Ils sont écrivains, universitaires, entrepreneurs, journalistes… Face aux manifestations et aux violences qui secouent le Sénégal, ils dénoncent une défaite collective et appellent à la prise d’initiatives fortes, à la hauteur des enjeux.
Pour éviter de disperser capacités et ressources, l’État-nation et l’État producteur devraient céder davantage d’espace à un État régulateur et à un État régalien.
Fort d’une très nette victoire à la présidentielle, Macky Sall ne pourra cependant pas faire l’économie d’une série de réformes en profondeur au cours de son second mandat, selon Nicolas Simel Ndiaye.
Financer davantage les PME africaines – qui font face à un important déficit de financement -, en s’appuyant notamment sur le capital-investissement, permettrait au continent d’améliorer sa croissance.
L’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2019, fait figure de nouveau venu dans le paysage politique sénégalais. Nicolas Simel Ndiaye, fondateur du think tank L’Afrique des Idées, estime qu’au-delà du tournant qu’il représente dans l’histoire politique récente du pays, il est aussi le produit de l’échec de la majorité présidentielle à mener les réformes attendues.