypte, où Makana tente de résoudre les petites affaires de meurtres isolés et s’embarque dans un combat d’une autre échelle, lié à la condition des femmes en terre islamique.
Vaillante, combattante, indépendante, la revue Africultures arpente de long en large le terrain de la création africaine, osant les mots qui fâchent et posant les fondements d’une réflexion solide.
Au XVIIIe siècle, Angelo Soliman, Ignatius Sancho ou encore Joseph Bologne de Saint-George ont bouleversé les consciences par leur talent et leur intelligence.
Art contemporain, José Eduardo dos Santos et sa fille, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, Sonangol… Loin d’esquiver les questions délicates, le collectionneur Sindika Dokolo répond sans tabou à Jeune Afrique.
Le koulou kamba, le mokélé-mbembé, le mourou-ngou existent-ils vraiment ? Les experts en cryptozoologie tentent de répondre dans « Du yéti au calamar géant », un livre fascinant.
Tintin, encore Tintin, toujours Tintin. Malgré les féroces critiques que continue de susciter l’album Tintin au Congo, publié originellement entre 1930 et 1931 dans Le Petit Vingtième, le dessinateur belge Hergé reste une référence du neuvième art.
Le dessinateur David B. et le spécialiste de l’Islam contemporain Jean-Pierre Filiu ont uni leurs talents pour décortiquer plus de deux cents ans de relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient. Un choc graphique à la mesure d’une histoire complexe.
À la périphérie de Marrakech, Jardin rouge accueille des artistes depuis 2009. Particulièrement sensible aux arts de la rue, le lieu entend se tourner vers le continent. Résolument.
En juillet 2015, l’Allemagne utilisait pour la première fois le terme pour qualifier le massacre des peuples hereros et namas perpétré dans sa colonie du Sud-Ouest africain. Le Mémorial de la Shoah, à Paris, revient sur le sujet avec une exposition synthétique.
Voyager au-delà des clichés, c’est l’objectif de l’artiste éthiopienne Aidah Muluneh qui organise pour la quatrième fois un festival consacré à la photographie dans la capitale éthiopienne. Plus de cent créateurs attendus, jusqu’au 20 décembre 2016.
Après une bonne moisson d’automne, la récolte de janvier s’annonce passionnante : nombre de titres en lien avec l’Afrique paraîtront au début de l’année 2017.
Le sculpteur sénégalais, qui avait célébré les Noubas, les Peuls, les Masaïs, les Cheyennes et les Sioux, est décédé le 1er décembre à Dakar. Ses obsèques auront lieu mardi 6 décembre à Dakar, en présence du président sénégalais Macky Sall.
Pour la première fois en France, une expositionretrace plus d’un siècle de création africaine-américaineaux États-Unis. Une occasion de relire et decorriger l’Histoire telle qu’elle fut longtemps écrite,tout en découvrant des œuvres magnifiques.
L’Égyptienne Ghada Amer, l’Ivoirien Aboudia, les Béninois Dominique Zinkpé et Romuald Hazoumé, le Marocain Mahi Binebine et l’Algérien Mahjoub Ben Bella… Autant d’artistes remarqués lors de la vente aux enchères d’art africain contemporain organisée le 17 novembre par la maison française.
Écrire en français, réintégrer les langues africaines dans les cursus scolaires, préserver la riche diversité du continent : la question linguistique dépasse le simple cadre de la littérature. Elle est au cœur même de la fabrique sociale.
Jouissif. C’est le premier mot qui vient à l’esprit quand il s’agit d’évoquer le nouveau roman de Salman Rushdie – si tant est que le terme « roman » puisse convenir pour qualifier « Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits ».
Ouverte jusqu’au 13 novembre au Grand Palais, la foire parisienne annuelle accueille de nombreux photographes africains. À bonne distance de toute caricature.
Avec « Le Messie du Darfour », son premier roman publié en français, le Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin nous plonge dans un monde violent et absurde où seul l’humour peut sauver l’humanité.
Le chanteur britannique décédé le 10 janvier 2016 avait été ébloui par la création du continent lors d’une voyage en Afrique du Sud, en 1995. Les pièces de sa collection seront dispersées par Sotheby’s les 10 et 11 novembre prochains.
Installé depuis un an à Paris, ce danseur né en Côte d’Ivoire multiplie les chorégraphies et donne des cours inspirés des danses traditionnelles et urbaines de l’Afrique de l’Ouest.
Conceptualisé dans les années 1990 aux États-Unis, l’afrofuturisme est résolument tendance. Mais que signifie ce terme complexe ? Le continent est-il devenu une terre féconde pour la science-fiction ? L’utopie a-t‑elle de beaux jours devant elle ? Jetons un coup d’œil vers le futur.