À l’occasion de la 10e édition des Rencontres de Bamako, Jeune Afrique revient sur quelques pionniers de la photographie africaine. Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.
Et sur leurs héritiers contemporains, qui travaillent sur la mémoire.
Ouvertes le 31 octobre, les 10e Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie se tiennent dans la capitale malienne jusqu’au 31 décembre, après une annulation en 2013.
Raconter la mort aux enfants, le défi semble impossible à relever. Et pourtant, Anne Jonas et François Roca ont réussi à le faire sans pathos ni violence avec « Solinke du grand fleuve », un album initialement paru en 1996.
Avec délicatesse, la Néo-Zélandaise Ruth McDowall évoque les enlèvements perpétrés par Boko Haram dans le nord du Nigeria. Elle redonne dignité et identité aux plus jeunes, meurtris par le conflit.
Un peu en retrait du monde de l’art contemporain africain, celui qui se dit anarchiste varie les supports et les matières, emprunte autant à la BD qu’au panthéon vaudou, pour une œuvre chargée de récits et de symboles, toujours enracinée dans l’histoire du Bénin. Rencontre.
Le dernier Yambo Ouologuem n’est pas vraiment le dernier Yambo Ouologuem. Le reclus de Sévaré (Mali) n’écrit plus, ne veut plus entendre parler de ses livres et se tient à bonne distance de ce qui pourrait lui rappeler sa vie passée.
Un film d’animation original et riche évoque le destin d’un tirailleur ayant combattu au sein de la Force noire. Sans jamais céder aux facilités du cliché ou du manichéisme.
Pour la troisième fois, l’art contemporain africain est à l’honneur à Londres ou se tient la foire 1:54. Une édition marquée par une présence féminine qui ne cesse de se renforcer.
Le maître du polar suédois est mort d’un cancer dans la nuit du 4 au 5 octobre, à l’âge de 67 ans. Il partageait sa vie entre son pays natal et le Mozambique.
Auteur de nombreux essais, le chercheur Jean-Pierre Filiu a choisi le neuvième art pour partager sa connaissance du monde arabo-musulman. Et signe un album fort sur l’enfer syrien.
Hans Silvester aime la vallée de l’Omo, en Éthiopie, et les populations qui y vivent. Il en rapporte de belles images qui, souvent, racontent une Afrique éternelle, traditionnelle, esthétisée.
C’est une bande dessinée originale que propose Nadège Guilloud Bazin : à partir d’un scénario très mince – le simple refus d’un visa de séjour en France -, elle brosse le portrait poétique d’une jeune Sénégalaise, Aïda, et emmène le lecteur avec elle dans une longue rêverie existentielle sur la question du partir ou pas.
L’éditeur et écrivain Marc Wiltz lance ce lundi une pétition pour débaptiser l’Avenue Leopold II, un souverain responsable de quelque 10 millions de morts
Après le polémique Cauchemar de Darwin, Hubert Sauper s’intéresse à la partition du Soudan et aux violentes collisions des intérêts occidentaux et chinois pour les ressources naturelles de la région.
Dans le BD-reportage « Grandes Oreilles et Bras cassés », le journaliste français revient sur son travail sur les révélations concernant les ventes par la France de systèmes de surveillance à des dictatures sur le point de tomber.
Des avenues à son nom, des statues à sa gloire… Le roi des Belges mort en 1909 continue d’être honoré en Europe. Pas une goutte de sang sur les mains, peut-être, mais l’homme qui s’appropria le Congo pour le saigner à blanc a quelque 10 millions de morts sur la conscience.
Un temps photographe de mode, l’artiste qui quitta New York en auto-stop pour s’en aller photographier les descendants africains-américains à travers toute l’Amérique est décédé à Palo Alto, en Californie, à l’âge de 67 ans.
New-Yorkais né à Addis-Abeba, Dinaw Mengestu n’est pas seulement éthiopien, noir ou américain. Une identité complexe qui l’a amené à l’écriture. À l’occasion de la sortie de son dernier roman, Jeune Afrique l’a rencontré.
La réalisatrice du documentaire Trop noire pour être française ? s’est penchée sur son histoire personnelle. Sans aller jusqu’au bout d’un témoignage passionnant.
Olivia Burton et Mahi Grand signent un très bel album sur les difficiles relations entre la France et l’Algérie. Un road-movie existentiel dans lequel trois générations disent leurs espoirs et leurs déceptions.
La programmation de la 56e édition de la Biennale d’art contemporain étant confiée au Nigérian Okwui Enwezor, l’Afrique est bien là. Mais pas forcément là où on l’attend. Reportage.
Yasmina Khadra, Alain Mabanckou, Boualem Sansal, Toni Morrison… et bien d’autres nous donnent rendez-vous en septembre pour la rentrée littéraire française. À cette occasion, « Jeune Afrique » vous présente en avant-première les dix romans à ne pas manquer. Bonne lecture !
Le 10 juillet, pour la première fois, l’Allemagne a officiellement qualifié de « génocide » le massacre des peuples herero et namas perpétré sous ses ordres en Namibie en 1904 et 1905.
Comment évoquer un passé d’atrocités sans tomber dans le ressassement victimaire ? Comment honorer la mémoire des victimes tout en proposant autre chose qu’un monument funéraire abandonnant chacun à ses pensées les plus sombres ? Ce sont là les défis posés au Mémorial ACTe.