Architecte du spectaculaire redressement de l’établissement helvétique, l’as de la finance a pourtant été poussé à la démission à la suite, entre autres, d’une rocambolesque affaire d’espionnage. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Franco-Ivoirien.
Deux ans après l’expulsion de DP World, le terminal à conteneurs de Doraleh enregistre des résultats exceptionnels. Une victoire pour son manager et une revanche pour le pays.
Avec le Brexit, les cartes de l’immigration sont également rebattues, notamment vis-à-vis de l’Afrique. Jugé « manifestement inadapté », le régime de visa doit bénéficier d’un assouplissement.
Par sa sortie effective de l’UE, le 31 janvier, le Royaume-Uni change d’horizon économique et diplomatique. L’occasion pour le continent de redéfinir ses relations avec Londres, et sa place dans le jeu international.
Pour trouver de nouveaux débouchés sur le continent, le Royaume-Uni et ses entreprises vont devoir sortir de leur zone de confort et renégocier des accords.
« Le London Stock Exchange (LSE) est certainement la première place financière d’Afrique aujourd’hui. » Cette affirmation récente d’un analyste financier britannique pourrait bien être mise à mal par le Brexit.
Le vétuste port malgache – dont les derniers travaux d’envergure datent de 1929 – accélère la modernisation de ses infrastructures afin de jouer un rôle de plateforme de redistribution des marchandises à l’échelle de la région.
La compagnie dubaïote DPWorld a enregistré une 6e victoire judiciaire depuis son éviction du terminal à conteneurs de Doraleh par les autorités djiboutiennes. Ces dernières se disent prêtes à négocier « une issue indemnitaire équitable et conforme au droit international ».
Dans sa « marche forcée vers le XXIe siècle », pour reprendre l’expression de Christian Avellin, le port de Toamasina s’est trouvé un allié de poids avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Les compagnies maritimes Deme et Jan De Nul, après avoir protégé les côtes flamandes, aménagé les ports et creusé les canaux qui irriguent le Benelux, ont su s’internationaliser vers un marché africain où elles comptent aujourd’hui parmi les quatre grands acteurs internationaux d’un secteur très spécifique et déterminant pour le continent.
Après une période de tensions durant les dernières années de la présidence Kabila, les relations entre Bruxelles et Kinshasha prennent une nouvelle dynamique, explique le chef de cabinet du ministre belge des Affaires étrangères et de la Défense, envoyé spécial pour les Grands Lacs.
Depuis deux ans, le torchon brûle entre Djibouti et Nairobi au sujet de ce fauteuil réservé à l’Afrique qui sera réattribué pour les années 2021-2022 à l’occasion d’un vote, en juin 2020, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Bruxelles veut profiter de l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi pour apaiser ses relations avec Kinshasa, son principal partenaire africain. Et, au-delà, réaffirmer sa présence économique et diplomatique sur l’ensemble du continent.
Venus à Paris afin de mobiliser les bailleurs pour les Comores, le chef de l’État Azali Assoumani et son gouvernement sont repartis avec 4,3 milliards de dollars de promesses de financement.
Le gouverneur de la Banque centrale des Comores dresse le portrait de l’économie de l’archipel, entre besoins de financement, dépendances aux importations et aux dépenses publiques.
Si les chiffres officiels font état de 200 000 à 300 000 personnes, les Comoriens de l’étranger seraient en réalité près de 400 000 à travers le monde, dont plus de 80 % établis en France. La manne financière de ses mandats est précieuse, mais peu productive.
Les Comores cherchent à résoudre le problème énergétique chronique de l’archipel, avec de nouvelles unités de production bientôt en service, et un début de diversification vers les énergies renouvelables.
Échaudés par leurs difficultés passées, les établissements bancaires se contentent souvent de gérer les dépôts. Pourtant, l’économie, largement sous-financée, a impérativement besoin d’une mobilisation du secteur.
Liaisons inter-îles, modernisation des ports, construction d’un nouvel aéroport, création d’une compagnie aérienne… Les défis sont nombreux pour sortir de l’insularité.
Pour gagner la course au développement économique, les pouvoirs publics comoriens misent sur le secteur touristique. Au premier coup d’œil en direction de l’archipel, le visiteur comprend rapidement pourquoi.
Le 26 avril, moins de 24 heures après le passage du cyclone Kenneth, les habitants de Moroni se sont empressés de redresser la pancarte branlante qui domine le vieux port aux boutres pour affirmer, un peu solennellement, que « Mayotte est comorienne et le restera à jamais ».
Le président Azali Assoumani se rend à la Conférence de Paris avec un vrai programme : le Plan Comores émergent. Et la ferme intention d’attirer les investisseurs pour financer ses ambitions.
Désormais seul maître à bord politiquement, le chef de l’État Azali Assoumani va devoir démontrer ses capacités de rassembleur s’il veut conduire l’Union des Comores vers l’émergence qu’il lui a promise pour 2030.
Élu sans contestation possible au début de l’année, le nouveau chef de l’État malgache a maintenant cinq ans pour moderniser la Grande Île et lui permettre de révéler toutes ses potentialités.
Alors que les adversaires du président malgache Andry Rajoelina se cherchent encore un statut au sein du Parlement, l’ancien chef de l’État, candidat déçu à la présidentielle de décembre 2018, souhaite désormais obtenir le statut officiel de chef de l’opposition. Interview.
Malgré une croissance positive et de première réformes encourageantes, le pays n’est pas encore complètement engagé sur la voie de l’émergence, fixée à l’horizon 2023…
Maintenant qu’il a pris ses marques, Andry Rajoelina va pouvoir s’atteler à réformer le pays. Réussira-t-il à faire montre de pragmatisme dans la mise en œuvre de son programme ?
À la retraite depuis sa défaite sans appel au premier tour de l’élection présidentielle malgache, en 2013, l’ancien général de brigade – soutien d’Andry Rajoelina lors du dernier scrutin – a été nommé, le 18 septembre, ambassadeur de son pays à Maurice.