Dans « Notre royaume n’est pas de ce monde », la romancière franco-américaine dissèque avec brio et érudition les rouages de l’exploitation coloniale, au-delà de la Première Guerre mondiale. Interview.
Invité à bord de la goélette Tara, l’auteur congolais raconte son expérience à travers une fiction poétique, tandis qu’une dizaine d’artistes exposent à Dakar les œuvres inspirées par leurs résidences sur le voilier de recherche océanographique.
Avec son nouveau texte, l’auteur ivoirien de « Debout-Payé » revient sur l’histoire de son pays à travers le prisme de la production de cacao. Sans amertume ni excédent de sucre, mais avec lucidité.
Dix ans après sa création, la foire d’Art contemporain africain, créée par Touria El Glaoui, ouvre ses portes du 13 au 16 octobre à Londres. Une édition marquée par l’abondance des portraits féminins.
Dans « Les ambassades de la Françafrique », notre ancien collaborateur Michael Pauron décortique l’ensemble des pratiques du corps diplomatique français qui peuvent expliquer le rejet dont souffre aujourd’hui l’ancienne puissance coloniale.
Après une œuvre du Nigérian Yinka Shonibare, le quatrième socle de Trafalgar Square accueille aujourd’hui une sculpture de Samson Kambalu qui rend hommage à un opposant à la colonisation.
Depuis plusieurs années, les douanes françaises interceptent des cartons entiers d’espèces végétales arrachées au sol malgache pour être revendues en Asie. Et les confient au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui tente de les sauver.
Notre collaborateur Renaud de Rochebrune, dont les lecteurs de Jeune Afrique et de La Revue connaissent bien la signature, est brutalement décédé le 22 septembre à l’âge de 75 ans. Depuis les années 1970 et en parallèle de ses carrières d’auteur et d’éditeur, il n’avait jamais cessé de collaborer avec les publications du groupe.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. À la veille de l’inhumation d’Elizabeth II, ce lundi 19 septembre à Londres, l’autrice franco-ivoirienne livre sa vision de la monarchie britannique, de ses survivances sur le continent africain… Et des différentes pratiques du pouvoir.
En marge de son exposition In the Black Fantastic à la Hayward Gallery de Londres, le critique et commissaire Ekow Eshun publie, avec « Black Infinity », un riche catalogue d’images, entre sombre passé et futur onirique.
Avec son nouveau roman, « Missié », l’auteur français Christophe Léon revient sur l’histoire de ce jeune garçon noir de 14 ans, jugé en quelques heures et exécuté quelques semaines plus tard pour le meurtre de deux fillettes blanches, en 1944.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, l’essayiste provocateur et auteur de polars gabonais.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, le plasticien camerounais partage avec nous ses morceaux favoris, avant d’investir la pyramide du Louvre, à Paris, avec une œuvre monumentale consacrée aux « migrants disparus ».
Le plus célèbre des guides touristiques français attribue, à tort, la paternité du Monument de la renaissance africaine au sculpteur Ousmane Sow. Les héritiers attendent, a minima, des excuses.
Les éditions Taschen rééditent « The Fight », compte rendu exceptionnel par Norman Mailer du Rumble in the Jungle, illustré de photos rares et originales.
Dans « Congo in Conversation » et « Congo, une lutte sublime », une dizaine de photographes documentent le quotidien des Congolais, avec lucidité et humanisme.
Commissaire de la Triennale de photographie de Hambourg, la Camerounaise dirige depuis 2019, au Cap, le Zeitz Mocaa, le plus grand musée d’art contemporain africain. Décolonisation des musées, restitutions, pandémie, elle a répondu à nos questions.
Malgré l’impossibilité d’avoir accès au fleuve Congo, la fondation Tara Océan poursuit sa mission le long des côtes africaines en étudiant les eaux qui se déversent dans l’Atlantique. Et notamment leur pollution.
Avec leur nouveau roman, Protocole Magog, Olivier Marbot, Jacques Trauman et Philippe Lavault plongent dans les arcanes du pouvoir en France et en Europe, livrant une description plus vraie que nature des milieux de la banque et du renseignement.
Embarqué à bord de la goélette française Tara dans l’Atlantique sud, ce scientifique est l’un des premiers Sud-Africains à étudier la microbiologie marine.
L’exposition Europa Oxala présentée à la fondation Gulbenkian de Lisbonne, et qui rejoindra bientôt l’AfricaMuseum de Tervuren, bouscule le pays. Celui-ci entame seulement son travail de mémoire sur les questions coloniales.
Avec « Singulier plurielles – Dans les Afriques contemporaines », le scénographe et docteur en architecture Franck Houndégla célèbre plus de 50 démarches constructives nées sur le continent. À voir jusqu’au 31 juillet, à l’occasion de la Biennale internationale du design de Saint-Étienne.
Pilotée par la directrice du Zeitz Mocaa, la Camerounaise Koyo Kouoh, avec trois commissaires associés, la manifestation secoue les institutions culturelles de la ville allemande. Et rend enfin visible ce qui ne l’était pas.
L’auteur sénégalais entendait poursuivre le célèbre écrivain français pour contrefaçon. Pour l’heure, le Tribunal judiciaire de Paris a décidé que le match n’aurait pas lieu. Explications.
La Fondation Josef et Anni Albers et Le Korsa, son entité au Sénégal, inaugureront un centre culturel ouvert, avec des salles d’exposition et de conférence, dans le sud-ouest du pays.
Jusqu’au 17 juillet 2022, le musée du quai Branly-Jacques Chirac nous plonge au cœur du pays bamiléké. Presque sans s’en rendre compte, le visiteur s’éloigne du « visible » pour entrer dans « l’invisible ».
Le romancier sénégalais a assigné l’auteur français à succès en contrefaçon, jugeant que le roman « Soumission » emprunterait trop d’éléments à son manuscrit, « La Chute des barbelés ». On saura le 12 mai prochain si, oui ou non, un procès se tiendra.
Il y a presque 50 ans, « Sizwe Banzi is Dead » d’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona dénonçait l’apartheid. Aujourd’hui, jouée au théâtre de Belleville, cette pièce n’a rien perdu de son actualité.