Dans une série d’articles, « Jeune Afrique » questionne le concept d’afrofuturisme. Qu’en est-il dans le domaine des arts plastiques ? Photos, vidéos, sculptures, certains plasticiens africains entendent bien prendre le contrôle de leur histoire et de leur avenir.
Sélectionné avec le Camerounais Barthélémy Toguo, la Marocaine Yto Barrada et l’Allemande Ulla Von Brandenburg, le créateur multipliant les formes d’expression l’emporte à l’heure même où il ouvre un espace de réflexion au coeur de Paris.
La quatrième édition de la foire d’art africain contemporain s’est tenue à Londres du 6 au 9 octobre. Compte-rendu d’un événement annuel qui, loin d’être uniquement commercial, donne à la capitale britannique les couleurs de l’Afrique.
Outil essentiel pour nombre d’acteurs du marché de l’art contemporain, l’Africa Art Market Report 2015 est aujourd’hui disponible. Avec son classement des artistes contemporains africains les plus en vue.
Alors que s’annonce la quatrième édition londonienne de la foire d’art contemporain africain 1:54, « Jeune Afrique », partenaire de l’événement, a rencontré son enthousiaste fondatrice.
L’histoire a fait l’objet d’un dessin animé récent : il faut dire qu’il avait de quoi séduire, le périple de Zarafa la girafe, depuis le sud du Soudan jusqu’à la ménagerie du Jardin des plantes de Paris !
Comme souvent avec les éditions Le Bec en l’air, l’objet est beau : un livre à la couverture tissée, des tirages de qualité sur papier mat et une unité de ton travaillée.
Grâce au webdoc Art + Casamance, les artistes de la région disposent désormais d’un espace d’exposition. Un lieu virtuel pour des œuvres bien réelles, jusque-là rarement exposées.
On pourrait dire de The Sea Is Behind qu’il raconte l’errance, dans Casablanca, d’un étonnant personnage qui danse travesti sur un chariot dans la tradition des comédiens qui animaient autrefois les cérémonies de mariage.
Avec Écoutez nos défaites, le romancier français Laurent Gaudé revient sur les grandes batailles de trois personnages historiques : Hannibal Barca, Ulysses S. Grant et Hailé Sélassié Ier. Mais s’il rappelle ce passé, c’est pour mieux évoquer les guerres du présent.
L’Afrique selon Hans Silvester, c’est souvent une carte postale immuable où le temps semble s’être arrêté, où les tribus continuent de vivre comme elles vivaient autrefois.
On imagine mal l’ancien président jouer les potiches si Hillary était élue. Mais comment va-t-il s’accommoder de cette situation inédite et aider son épouse sans la gêner ?
Avec Seven Hills, biennale d’art installée sur les collines de Kampala, en Ouganda, la création africaine contemporaine s’offre enfin un rendez-vous en Afrique de l’Est.
Rêve d’Olympe, c’est le titre du roman graphique de l’Allemand Reinhard Kleist, qui revient après une longue enquête sur le destin tragique de l’athlète somalienne Samia Yusuf Omar.
Jusqu’au 6 novembre, le plasticien camerounais présente « Déluge » au Carré Sainte-Anne de Montpellier. Une exposition sombre mais porteuse d’espoirs, en prise directe avec l’actualité.
Avec « Congo Requiem », son douzième roman, le Français Jean-Christophe Grangé explore la face sombre de la RD Congo et plonge son lecteur dans une moiteur morbide. Au risque de la caricature.
Terre de littérature, l’Afrique du Sud compte aujourd’hui de nombreux auteurs de thrillers. Sous influence anglo-saxonne, ils doivent beaucoup à Deon Meyer, père du policier alcoolique Benny Griessel.
Il y a cent ans, le 3 août 1916, l’indépendantiste irlandais était pendu à Londres pour trahison. Il s’était auparavant engagé contre l’impérialisme, en Afrique et en Amérique latine. Sa vie a inspiré l’écrivain Mario Vargas Llosa dans « Le rêve du Celte ».
Le 27 juillet dernier, le Conseil des ministres béninois a approuvé une demande officielle de restitution des œuvres d’art emportées par le général Dodds en 1892 et aujourd’hui conservées dans l’Hexagone. Une première, qui soulève une fois de plus la question du patrimoine africain exposé à l’étranger.
C’est un homme de culture qui, à partir du 10 septembre, assumera la fonction d’ambassadeur de France à Tunis. Son objectif : accompagner le pays dans sa transition démocratique. Rencontre.
Grafikama (Service peinture) réunit peintres et plasticiens du continent dans un ancien atelier industriel de Nantes. L’occasion de découvrir des créateurs peu présents dans les circuits habituels.
Actuellement exposé par la galerie Imane Farès, à Paris, le Congolais Sammy Baloji a trouvé dans le métal rouge le fil conducteur d’une histoire de Lubumbashi expurgée des non-dits coloniaux.
Jusqu’au 25 septembre, les Rencontres d’Arles, dans le sud de la France, font la part belle à la création du continent. Petit tour d’horizon et sélection de rendez-vous à ne pas manquer.