Aux commandes du restaurant Le Marais, à Tananarive, le chef malgache multiprimé est à l’aise aussi bien avec le caviar qu’avec la brède mafane. Rencontre lors d’un vernissage à la fondation H.
À l’occasion de sa nouvelle exposition, le photographe burkinabè Nyaba Léon Ouédraogo explore les marges du monde visible et part à la rencontre de la divinité que tous les Saint-Louisiens portent en eux.
Exposé à Abou Dhabi et à Francfort, le plasticien propose aussi au sein de la Collection Lambert, dans le sud de la France, une série d’œuvres colorées et optimistes – même si elles traitent de sujets graves.
Dans un essai enlevé, la journaliste Joëlle Stolz revient sur l’itinéraire incroyable de cet Allemand qui vendit son programme spatial au dirigeant zaïrois avant de se tourner vers le guide libyen.
Désormais installée dans le sud de la France au cœur du Luberon glamour, dans l’ancienne gare de Bonnieux, la fondation créée par Jean-Paul Blachère propose avec « Chimères » une exposition bilan, fidèle à une démarche entamée en 2003.
La tête fang de la collection de la marchande Hélène Leloup, estimée entre 4 et 6 millions d’euros, ne s’est pas vendue, ainsi qu’une dizaine d’autres pièces. L’intervention du Collectif Gabon Occitanie pourrait avoir dissuadé des acheteurs potentiels.
Avec sa bande dessinée « La Fabrique des Français », Sébastien Vassant donne une suite à la série télévisée « Histoires d’une nation » et revient sur les différentes vagues d’immigration qui ont enrichi la France depuis les années 1870.
Avec « Les Dieux de la brousse ne sont pas invulnérables », son troisième roman, l’écrivain Ibrahima Hane ouvre une trilogie historique sur les militaires sénégalais entre la fin du XIXe siècle et l’indépendance. Il a obtenu pour ce livre une mention spéciale du prix Orange du livre en Afrique.
Juste avant la grande exposition « Dakar-Djibouti, contre-enquêtes », prévue en 2025 au musée du Quai-Branly – Jacques Chirac, en France, Sotheby’s met en vente, ce 21 juin, une partie du fonds de la marchande d’art Hélène Leloup. Une collection constituée entre la fin de l’ère coloniale et le début de l’indépendance du Mali qui a permis à cette spécialiste des arts dogons d’engranger de confortables profits.
Alors que le Musée du quai Branly organisera en 2025 une grande exposition sur la mission Dakar-Djibouti, Sotheby’s met en vente, le 21 juin, la collection de la marchande d’art africain Hélène Leloup, une habituée des plus-values à sept chiffres. Premier volet de notre enquête sur une spoliation qui ne dit pas son nom.
Peut-on être en même temps marchand d’art et commissaire d’exposition ? C’est le cas d’Hélène Leloup, « pionnière » de l’art africain selon ses hagiographes, dont le fonds sera mis aux enchères lors d’une vente organisée par sa fille, Marie-Victoire Leloup, chez Sotheby’s-Paris, le 21 juin .
À l’heure où la question des restitutions est plus que jamais d’actualité, certains marchands qui ont profité de l’absence de lois patrimoniales au début des indépendances tentent de rendre les Africains responsables des méfaits de quelques trafiquants. Et se posent en « white saviors » des œuvres animistes.
À l’occasion de l’ouverture de son nouvel espace à Tananarive, la fondation d’Hassanein Hiridjee accueille, jusqu’en février 2024, une vaste exposition consacrée à l’artiste tisserande Madame Zo. Découverte.
Après le pavillon du Ghana à la biennale de Venise et la Tate Britain, à Londres, c’est au tour du Guggenheim de Bilbao d’accueillir une grande exposition de l’artiste, connue pour ses étonnants portraits à l’huile.
Dans son nouveau roman, « Une Magie ordinaire », le romancier et dramaturge togolais livre une autobiographie dépourvue de tout narcissisme, qui est surtout un hommage à ses parents, en particulier à sa mère.
Créée en 2017 à l’initiative du patron franco-malgache du groupe Axian, la Fondation H ouvre à Antananarivo un nouvel espace de 2200 m2. Son objectif : contribuer au rayonnement de la création africaine. Rencontre avec un mécène passionné.
Le rappeur d’origine congolaise vient d’achever le tournage d’une série écrite par son épouse, Wallen, tandis que le film Le Roi des ombres, dont Kaaris est la tête d’affiche, cartonne sur Netflix.
Pionnier des ventes aux enchères consacrées à la création africaine contemporaine, cofondateur de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou, ce fin connaisseur du marché de l’art vient d’ouvrir une galerie à Paris. Rencontre.
Avec son essai « Black Church – De l’esclavage à Black Lives Matter », l’historien américain Henry Louis Gates Jr., proche de Barack Obama, décortique le rôle politique, social et culturel de l’Église noire – et son importance fondamentale dans la lutte pour les droits civiques.
Avec une exposition mêlant œuvres d’art contemporaines et pièces archéologiques, le Mucem , à Marseille, s’essaie à un exercice difficile : présenter la réalité de la cité égyptienne en regard de sa légende.
En choisissant le commissaire d’exposition nigérian Azu Nwagbogu pour la première participation du Benin au grand rendez-vous mondial de l’art contemporain, le président Patrice Talon montre à nouveau sa volonté d’imposer son pays sur la scène culturelle internationale.
L’auteur sénégalais, récompensé en 2021, donne des ateliers d’écriture au sein de la toute nouvelle Maison des arts et de la création, créée par la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume.
Dans son monumental roman, « Mustiks », Namwali Serpell revient sur un sujet qui la passionne : l’aventure spatiale zambienne et son illustre promoteur, Edward Mukuka Nkoloso.
Le journaliste et écrivain français Christophe Boltanski a passé une nuit dans l’AfricaMuseum de Tervuren. Une nuit parmi les fantômes du roi Léopold II de Belgique qui lui a inspiré « King Kasaï », un texte puissant sur la colonisation.
Le peintre franco-algérien fait l’objet d’une vaste rétrospective au musée Fabre de Montpellier (sud de la France) jusqu’au 16 avril 2023. Une œuvre forte qui raconte une humanité confrontée à la violence.