Le long-métrage de Maryam Touzani, qui aborde le sujet de l’homosexualité, a passé le cap des 500 000 entrées dans le monde. Ce qui en fait le plus gros succès du cinéma marocain à l’étranger.
À la ferme Acipenser, non loin d’Antananarivo, Georges Randrianzatouo est chargé d’une mission délicate : tester la qualité des œufs d’esturgeon avant leur commercialisation. Un don d’exception pour un mets d’exception.
L’exposition « Une autre histoire du monde » au Mucem, à Marseille (France), offre l’occasion de se décentrer par rapport à l’historiographie occidentale.
Avec son nouveau roman, l’auteur de « Zulu » offre un récit énergique et sombre sur les réserves africaines menacées par les braconniers, leur commanditaires et les élites corrompues. Les personnages, toujours crédibles, sont attachants ou détestables, parfois les deux à la fois.
Au Panthéon, à Paris, l’exposition « Oser la liberté, figures des combats contre l’esclavage » célèbre toutes les résistances à la traite d’êtres humains, y compris celles trop souvent ignorées par l’historiographie française.
Filiale du groupe Mobilitas, Memorist se consacre à la numérisation et à la restauration de tous types d’archives. Journaux, peintures anciennes, manuscrits précieux, registres administratifs : l’histoire et la mémoire du continent dépendent aujourd’hui du digital.
Avec « Better », le jeune réalisateur documente à ras de bitume la trajectoire du premier skateur pro africain et peint le portrait d’une communauté soudée, de Rabat à Barcelone en passant par Perpignan. Tout en heelflips, half-cabs, kickflips et nollie backsides.
Avec un essai coup-de-poing intitulé « Cinq têtes coupées », le chroniqueur français Daniel Schneidermann revient sur les horreurs de la colonisation française, trop souvent minimisées dans le récit national.
Quarante ans après la prise de pouvoir de Thomas Sankara, deux bandes dessinées passionnantes reviennent sur la trajectoire, les idées et la mort du chef de l’État burkinabè.
La petite île occupée par les Portugais pour les besoins de la production sucrière et du commerce des esclaves fut le théâtre d’une révolte aussi importante que méconnue, à la fin du XVIe siècle.
À l’occasion de l’exposition de Raphaël Barontini au Panthéon, Jeune Afrique vous propose une série historique sur les plus importantes révoltes d’esclaves à travers le monde depuis le IXe siècle.
Peu exposée dans les circuits de l’art contemporain africain, l’artiste togolaise qui se méfie des étiquettes expose avec son compagnon dans le prestigieux écrin du Château La Coste, près d’Aix-en-Provence.
Corps contraint, corps colonisé, corps magnifié… Du 12 au 15 octobre 2023, Somerset House met à l’honneur, plutôt sagement, l’individu noir, toutes positions et représentations confondues.
Alors que l’île avait accueilli le roi Béhanzin en exil, entre 1894 et 1906, une grande exposition d’art contemporain béninois se tiendra, à partir du 15 décembre, à la Fondation Clément. Le président Patrice Talon pourrait s’y rendre.
Avec « Rwanda, à la poursuite des génocidaires », Thomas Zribi et Damien Roudeau proposent un roman graphique profondément humain sur l’horreur de 1994 et le travail de Dafroza et Alain Gauthier pour en épingler les responsables.
C’est le fruit de plus de dix ans de travail. Jusqu’au 14 janvier 2024, l’artiste africain-américain Kehinde Wiley, qui vit entre Dakar et Lagos, expose les portraits acidulés de onze leaders du continent. Il avait déjà réalisé le portrait de Barack Obama en 2018.
Avec son dernier album, le Suisse Stefano Boroni rend un hommage poétique aux victimes du naufrage du 26 septembre 2002. Et pointe du doigt les responsabilités collectives du drame.
À travers cette bande dessinée, trois auteurs espagnols racontent les aventures, en RDC, de deux gamins qui fuient le travail forcé et les combats entre milices rivales pour tenter de rejoindre l’Europe. Un album qui échappe de justesse aux clichés grâce à un fin scénario et, surtout, à une invention graphique hallucinante.
Aux commandes du restaurant Le Marais, à Tananarive, le chef malgache multiprimé est à l’aise aussi bien avec le caviar qu’avec la brède mafane. Rencontre lors d’un vernissage à la fondation H.
À l’occasion de sa nouvelle exposition, le photographe burkinabè Nyaba Léon Ouédraogo explore les marges du monde visible et part à la rencontre de la divinité que tous les Saint-Louisiens portent en eux.
Exposé à Abou Dhabi et à Francfort, le plasticien propose aussi au sein de la Collection Lambert, dans le sud de la France, une série d’œuvres colorées et optimistes – même si elles traitent de sujets graves.
Dans un essai enlevé, la journaliste Joëlle Stolz revient sur l’itinéraire incroyable de cet Allemand qui vendit son programme spatial au dirigeant zaïrois avant de se tourner vers le guide libyen.
Désormais installée dans le sud de la France au cœur du Luberon glamour, dans l’ancienne gare de Bonnieux, la fondation créée par Jean-Paul Blachère propose avec « Chimères » une exposition bilan, fidèle à une démarche entamée en 2003.