Verena Utzinger, présidente du Swiss-African Business Circle (SABC) depuis 2006, analyse pour Jeune Afrique la présence du secteur privé suisse à travers le continent.
Alors que les entreprises helvétiques prennent peu à peu la mesure du potentiel africain, Berne joue sa partition en aidant les pays cibles à mettre en place des conditions propices au développement des affaires.
Nommée à la fin de 2018, l’ancienne ambassadrice en RD Congo, Siri Walt, aujourd’hui cheffe de la division Afrique subsaharienne au département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) a pour principale mission d’élargir les relations entre la Confédération et l’Afrique.
Si la Confédération helvétique continue de s’impliquer sur le continent, c’est aussi pour des raisons économiques et sécuritaires, comme le prouve sa stratégie de coopération internationale, développée pour 2021-2024.
Depuis que le Kenya a été choisi par les membres de l’Union africaine (UA), en août, pour porter la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent pour 2021-2022, Djibouti ne décolère pas. Le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, accuse Nairobi d’avoir « fait valider sa candidature sans respecter la procédure établie ».
Cyrille Bolloré, patron du groupe familial éponyme, a personnellement écrit au président camerounais Paul Biya pour solliciter l’arbitrage de celui-ci dans le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala.
Ce natif de Dikhil a réussi à faire du vieux port national un hub ultramoderne et permis à la petite République de devenir une plaque tournante du commerce régional. Portrait.
Alibaba, le géant chinois de la vente en ligne, n’oublie pas le continent dans sa politique d’internationalisation et veut contribuer au renforcement du secteur privé local.
Entretien avec Alain Carrier, coordonnateur sur les marchés de l’Afrique et du Moyen-Orient, responsable d’Export Québec pour le ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation.
Katsumi Hirano est vice-président de l’Organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro), chargé de l’Afrique. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Au moment d’ouvrir la Ticad (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique), septième du nom, qui marquera plus de vingt-cinq années de coopération entre le Japon et l’Afrique, l’heure semble être au constat.
Depuis sa première implantation au Rwanda, en 2007, il a suffi d’un peu plus de dix ans pour que StarTimes s’impose comme le leader incontesté de la télévision numérique en Afrique subsaharienne.
Le vice-président et secrétaire général du China-Africa Business Council, qui compte 800 sociétés, dont 400 présentes en Afrique, affirme que celles ci ont investi, en cumulé, « plus d’une dizaine de milliards de dollars » et créé plus de 100 000 emplois sur le continent.
Place de l’Afrique dans la diplomatique chinoise, bras de fer commercial avec les États-Unis, rôle de la Belt and Road Initiative… Entretien avec Chen Xiaodong, ministre assistant des Affaires étrangères, chargé des affaires d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord, des affaires africaines et des archives.
Alors que Pékin s’appuie sur ses partenaires africains pour devenir un acteur majeur de la mondialisation, cette coopération privilégiée permet en retour au continent d’accélérer son développement.
Le Fonds de développement sino-africain (CADF), doté de 10 milliards de dollars, a un objectif : aider les entreprises chinoises à investir en Afrique.
Philippe Labonne, le directeur général adjoint de Bolloré Transport & Logistics, revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en place par la multinationale.
S’ils ne représentent encore qu’une infime part des touristes qui visitent le continent, les Chinois sont chaque année plus nombreux à découvrir l’Afrique.
Dès les années 1950, la toute nouvelle Chine populaire et la jeune Afrique indépendante se découvrent une communauté de destin. Des relations diplomatiques depuis basées sur les principes d’égalité et de non-ingérence.
De par les montants en jeu et le nombre de pays concernés, la Belt and Road Initiative – les « nouvelles routes de la soie » – est la stratégie la plus ambitieuse jamais lancée par la Chine. Avec un objectif : remodeler le contexte géopolitique.
De l’usine du monde à l’usine à rêves, Pékin déploie ses routes en vue d’affirmer sa puissance par-delà ses frontières. Sur la voie de son propre développement, la Chine n’entend pas laisser ses partenaires africains sur le bord du chemin.
Depuis vingt ans, les Djiboutiennes gagnent du terrain dans les sphères politique et sociale. Mais il leur reste beaucoup de chemin à parcourir dans le secteur économique.
Récusant les conclusions du FMI sur son taux d’endettement, Djibouti met en avant ses progrès en matière de climat des affaires, d’investissement et de diversification.
Chargé des infrastructures portuaires et logistiques de Djibouti depuis 2001, Aboubaker Omar Hadi est le véritable architecte du virage économique pris par son pays il y a plus de vingt ans.
Plusieurs mois après le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, permettant d’atténuer les conflits dans la Corne de l’Afrique, le chef de la diplomatie djiboutienne n’a toujours pas été reçu en Érythrée, où il avait pourtant été convié.