En décembre 2022, une fusée Ariane V lancée depuis Kourou emportera dans l’espace l’œuvre d’un(e) artiste africain(e)… et un satellite de météorologie. Sélection finale le 27 novembre à Rabat.
Marseille l’Africaine (4/4). Cette cheffe comorienne a dû surmonter bien des difficultés avant de s’imposer dans le métier en offrant une cuisine à la fois subtile et puissante, à son image.
Marseille l’Africaine (3/4). Leblebi, kefteji, mloukhiya… L’authenticité de la cuisine tunisienne traditionnelle a fait le succès de ce restaurant familial niché en plein cœur de la Cité phocéenne, rue d’Aubagne.
Marseille l’Africaine (2/4). Roi de la daube au poulpe et de la tarte au citron, le Malien Gagny Sissoko a appris son art sur le tas. Un chef autodidacte et surdoué dont le rêve est aujourd’hui d’ouvrir un restaurant à Bamako.
Marseille l’Africaine (1/4). Dans son restaurant Le Femina, ce spécialiste du couscous algérien à base de légumes secs et d’orge enchante les papilles de ses convives. Au point de pouvoir prétendre à une renommée internationale.
Algérienne, malienne, tunisienne, comorienne… La Cité phocéenne marie avec élégance saveurs provençales et recettes venues d’ailleurs. Rencontre avec quatre chefs qui font la ville d’aujourd’hui.
Consacré en cette rentrée littéraire, cent ans après le prix Goncourt de René Maran, « La plus secrète mémoire des hommes », le nouveau roman de l’auteur sénégalais, est un superbe éloge de l’existence.
Il y a cent ans, le Martiniquais d’origine guyanaise décrochait le fameux prix littéraire pour « Batouala, véritable roman nègre ». Administrateur colonial, l’écrivain fut aussi un virulent critique de la colonisation. Son roman le plus intime, « Un homme pareil aux autres », vient d’être réédité.
L’écriture de ce Tanzanien de 73 ans, natif de Zanzibar, a séduit la prestigieuse académie suédoise. Au cœur de son œuvre, le sort des réfugiés et les ravages du colonialisme.
En exclusivité, « Jeune Afrique » vous propose des extraits de la correspondance d’Ernesto Guevara, publiée le 4 novembre prochain par les éditions Au diable vauvert sous le titre « Je t’embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire ».
Les 26 pièces pillées par le colonel Dodds au Bénin, en 1892, prendront l’avion 9 novembre prochain pour Cotonou, avant d’être exposées à Ouidah. Le président français l’a confirmé lors d’une cérémonie à Paris, ce mercredi 27 octobre.
Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.
La restauration de cet objet rituel provenant du Cameroun a été confiée à Naomi Kuperholc-Duruel, une jeune étudiante de l’Institut national du patrimoine. Un travail qui nécessite, au-delà de la technique, de se plonger dans l’histoire de l’œuvre et d’en retracer le parcours migratoire.
Biennale de sculpture de Ouagadougou, foires 1-54 à Londres et AKAA à Paris, grande rétrospective Samuel Fosso à la Maison européenne de la photographie… Les Afriques vont colorer l’automne !
Elizabeth Colomba et Aurélie Lévy redonnent vie à Stéphanie St-Clair, martiniquaise cheffe de gang, dans un roman graphique soigné, « Queenie, la marraine de Harlem », dont Hollywood a déjà acheté les droits.
Longtemps restée dans l’ombre du poète, sa maîtresse Jeanne Duval fait aujourd’hui l’objet d’une abondante littérature. Trois ouvrages viennent de paraître sur celle qui inspira plusieurs poèmes des « Fleurs du mal ».
À l’occasion de la présidence congolaise de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a décidé de lancer un prix littéraire international, avec 30 000 dollars à la clé. Il est encore temps de participer…
« La bataille de Little Bighorn », œuvre du sculpteur sénégalais représentant cette illustre victoire des peuples amérindiens, restera exposée dans les Alpes françaises pendant dix ans.
Une bande dessinée d’Antoine Ozanam et Isabelle Dethan revient sur l’histoire méconnue de celui que l’on surnommait le « Nègre de la République », cité comme exemple par Obama dans son discours d’investiture.
Une œuvre de la céramiste kenyane installée au Royaume-Uni, baptisée « Untitled », s’est envolée pour quatre fois son estimation haute lors d’une vente aux enchères chez Sotheby’s, le 29 août.
Décalé pour cause de pandémie, l’événement culturel qui met à l’honneur le continent bat désormais son plein en France. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quatre destinations estivales.
Présente dès le début du XXe siècle en Afrique, la bande dessinée s’est émancipé des codes, des oppressions, du monde de l’édition. Illustration avec l’exposition « Kubuni », dans le sud de la France.
Originaires des marges du désert, du Mali à l’Égypte, de jeunes artistes s’interrogent sur un territoire source de nombreux clichés. Une exposition à voir aux Magasins généraux, en banlieue parisienne, jusqu’au 2 octobre.
Dans son nouveau roman, l’écrivain, collaborateur de JA, organise la rencontre cocasse entre la banlieue parisienne et le Paris des beaux quartiers. Une satire sociale enlevée dont tous les personnages sortent grandis.
Très remarqué pour son roman « L’Amas ardent », le jeune écrivain tunisien a été récompensé pour « Bel Abîme », un texte touchant et virulent porté par la colère d’un adolescent contre un système oppressif.
Pilotée par Christiane Falgayrettes-Leveau, la rétrospective consacrée à l’artiste camerounais au musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, donne un aperçu pointu et juste de ses engagements et de son travail.
La dessinatrice Kam et la journaliste Justine Brabant livrent avec « Lucha, Chronique d’une révolution sans armes au Congo » – publié en ligne sur JA.com en 2018 – une histoire vivante et informée du mouvement citoyen.
Au Musée des Confluences de Lyon, en France, l’exposition « Une Afrique en couleurs » enfin réouverte révèle comment les amateurs occidentaux, par goût pour la forme et attrait pour la nudité, ont façonné une vision fausse de la création africaine.