Les quelque 2 000 partisans de l’opposition malgache ont déposé mercredi devant la Haute Cour constitutionnelle une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, sans qu’aucun incident n’ait été signalé.
Aux lendemains de la répression sanglante de la manifestation de samedi 21 avril, et à la veille des funérailles des victimes tombées sous les balles des forces de l’ordre, l’armée malgache enjoint les responsables politique à « trouver une solution politique » à la crise.
Suite à la publication dans JA d’un « avis » de DP World maintenant que son contrat de concession sur le terminal à conteneurs de Doraleh (DCT) « est toujours en vigueur », les autorités djiboutiennes ont répliqué, affirmant s’opposer aux « menaces et contre-vérités » de l’opérateur émirati.
À quelques mois du scrutin présidentiel, qui doit se tenir cette fin d’année, les tensions s’accumulent sur la scène politique malgache, notamment par des décisions controversées du gouvernement, dont de nouvelles lois électorales, et des soupçons de corruption.
La présidente mauricienne a officiellement quitté ses fonctions ce vendredi midi, poussée vers la sortie par le Premier ministre alors qu’elle était au centre d’un scandale financier. Un départ qui n’est que le dernier épisode d’une série d’affaires dont l’épicentre est le sulfureux homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho.
Après l’Éthiopie et l’Érythrée, les photographes Franck Gouéry et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer poursuivent leur exploration de la Corne de l’Afrique avec une escale à Djibouti.
La présidente mauricienne Ameenah Gurib-Fakim, qui conteste les faits qui lui sont reprochés dans une affaire financière, a annoncé ce mercredi qu’elle refusait de démissionner, contrairement aux déclarations de son Premier ministre quelques jours plus tôt. Elle revient pour Jeune Afrique sur les raisons de cette décision.
Les récentes élections législatives qui se sont tenues le 23 février à Djibouti – largement remportées par le parti au pouvoir – ont été une preuve supplémentaire de la prédominance du parti face à l’opposition. Pluraliste dans les textes, la démocratie y est incomplète et reste entre les mains de la majorité.
L’Union pour la majorité présidentielle (UMP), a remporté une « large victoire » aux législatives du vendredi 23 février, a annoncé le ministre de l’Intérieur. Sans surprise.
La décision, annoncée le 22 février par les autorités publiques, de résilier le contrat de concession de DP World avec le terminal à conteneurs de Doraleh (DCT), provoque une véritable lame de fond dans les bassins djiboutiens. Aboubaker Omar Hadi, le président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti, revient sur les dessous de cette décision.
Le gouvernement djiboutien a annoncé jeudi soir sa décision de mettre un terme au contrat qui le lie à l’émirati DP World, gestionnaire du terminal à conteneurs de Doraleh. Le pouvoir dubaïote annonce avoir saisi la Cour d’arbitrage de Londres.
Les Djiboutiens se rendent aux urnes ce vendredi pour renouveler les 65 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Sans surprise, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP), le parti au pouvoir, fait figure de grand favori, face à une opposition en quête d’union, contrairement au scrutin de 2013.
Si l’ancien président de la transition malgache, Andry Rajoelina, continue d’annoncer à demi-mot sa candidature à l’élection présidentielle, prévue fin 2018, celui-ci présente à Jeune Afrique son Initiative Emergence Madagascar (IEM), avec laquelle il espère convaincre les principaux partis d’opposition qu’il peut incarner leur leader unique.
La confédération abrite l’un des plus importants stocks d’or de la planète, elle en raffine aussi deux tiers de la production mondiale. Un rapport au métal précieux qui a beaucoup évolué, reste fort et, inévitablement, fait des envieux.
Les ports francs de Genève, créés à l’origine pour les échanges de céréales, voient désormais transiter l’or, les diamants et les oeuvres d’art en provenance d’Afrique – et du reste du monde. La persistance de ces enclaves « sous douane » est-elle justifiée, à l’heure de la chasse aux paradis fiscaux ? Le débat est posé.
Président de la Confédération helvétique en 2003 et en 2008, envoyé spécial de l’Organisation internationale de la francophonie pour la région des Grands Lacs depuis, Pascal Couchepin évoque pour de Jeune Afrique les relations qu’entretiennent la Suisse et le continent africain.
Nigérian d’origine, Mark Bamidele Emmanuel a lancé le concours Miss Afrique Suisse en 2010. Un événement qui rassemble chaque année la crème de la diaspora africaine en Suisse.
Cet entrepreneur suisso-angolais est le fondateur de l’African Innovation Foundation (AIF) créée en 2009, fondation qui soutient notamment l’entrepreneuriat local. Jean-Claude Bastos de Morais gère également une partie du fonds souverain angolais.
S’il n’est toujours pas officiellement candidat à l’élection présidentielle, Andry Rajoelina, l’ancien président de la transition malgache, a présenté le 26 janvier son Initiative Emergence Madagascar (IEM).
« L’année 2018 sera, non seulement, une année électorale, mais également le temps de l’émergence pour Madagascar », a déclaré le président Hery Rajaonarimampianina, le 25 janvier, à l’occasion du quatrième anniversaire de son entrée en fonction.
Le Parlement a adopté jeudi 11 janvier une loi augmentant le quota minimum de femmes présentes sur les listes des partis pour les élections législatives. De huit, les députées djboutienne devraient donc passer à seize dans la prochaine législature. Sur 65 députés.
Cinq ans après la fin de la crise politique qui a secoué le pays, de 2009 à 2013, la situation économique de Madagascar reste préoccupante. Et malgré toutes ses richesses naturelles, le pays figure toujours parmi les plus pauvres au monde.
Entre coups de sang et respect des promesses de campagne les plus incongrues, le président américain, Donald Trump semble gérer sa stratégie de politique étrangère à vue. À l’heure du premier bilan d’étape, la question africaine ne s’invite que sur la pointe des pieds dans l’agenda de la Maison-Blanche.
Pour sa première visite d’État en Turquie, lors de laquelle il a été accueilli par Recep Tayyip Erdogan, en début de semaine, Ismaïl Omar Guelleh, le président djiboutien, avait pour objectif de renforcer encore un peu plus les liens déjà tissés entre les deux pays depuis plusieurs années. Une série d’accords ont été signés.
Le changement de nom de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Abidjan annonce-t-il un changement de ton ? Alors que les États africains peinent à cacher leurs différends, des voix s’élèvent pour exiger la mise en place d’une véritable politique de développement.
L’implantation récente de la première base militaire chinoise semble avoir changé la donne diplomatique à Djibouti. L’occasion pour le pays de sortir d’un partenariat trop exclusif pour chercher à tisser de nouveaux liens, notamment avec l’Inde ou avec la France.
Les autorités djiboutiennes espèrent faire comprendre à la France que le pays n’est plus qu’un simple point d’encrage sécuritaire, mais un carrefour économique de la Corne africaine. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron aux présidentielles, l’environnement diplomatique semble avoir évolué.
Coopération avec la Chine, regain de tension en Somalie, rapprochement avec la France, le chef de la diplomatie revient sur les enjeux auxquels fait face son pays.